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En deux ans, Start Up de Territoire veut accompagner 20 projets et créer 200 emplois en Alsace

Jeudi 4 mai, l’association Start Up de Territoire organise des ateliers et rassemble à Strasbourg plus de mille personnes afin de trouver des solutions à des problèmes locaux. Au bout de la journée, 20 projets seront sélectionnés pour être accompagnés pendant deux ans. L’expérience doit permettre de créer 200 emplois en Alsace.

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Pendant une journée, les animateurs ont testé les techniques qu'ils mettront en place dans leurs ateliers le jeudi 4 mai.

Développer les sports chez les personnes âgées, la permaculture, les véhicules non-polluants et créer 200 emplois en Alsace en deux ans, voilà l’ambition de Start Up de Territoire.

Pour cela, l’association, soutenue par Alsace Active et le Labo, réunit jeudi 4 mai à partir de 15h30 au Rhénus à Strasbourg environ mille personnes d’origines et d’âges divers : volontaires, entreprises ou tout simplement citoyens. Il est d’ailleurs toujours possible de rejoindre l’expérience.

Les participants sont ensuite répartis selon leur choix, dans une centaine d’ateliers abordant des thèmes très divers : l’agriculture, les personnes âgées, le tourisme, ou encore l’éducation, entre autres. En tout, onze problématiques différentes.

Pendant une journée, les animateurs ont testé les techniques qu'ils mettront en place dans leurs ateliers le jeudi 4 mai.
Pendant une journée, les animateurs ont testé les techniques qu’ils mettront en place dans leurs ateliers le jeudi 4 mai (Photo Start Up de Territoire)

Une vingtaine de projets accompagnés pendant deux ans

L’événement doit faire émerger plusieurs dizaines de projets, qui seront défendus par leurs créateurs sous forme de pitch à la fin de la journée. Une sélection d’une vingtaine de projets seront accompagnés pendant deux ans.

Pour se distinguer, les projets devront respecter plusieurs conditions : avoir un fort potentiel de développement, un modèle économique viable et permettre une mobilisation citoyenne. Cependant, l’association espère que l’événement va donner l’impulsion nécessaire à d’autres projets pour qu’ils sortent de terre et se développent de leur côté.

Allier techniques et bienveillance pour alimenter la créativité

Pour favoriser la créativité, les animateurs ont profité d’une journée de formation, pendant laquelle ils ont pu tester eux-mêmes les méthodes qu’ils vont utiliser le jeudi 4 mai. Pour Cécile Dupré-Latour, à l’initiative de l’association, la technique d’encadrement des ateliers est importante, mais pas seulement :

« On essaie d’allier des techniques de management comme le brainstorming avec un état d’esprit optimiste, bienveillant et dynamique. Ça fait un peu Bisounours comme ça, mais on y croit. »

L’expérience a déjà été menée dans d’autres endroits : Marseille, Bordeaux et prochainement Lille, et est née à Romans, dans la Drôme, par le groupe Archer créé il y a 27 ans par Christophe Chevalier. La volonté était alors de réindustrialiser la ville, en créant une entreprise de fabrication de chaussures 100% recyclées ou une machine à laver inépuisable.


#économie circulaire

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