« Potache », « lourd », « pas subtil ». Derrière une cascade d’euphémismes, les propos évasifs d’élus se ressemblent, lorsqu’il s’agit de décrire l’attitude de Christian Debève (UDI). Le conseiller régional est soupçonné de s’être introduit au domicile d’une collègue et de l’avoir agressée sexuellement. Une enquête préliminaire est ouverte. Dans les rangs de la majorité, on reste frileux sur l’affaire.
Dès la parution d’un article évoquant cette affaire dans les Dernières nouvelles d’Alsace (DNA), Franck Leroy donne le ton. Par communiqué, le président de la Région Grand Est, explique qu’il ne lui « appartient pas, à l’instant où la justice est saisie, de commenter une affaire intervenue dans un cadre privé dont il ne détient pas l’ensemble des éléments. » Bien qu’il précise que ces faits, « s’ils étaient avérés », sont « incompatibles avec la poursuite de tout mandat électif », cette courte réaction restera l’une de ses seules prises de parole publique sur le sujet.
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