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Les explosifs Dropkick Murphys en concert événement à Sélestat

Attention concert exceptionnel à Sélestat. Pour l’une de leurs trois seules dates françaises de l’été, les Dropkick Murphys viendront allumer la scène des Tanzmatten vendredi. Explosion de watts et d’énergie en perspective.

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The Dropkick Murphys

The Dropkick Murphys
The Dropkick Murphys, en concert exceptionnel le 13 juin aux Tanzmatten de Sélestat (Doc. remis)

Quinze ans de carrière, huit albums studio, plusieurs tournées mondiales et une amitié artistique indéfectible avec Bruce Springsteen et Shane MacGowan des Pogues. Les Dropkick Murphys revendiquent aussi un engagement militant de gauche et un attachement viscéral à leurs racines irlandaises, eux les gamins du quartier de South Boston, à Boston dans le Massachusetts, où la communauté irlandaise et la classe ouvrière vivent depuis quelques siècles.

Leurs chansons s’en ressentent, imprégnées de cet esprit de lutte, de solidarité, d’amitié, de loyauté et, bien sûr, de fête. La Saint-Patrick est l’un des piliers des Dropkicks Murphys, connus pour leurs concerts sept jours de suite à Boston et leurs reprises de chants traditionnels : Johnny, I hardly knew ya, Flannigan’s Ball, The Fields of Athenry et bien évidemment l’immense I’m shipping up to Boston, plus grand succès commercial des Dropkick Murphys, superbe musique du film Les Infiltrés de Martin Scorcese et hymne bostonien par excellence dans les stades :

Avec ces sonorités punk-rock traditionnelles bien musclées et testostéronées, les Dropkick Murphys traînent aussi la réputation d’un groupe de mâles qui aiment bien la castagne. Leurs influences oï et cette étiquette de punk celtique associent fort souvent Ken Casey et Matt Kelly (les deux historiques du groupe et co-fondateurs encore membres de la formation) ainsi que leurs anciens camarades Mike McColgan, Rick Barton ou Marc Orrell au hooliganisme bien radical voire au mouvement skinhead ou néo-nazi.

Même si les concerts des Dropkick Murphys attirent encore un public skin amateur de pogos engagés, c’est tout de même l’ambiance festive et dansante qui domine dans ces rassemblements. Guitares, basse, banjo, cornemuse, tin whistle, bodhran et accordéon s’avèrent imparables en live, sur des reprises revisitées avec brio comme It’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll d’ACDC (le seul morceau des Australiens avec de la cornemuse) ou des titres originaux aux invités prestigieux à l’image de ce Going Out in Style avec Fat Mike, le leader du groupe punk NOFX :

Sur leur dernier album en date, Signed and Sealed in Blood (2013), les Dropkick Murphys effectuent un retour aux sources avec un punk diablement efficace qui rappelle l’époque bénie des Pogues et de leur Fairytale of New York dont l’écho de chant à boire et le parfum de tourbe se retrouvent dans l’un des deux singles de ce disque, The Season’s Upon Us :

Bref, les Dropkick Murphys sont une valeur ultra-sûre pour s’amuser, chanter, danser sans penser à rien d’autre qu’à se faire plaisir et transpirer. Et si Rose Tattoo, single certes entêtant mais trop formaté, est loin d’être représentatif, on retrouve « l’esprit Dropkick » dans cette ode à la camaraderie de pochetrons bras dessus-dessous vers 4h du mat’, au nom idoine, End of the Night.

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