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Julie Brochen : « j’ai toujours été soutenue à Strasbourg »

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Julie Brochen : "le chemin vers la parité à la direction des théâtres est encore long" (capture d'écran Médiapart)

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Julie Brochen : "le chemin vers la parité à la direction des théâtres est encore long" (capture d'écran Médiapart)
Julie Brochen : « le chemin vers la parité à la direction des théâtres est encore long » (capture d’écran Médiapart)

L’ancienne directrice du Théâtre National de Strasbourg (TNS), Julie Brochen, s’est livré à MédiaPart dans un long entretien au cours duquel elle revient sur la fin brutale de son mandat. Dans cet article, au cours duquel MédiaPart ne craint pas d’accuser Rue89 Strasbourg d’avoir livré une « campagne de presse » (sic) contre elle, Julie Brochen réfute être en partie responsable de la baisse de la fréquentation du TNS pendant ses années comme directrice.

Elle indique par ailleurs avoir mené une politique de contraction des coûts de structure et être parvenue à garder une trésorerie de 450 000€ sans toucher au périmètre artistique du TNS. Notre enquête indique que le TNS a dû annuler le Festival Premières, à la suite d’une politique d’investissements hasardeux notamment dans la production de DVD à la diffusion confidentielle.

Julie Brochen revient sur son éviction, annoncée en mai 2013 par un coup de téléphone de la ministre de la Culture d’alors, Aurélie Filippetti, suivie d’une brève négociation sur son statut d’artiste associée. Selon Julie Brochen, c’est la ministre qui n’a pas respecté sa parole et a sommé la directrice de démissionner. À la question du journaliste « Sentiez-vous quelque appétence pour la culture chez ces gens-là ? », ces gens étant les membres du cabinet de la ministre, elle répond qu’aucun n’a vu ses spectacles depuis 2008, puisqu’ils ne sont pas restés à Strasbourg après 20h pour les voir. Stanislas Nordey a donc du souci à se faire, puisque la moitié du cabinet est resté en poste au service de Fleur Pellerin.

Julie Brochen précise enfin que sa politique a toujours été soutenue à Strasbourg, « c’est à Paris que le travail n’était pas considéré ».


#Julie Brochen

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