Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Frissons en prévision avec la voix de Tamino à la Laiterie Club mardi

Mardi soir, à la Laiterie Club, le jeune belge Tamino viendra défendre son premier album Amir. L’occasion de découvrir, pour les Strasbourgeois, pourquoi tout le monde s’accorde à le présenter comme le digne héritier de Jeff Buckley.

Son

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.

Frissons en prévision avec la voix de Tamino à la Laiterie Club mardi

Tamino est né il y a 22 ans, d’une mère belge, d’un père égyptien. Il y a un peu plus d’un an, il affolait tous les radars musicaux et faisait salle comble avec seulement deux titres disponibles sur les plateformes de streaming. Après un EP en mai, Habibi, il signe en octobre son premier album, Amir, salué par absolument toutes les critiques. En une poignée de mois, Tamino est donc devenu le chouchou des amoureux de musique, qui voient unanimement en lui le « nouveau Jeff Buckley ».

Bien que cette expression lui déplaise, il comprend la comparaison. Les points communs ne manquent effectivement pas. Physiquement d’abord, il a le profil des folkeux introvertis, de ceux qui cachent une part d’ombre. Musicalement ensuite, les rapprochements avec Jeff Buckley sont aussi nombreux. Une guitare électrique pure qui suffit souvent à l’accompagnement. Une voix qui navigue aisément des aigus aux graves avec une grâce et une sincérité qui confinent au sublime. Et ses fameuses touches orientales qui parsèment le grain de voix et l’ensemble des mélodies.

La grâce orientale

Cet amour de l’orient, il le tient de son père. Même si un divorce parental et la perte de sa langue d’origine l’empêchent de chanter totalement en arabe (seul le titre « Habibi » traduit finalement l’amour de cette langue), Tamino assume ses influences. Des influences sur lesquelles il s’est par ailleurs appuyé très tôt, via son grand-père, Muharram Fouad, déjà lui-même chanteur à succès en Égypte. Il débute le piano à 10 ans, monte un groupe de punk à son adolescence, et esquisse les prémices de son projet solo à 16 ans. L’amour de la musique est précoce pour celui qui pourtant souhaitait être comédien, mais qui finit aujourd’hui dans la liste des albums de l’année.

Mardi soir sera donc l’occasion de s’assurer que le bruit qui entoure Tamino est amplement mérité. Sur la scène de la Laiterie club, le contexte sera parfait pour découvrir en toute intimité cette voix unique. Les conditions seront idéales pour se laisser pleinement envoûter et porter par l’obscurité romantique que créera celui qui porte pour prénom celui d’un personnage de la Flûte Enchantée. Le signe est là que la soirée sera magique.


#concerts

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Plus d'options