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Jokers joue la carte soul avant Charles Pasi vendredi au Club Laiterie

Si vous aimez quand ça groove avec une soul bien funky dans les oreilles, n’hésitez plus ! Direction le Club Laiterie le vendredi 14 novembre pour y découvrir Jokers, quartette strasbourgeois chaud et magnétique, en première partie du phénomène Charles Pasi.

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Charles Pasi

Jokers
Jokers, le 14 novembre sur la scène du Club Laiterie (photo G&D Photography)

« Un Joker prend vie selon ce qu’on en fait […] On le pose comme un alibi car un joker peut être tout et son contraire, un roi, une reine, un prince, un clown, une ouverture, une conclusion mais jamais un forfait […] Les Jokers sont des valets d’excuse ». Présentation bien mystérieuse sur le site internet de ce groupe strasbourgeois né en 2013 à l’initiative de sa chanteuse Maeva Heitz et du guitariste Sacha Malka, tous deux auteurs et compositeurs dans cette formation où se retrouvent aussi le bassiste Lionel Ehrhart et le batteur Geoffroy Sourp. Quatre Jokers ?

« En quelque sorte oui, explique Maeva, car on peut faire ce qu’on veut dans Jokers pour ne surtout pas être classé dans une case en particulier. Dans notre répertoire, ça traduit la richesse de notre diversité, le jazz, le hip hop, le rock, la soul old school, la musique folk, et même le metal. En fait, on voulait mettre un point d’honneur à ne rien censurer chez personne ».

En somme, des Jokers secrets et sympathiques, dont l’éventail musical s’avère large grâce, notamment, à une reprise bien spécifique qui leur donna leur nom de baptême :

Tous Strasbourgeois, tous issus du conservatoire en jazz et en chant, les Jokers se connaissent depuis 2006 et leur travail, leur cohésion, la fluidité de leur jeu s’en ressentent, renforcés par la diversité de leurs expériences artistiques parallèles : choriste sur les tournées de Diam’s entre 2006 et 2011 et engagée dans la compagnie Mémoires Vives et l’association les Sons d’la Rue pour Maeva, les groupes Art District, GHB et Dirty Deep pour Geoffroy Sourp, la formation Ernest pour Lionel Ehrhart, de la composition et du design sonore au sein de Rising Sound pour Sacha Malka.

Déjà auteur d’un mini-album éponyme publié avant l’été après une session d’enregistrement aux studios Deaf Rock à l’automne 2013, Jokers travaille actuellement à un premier album long d’une dixaine voire douzaine de titres, dans la veine de ce que l’EP de quatre morceaux (Yellow Haze, Souldier, Big Shoes et Serial Killer) a déjà dévoilé : une soul teintée de pop, funk, hip hop et même r’n’b. Sans omettre, non plus, l’art de la reprise bien rythmée et balancée que les Jokers maîtrisent : Somebody That I Used To Know de Gotye et le plus classique mais non moins savoureux What a Wonderful World de Louis Armstrong.

Charles Pasi
Charles Pasi (Doc. remis)

Charles Pasi, prodige jazzy

Vendredi prochain, les Jokers sauront assurément chauffer comme il se doit le Club Laiterie en ouverture de Charles Pasi qui revient en crooner avec un troisième disque bluesy-pop fortement teinté de jazz, Sometimes Awake. Charles Pasi, 30 ans à peine, qui vit avec sa guitare et son harmonica en intraveineuse.

Véritable phénomène, déjà récompensé il y a près d’une décennie au prestigieux festival Blues sur Seine et adoubé par le grand Archie Shepp, le passionné et audacieux Charles Pasi refuse lui aussi les étiquettes et s’amuse à marier les genres, proposant par exemple une ambiance de piano-bar ouatée avec ce single extrait de son tout nouvel album :

 
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