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Grand retour des Fat Badgers à la Péniche mécanique samedi

Le printemps se fait attendre mais heureusement, les Fat Badgers sont en concert ce qui devrait augmenter la température de quelques degrés, au moins pendant quelques heures samedi soir du côté de la Péniche mécanique.

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Grand retour des Fat Badgers à la Péniche mécanique samedi

Les Fat Badgers, l’un des groupes les plus chauds de Strasbourg, font leur grand retour post-covidalyptique, à la Péniche mécanique samedi 9 avril. Juste ce qu’il fallait pour tout décompenser le stress de la guerre et de l’élection présidentielle…

Il y a des groupes qui devraient être remboursés par la Sécurité sociale. Fat Badgers est de ceux-là, une soirée face à ces quatre trentenaires à paillettes produit plus d’endorphine et de dopamine qu’une vie passée devant une armoire de pharmacie. Biberonnés au disco, à la soul et au groove, ces musiciens strasbourgeois produisent une fois ensemble sur scène un cocktail de note explosif, une injonction à la danse.

Mélange d’electro et de tonalités funk, les Fat Badgers ne s’écoutent pas assis Photo : Bartosch Salmanski / doc remis

Ce n’est pas pour rien qu’ils ont régulièrement squatté l’Espace Django pour y proposer leurs « soul trains », sorte de résurrections en salle d’un rituel télévisé américain des années 70, faisant à chaque fois salle comble. Il se dit qu’on a vu des gens rajeunir après avoir été à ces soirées… Leur mix de tonalités contemporaines électro avec les riffs du funk des années 70 ne laisse personne indifférent.

Aux concerts des Fat Badgers, il y a toujours beaucoup beaucoup de paillettes Photo : Bartosch Salmanski / doc remis

Leur dernier album, sorti en 2019, s’appelle d’ailleurs « Soul Train » mais il ne reproduit qu’une partie de l’ambiance du groupe car, comme l’indique Cyprien Steck, aka Leopard Da Vinci, aux claviers, au chant et à l’électro, « Fat Badgers est un groupe de scène, on improvise beaucoup à chaque set. Comme on se connait bien, ça se fait tout seul… On produit un sentiment de liberté grâce à ça, c’est la base du funk. »

You love me and you leave me (vidéo Fat Badgers / YouTube)

Composé également de Jérémie Revel à la guitare, Rémy Bouvet à la basse et de Victor Binot à la batterie, les Fat Badgers se sont faits les dents aux grandes heures du Mudd Club il y a plus de dix ans, c’est dire si le groove et le funk coulent dans leurs veines. « C’est ce qu’on aime, indique Cyprien, des petites salles avec de la chaleur tout en proposant de bonnes conditions d’accueil… Depuis la fermeture du Mudd, on avait du mal à jouer au centre-ville de Strasbourg, on est bien content de pouvoir y revenir ! »


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