La question de la consommation énergétique de la publicité est ressortie en écho au débat sur la sobriété énergétique, alors qu’une partie des panneaux publicitaires sont devenus des écrans, allumés constamment. Les panneaux ciblés par Extinction rébellion sont des affichages classiques, mais rétro-éclairés avec des néons.
Selon l’association, s’en prendre à la publicité en ville répond à plusieurs revendications :
« La publicité avec ces panneaux et écrans vidéo illuminés accaparent de l’énergie et des ressources précieuses dont les stocks s’amenuisent. Dans le contexte de restriction de consommation de l’énergie, leur extinction devrait être la priorité du gouvernement face aux besoins des personnes (chauffage, usages domestiques, etc.). La publicité entraine la destruction du monde vivant car elle incite à la surconsommation pour écouler des produits dont nous n’avons pas besoin et dont la production est coûteuse écologiquement. En outre, la publicité en ville nous est imposée : on ne peut pas y échapper alors qu’on ne l’a pas choisie. »
Lors du week-end du 22 octobre, Extinction rébellion Strasbourg a remplacé certaines annonces par des panneaux sur la coupe du monde de foot au Qatar, « afin de sensibiliser le public aux dégâts environnementaux et sociaux qu’a provoqué l’organisation de cet événement ».
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