Voici une affiche non-exhaustive pour picorer dans les allées et contre-allées du festival Contre-Temps. Pour avoir un regard total et complet sur l’édition 2015, autant cliquer ici pour naviguer sur le site internet du festival et noter consciencieusement dates et lieux de festivités. Mais à Rue89 Strasbourg, nous préférons vous orienter vers quelques suggestions.
Jeudi soir : Flako et Lord Funk
Bien évidemment, il y a l’ouverture avec l’Apéro Welcome de l’Abattoir Café avec un DJ set agrémenté de live painting dans un mouvement afro deep house et black disco. De quoi mettre doucement dans le rythme avant d’enchaîner avec la soirée au Shadok, déjà complète depuis belle lurette de par la présence, notamment, du Londonien Flako. Et puis pour bien démarre la nuit, c’est au Mudd qu’il faudra se rendre à partir de 23h pour y croiser Lord Funk pour un set qui fera assurément bouger les têtes et les corps.
Vendredi 5 juin : Marshall Jefferson et Mike Huckaby
Immense dilemme pour vendredi soir. D’un côté, Marshall Jefferson, le pape du son house de Chicago, lui le breaker mixer qui a signé l’hymne universel et intemporel de la house avec son Move Your Body révolutionnaire pour l’époque :
Marshall Jefferson sera dans les murs du Living Room ce vendredi tandis qu’à la même heure, à 23h, le Mudd Club accueillera Mike Huckaby, figure tutélaire de la scène électronique de Detroit, avec son illustre Love Filter :
Dimanche 7 juin : les Pelouses sonores à l’Orangerie
Si les cieux sont complaisants, le parc de l’Orangerie est le spot idéal pour venir se prélasser dans l’herbe, au soleil, entre potes ou en famille, afin d’écouter quelques sessions live ce dimanche 7 juin entre 14h et 22h.
Au programme, notamment : le collectif bordelais Afro Social Club et son afrobeat d’un genre nouveau qui, outre le funk, le jazz et les airs yoruba, distille highlife et ethiojazz. Ou encore le collectif strasbourgeois Freez cimenté autour du toujours surprenant et hyperactif Eli Finberg, MC new-yorkais du groupe Art District et pilier de Blockstop. Freez réunit aussi Arthur Vonfelt à la batterie ainsi qu’Octave Moritz à la trompette pour un résultat furieusement groovy qui sera sans aucun doute encore plus explosif en live :
Mercredi 10 juin : Soirée Splitmix au cinéma Star
Comme les Pelouses sonores ou les croisières groovy (quatre au programme cette année : les 5 et 6 juin et 12 et 13 juin), la soirée du cinéma Star est un incontournable du festival Contre-Temps, devenant le temps d’une soirée bien prolongée l’espace scénique de toutes les folies, entre film, clips et animations diverses et variées dans un esprit club et déconne.
Pour l’édition 2015, Contre-Temps propose donc la thématique « Culture Club » ainsi qu’une déambulation festive émaillée d’un DJ Set, de démonstration de Pole Dance, de projections de clips à l’esprit dancefloor et surtout de films mythiques tels Saturday Night Fever, Coyote Girls, Eden, Une Nuit au Roxbury.
Vendredi 12 juin : Julio Bashmore et Nightmares on Wax
Pour bien démarrer le week-end de clôture de Contre-Temps 2015, direction le studio Saglio à la Meinau. Un endroit magnétique et exceptionnel pour recevoir la crème des DJ’s d’outre-Manche entre 23h et 6h du mat’. A commencer par Julio Bashmore, producteur de Bristol dont le premier album a vu le jour en début d’année.
Les clubbers invétérés connaissent déjà le gaillard grâce à l’excellent Battle for Middle You mais l’Anglais publiait il y a quelques mois cette pépite house, Simple Love, figurant sur la tracklist de ce premier opus. L’autre grand nom de la soirée au Studio Saglio, à la Meinau, c’est NOW, alias Nightmares On Wax.
Ex-parrain du trip-hop anglais il y a deux décennies, George Evelyn donne dans un électro hip-hop à l’ADN chill-out, à l’exemple de ce début de set :
Funky ou jazzy, NOW, qui est originaire de Leeds mais réside dans la touffeur des clubs d’Ibiza, reste toujours soul avec un groove entêtant vivifiant.
Samedi 13 juin : Final Beat avec Kenny Larkin
La scène techno de Detroit sera encore à l’honneur pour refermer l’édition 2015 du festival Contre-Temps. Après Mike Huckaby programmé le vendredi 5 juin au Mudd Club, voici Kenny Larkin, installé, reconnaissons-le, une catégorie au-dessus. Pionnier d’une techno épurée aux lignes fluides, quasi-chirurgicale, Lark a accouché de quelques-unes des tracks les plus marquantes du genre, comme Azimuth, Metaphor ou encore Keys, Strings and Tambourines.
Comparse du grand Jeff Mills, Larkin, alias Majestic 12, a aujourd’hui fait évoluer son son vers des rythmes plus ciselés sans pour autant abandonner l’ADN ravageur qui constitue sa signature scénique où, sans conteste, il reste le maître des platines :
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