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La police a procédé à l’expulsion des occupants du parc de l’Étoile

L’opération d’expulsion des occupants du parc de l’Étoile a débuté lundi 6 décembre aux alentours de 6h. Nos journalistes sont sur place pour rendre compte en direct de la situation.

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La police a procédé à l’expulsion des occupants du parc de l’Étoile

La préfecture du Bas-Rhin communique avoir recensé 45 personnes. Nos journalistes ne sont pas autorisés à rentrer dans le gymnase. C’est la fin de ce compte-rendu en direct. Merci à tous de l’avoir suivi.

Les occupants ont bien été transférés au gymnase Branly, dans le quartier des Contades.

Alors que le jour se lève, tous les occupants ont été déplacés.

L’opération d’évacuation se termine, deux bus sont partis avec les occupants vers un gymnase de Strasbourg mobilisé pour l’occasion.

Le campement est désormais vidé de ses occupants.
Une famille avec des enfants cherche à récupérer des affaires encore présentes dans le périmètre du campement.
Bien que les occupants restants sont en majorité des hommes isolés, ici un couple avec un bébé était à proximité et cherche à bénéficier du dispositif de mise à l’abri.

Présent également avec une partie de l’équipe strasbourgeoise, Nicolas Fuchs de Médecins du Monde déclare :

« Dans un premier temps, on espère que des évaluations médico-sociales seront effectuées avec des prises en charges adaptées aux besoins. Des personnes ici ont des pathologies lourdes. Lors de deux évaluations, on a constaté des cancers, diabètes, handicaps, des personnes à mobilité réduite et en fauteuil… Cette situation doit permettre à l’ensemble des acteurs, État, Ville, de se rassembler et trouver des solutions de fond. Chaque semaine, près de mille personnes appellent le 115 à Strasbourg, les besoins sont énormes et croissants. »

Une partie de l’équipe de Médecins du monde à Strasbourg.

Puis il précise :

« On ne règle pas le problème de l’hébergement d’urgence aujourd’hui, juste la question sanitaire de la place de l’Étoile. On ne peut que constater que de nombreuses personnes ont quitté le site. Certaines familles sont dans des voitures, des cages d’escaliers… »

Selon Médecins du monde, un tiers des « ménages » présents étaient des familles avec enfants lors d’une évaluation menée le 15 novembre.

Député de la 2e circonscription du Bas-Rhin, Emmanuel Fernandes est présent sur le site.

Présent sur le site, le député (LFI) Emmanuel Fernandes déclare :

« Ces gens ne sont pas là pour s’accaparer des richesses ou je ne sais pas quoi, ils sont dans une grande misère, fuient de graves persécutions. Ce camp est visible mais il ne faut pas oublier les autres. »

D’autres élus étaient présents, les quatre élus du groupe communiste de la Ville de Strasbourg, Hülliya Turan, Joris Castiglione, Yasmina Chadli, Aurélien Bonnarel et une élue communiste de la Collectivité d’Alsace, Fleur Laronze.

Certaines personnes sont âgées et emportent quelques affaires dans un sac…
Les occupants sont en majorité des hommes isolés mais des femmes étaient tout de même présentes.

Selon M. Duhamel, secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin, l’opération d’évacuation concerne une trentaine de personnes après un premier décompte. Il s’agit à 90% d’hommes isolés qui sont envoyés par bus vers un gymnase mobilisé par la Ville de Strasbourg.

Il s’agit peut-être du gymnase Branly mais cette précision n’est pas confirmée à ce stade.

Les occupants sont évacués en bus.
Une quinzaine de militants de D’ailleurs nous sommes d’ici sont présents.

Tonio Gomez demande un accueil digne des migrants :

« La mairie qui se dit de gauche doit s’allier avec les associations et créer un rapport de force pour loger les gens. Il y a des bâtiments vides. Il y a beaucoup de personnes ici qui pleurent à l’idée de rentrer dans leur pays. Il y a des histoires de mafia, de persécutions. On sait que la responsabilité est énorme du côté de la préfecture, mais en constatant ça, la mairie doit prendre ses responsabilités. »

Les gens ont le temps d’emporter leurs affaires.

Les policiers secouent légèrement les tentes afin de réveiller les occupants qui ne le seraient pas encore.

Un homme a indiqué en sortant de sa tente qu’il n’était pas stressé, étant donné ce qu’il vit depuis des mois au camp de l’Étoile, les conditions de vie étaient devenues trop difficiles.

Un périmètre est délimité autour du camp et les policiers se déploient autour.

Un projecteur a été installé sur un camion à côté du camp. Les occupants sortent de leurs tentes.

Une colonne de policiers est en train d’arriver place de l’Étoile, dans une quinzaine de fourgons.


#camp de l'Étoile

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