Cette fois, ça y est. Après deux années passées à roder leur projet sur les scènes de France, les strasbourgeois Louise Garance Wetterwald (ex-Zimmia), Tristan Lepagney (ex-Colt Silvers) et le Parisien Grégoire Theveny présentent le premier album de Louise XIV samedi 8 novembre à La Grenze.
L’album, un extended play (EP), ne contient que cinq titres mais le groupe en dispose de bien plus comme l’explique Louise Wetterwald :
« On s’est rencontré en 2023 à France 3 Alsace. Nous y étions intervenants et nous avions tous des disponibilités et des envies… Après quelques apéros, un processus créatif très fluide s’est mis en place et nous avons rapidement eu une dizaine de titres. »
Louise Wetterwald vient du jazz, Tristan Lepagney du rock et Grégoire Theveny plutôt de l’électro. Le résultat : une musique pop scintillante, plutôt douce, portée par la voix perchée de Louise Wetterwald. Sur scène, les trois musiciens n’oublient jamais de se couvrir de paillettes et l’ensemble vire parfois au disco. « C’est la fête », résume la chanteuse :
« Je n’ai pas encore trouvé un terme pour nous définir exactement, mais oui notre proposition est une musique populaire, au sens où elle est accessible. On n’a pas l’ambition de prouver quoique ce soit, même s’il n’y a rien de plus compliqué que de faire une musique simple finalement… »
Les paroles en revanche sont tout sauf simples. Louise Wetterwald, qui signe les textes, utilise la douceur des mélodies et de sa voix pour faire passer des messages féministes, subtils. Elle écrit en français pour la première fois, « une libération », précise-t-elle.
Myriade de soutiens
Eu égards aux expériences passées des musiciens, Louise XIV a bénéficié de la bienveillance de tout l’écosystème strasbourgeois de l’émergence musicale. À peine formé, le groupe a pu se produire au Pelpass festival et à la Laiterie, puis il a été en résidence à la plateforme Artefacts et aux Tanzmatten à Sélestat. Le réseau parisien de Grégoire Theveny a permis d’obtenir le soutien du label Roy Music, lequel a débloqué des sessions à la Boule noire à Paris et à la Mama music convention en octobre.
Après ces dates, pourquoi revenir à La Grenze derrière la gare de Strasbourg ? « C’est aussi une soirée pour remercier tout le monde, toutes celles et ceux qui nous ont accompagné depuis les débuts. Nous voulons leur montrer l’ampleur du travail accompli depuis deux ans », boucle Louise Wetterwald.
Louise XIV a également invité les Badass Pétales en première partie, ce groupe formé par trois filles de Strasbourg, déterminées à tout exploser grâce à des synthés boostés et à des paroles répétitives. Les concerts seront suivis d’un set de la DJ strasbourgeoise Schônagon.


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