

Le dossier Strasbourg-Mulhouse a été récompensé comme territoire thématique, pour les réalisations dans le domaine de la santé à Strasbourg. (Photo French Tech Alsace)
Une réunion du Pôle métropolitain, qui regroupe les exécutifs de l’Eurométropole et de l’agglomération de Mulhouse (M2A), a eu lieu aujourd’hui à Strasbourg. Les élus en ont profité pour livrer leurs réactions à la suite de la labellisation French Tech de l’Alsace intervenue dans la nuit, assortie d’une spécialité « MedTech » (technologies médicales).
Tous se sont déclarés satisfaits, et soulagés puisqu’il s’agissait du premier dossier d’importance directement porté par le Pôle métropolitain.
Colmar intègre le Pôle métropolitain
Colmar rejoint Strasbourg et Mulhouse au sein du Pôle métropolitain. Ce regroupement de collectivités regroupe désormais 840 000 Alsaciens, massés sur « l’axe urbain de la région » selon le président de l’Eurométropole, Robert Herrmann.
Catherine Trautmann : « une visibilité nationale »
Catherine Trautmann, vice-présidente (PS) en charge du développement économique de l’Eurométropole, a trouvé le moyen de positiver l’ajout de mention MedTech :
« D’abord, ça va nous permettre d’alléger nos contraintes, puisque nous ne sommes plus attendus que sur une partie de notre dossier. Mais surtout, voilà qui va donner une visibilité nationale à notre écosystème. Je suis persuadée que bien des dossiers labellisés French Tech vont revenir dans les mois qui viennent avec la soudaine volonté de disposer aussi d’une spécialité…
Par ailleurs, la French Tech en Alsace reste pilotée par Strasbourg et Mulhouse, ensemble. Nous n’allons pas délaisser les autres axes de notre développement, comme l’industrie du futur, sur laquelle Mulhouse s’est beaucoup investi, les mobilités, l’habitat ou les industries créatives qui faisaient aussi partie de nos ambitions. Ce sont des filières pour lesquelles nous prendrons un peu plus de temps. »
Un directeur de la French Tech en Alsace va maintenant être recruté, c’est Alsace Innovation qui intégrera cette personne dans ses équipes et le Pôle métropolitain qui assurera son salaire. Le « club des mentors » (voir notre article) va également être constitué. Catherine Trautmann indiquait qu’en ce qui concerne les élus, leur travail consiste maintenant à passer le relais aux entreprises.
La mission French Tech évaluera ensuite le travail accompli pour une évolution du label dans trois ans.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : Officiel : la French Tech finalement en Alsace
Sur Dna.fr : French Tech Alsace et MedTech : questions après l’annonce de New York
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur la French Tech
Notre super Euro métropole, sous produit concoctée par nos Jacobins auto french centrées, a tout simplement "oublié" que le bassin économique naturel de l'Alsace est le Rhin superieur.
A force de vouloir obliger l'Alsace à regarder vers un ouest bien loin de des préoccupations et intérêts de la "banane bleue", l'économie de cette région finira par s'essouffler.
Alors qu'aujourd'hui l'Ortenau (région partenaire allemande au sein de l'Eurodistrict) atteint des records de plein emploi, l'Euro Métropole est rendue incapable de profiter de cette dynamique et developpe des records de chômage.
BRAVO ET FELICITATIONS A NOS (IR)RESPONSABLES !
Mais bon... Il paraît que les Alsaciens sont des "repliés identitaires" qui développent des peurs.
- Un budget de 15 millions d'euros pour la promotion globale du la bel "French Tech" à l'étranger.
- Un fonds de 200 millions d'euros pour investir dans le tour de table financier des startups.
Pour rappel, les régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté ont créé un fonds d'amorçage de 36 millions d'euros (Cap Innov'Est). Les régions Lorraine et Champagne-Ardenne n'en proposent pas jusqu'à présent.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_national_d%27amor%C3%A7age
Alors mon cher Bauer à la fière naissance, je tiens à vous rassurer : le fuseau est aussi bon que la knack, c'est la locomotive de la charcuterie grand-régionale. Vous vous en apercevrez très vite, dès que les Lorrains « hypocrites et malhonnêtes », cette avant-garde de la France intérieure et concurrente (sic), déferleront sur le sol sacré de notre si belle France de l'extérieur pour en nous imposer la consommation quotidienne, à nous, les « naïfs » et aux « candides » que nous sommes. Hi hi hi hi hi :-)))
En réalité, quatre nouvelles métropoles sont labélisées (Brest, Lorraine, Nice et Normandie) et sont donc FrenchTouch au sens plein de l'initiative gouvernementale. Et quatre « écosystèmes thématiques », allez savoir ce que ça signifie, le sont aussi : MedTech (Alsace), CultureTech (Avignon), LotTech (Angers) et DesignTech (Saint-Étienne). (Au passage : le jargon technocratique et la manie des acronymes a encore frappé, décidément ces gens ne sont pas comme nous...)
C'est donc le seul « MedTech » (sic) alsacien qui est sur le podium, pas la région ni la métropole. Autant dire qu'il n'y a pas de quoi pavoiser, et que l'Alsace payera longtemps l'immobilisme des élus et des élites locales au cours des dix dernières années en matière de numérique...