

Sept partis du Front de gauche étaient réunis place Broglie jeudi 29 août pour refuser une intervention militaire en Syrie (Photo FE / Rue89 Strasbourg)
Hier à 18h30 place Broglie, c’est un Front de gauche unifié qui disait non à une intervention militaire française en Syrie. Rassemblés sur l’appel du Mouvement de la Paix, les militants prônent une solution politique et espèrent un rôle premier joué par le peuple syrien.
Les Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Nouveau parti anticapitaliste, Cercle communiste d’Alsace, Egalité et mouvement des Jeunes communistes agitaient leurs drapeaux. Face au risque d’embrasement du Moyen Orient, une frappe militaire minerait selon eux l’espoir d’un règlement politique.
Ils regrettent que la France ne soit pas dans « le camp de la raison » et s’aligne sur les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dans une marche à la « troisième guerre mondiale », comme le formule Erwan Le Clech du CCA.
Tirer les leçons du passé
Rappelant la guerre d’Algérie, le PCOF a pris le mégaphone pour affirmer une guerre en Syrie comme une « sale guerre » d’europartage, où le pétrole aurait, une fois de plus, plus d’importance que les peuples.
« Les puissances occidentales se sont fourvoyées en Afghanistan, en Iraq, en Lybie », rappelle Béatrice Legarre (PCF). Quand G. W. Bush avait contourné l’ONU en 2003, « la France s’était levée ». Aujourd’hui aussi, l’organisation devrait pouvoir accomplir son travail de concertation. L’autodétermination du peuple syrien, auquel les militants assurent leur solidarité, et le prolongement de l’aide internationale seraient alors les solutions à ce conflit rongeant la Syrie depuis deux ans et demi.
Entendre les Français
« Des sous pour nos crayons, pas les canons; des sous pour les salaires, pas la guerre ! », scandait le PCF. En comparant 1h d’envoi de rafales à des SMIC horaires, le porte-parole soulève la question du coût d’une intervention.
L’avis des Français sur le sujet ne devrait pas être contourné, ont souhaité les militants de gauche. Les Jeunes communistes craignent une décision d’urgence du gouvernement, sans consultation, à l’image de l’intervention en Libye. Avant toute action française, Constantin Wurmberg (MJC) suggère un référendum.
Et c'est le PCOF qui a scandé un slogan à la fin, pas le PCF...
Alors pourquoi ne pas aider Bachar maintenant...
Comme le dit si bien un autre commentaire, c'est quoi "la solution diplomatique" ? (C'est quelque chose comme l'accord entre les communistes et Hitler en 39 ??)
Le plus simple serait de faire comme en 90 lors du génocide rwandais (800.000 morts) : rien !
Demander à Poutine de venir surfer sur le Rhin pour se refaire une belle image ??? Envoyer une délégation du PCF en Chine pour une remise à niveau :) ???? Dite moi c 'est quoi ??? Combien ça dure ? combien de victimes encore ??? ( les dégats collatéraux des éventuelle frappe en feront t' elle autant ??? (humm !) ... Si Bashar est un méchant ... ce n'est pas avec des calicots qu'on va le ramener à la raison.... avez vous une réponse ???