Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Les beats heureux et dansants de Caesaria à la Laiterie jeudi

Amateurs de rythmes énergiques et dansants teintés d’électro-pop, Caesaria est fait pour vous. Ce jeune quartette du grand Est chauffera la grande salle de la Laiterie le 26 mai avant que ne déboulent sur scène les Naïve New Beaters.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.

Caesaria

De prime abord, Caesaria pourrait renvoyer aux clichés de l’Antiquité romaine : l’imposante figure d’un empereur martial et tout-puissant doublée d’une discrète part de féminité qui instillerait l’idée d’une muse face à son Pygmalion.

Caesaria
Le groupe Caesaria (Doc. remis)

Electro-pop rock à la tonalité estivale

Le charme, en tout cas, opère rapidement et Caesaria parvient à séduire son monde grâce à son électro-pop dansante à la vive coloration estivale. A l’écoute, on pense à un savoureux mélange de plusieurs influences « tendance », des Foals à The Rapture en passant par les Kooks, les Wombats, les Subways et les Strokes, sans pour autant verser dans un son saturé par de lourdes guitares. Illustration avec le tout dernier clip en date du groupe, issu de son EP Bring my Ears Back :



Programmé notamment à l’espace professionnel de la dernière édition du Printemps de Bourges avec également, à la clé, une victoire au tremplin du Printemps des grandes écoles après avoir déjà marqué les tympans et les esprits l’an dernier lors du tremplin de la radio RTL2, Caesaria a fait sensation et enchaîné tout récemment avec un autre succès, cette fois-ci à l’occasion du tremplin Music on Stage de Paris.

Une quarantaine de concerts en deux ans

Fougueux et tout bonnement ébouriffants, les quatre vieux potes de lycée (Théo Chaumard, Denis Donlic, Thomas Fariney, Louis Arcens), portés par le label strasbourgeois Try & Dye, avaient déjà frappé fort il y a un an avec un premier mini-album de cinq titres – Sparks of Visions – où dance, funk, britrock et électro-pop donnaient un mélange radicalement explosif. Geometry est l’une des pépites de cet EP :



Déjà fort d’une quarantaine de concerts en deux ans, dont plusieurs passages strasbourgeois au Molodoï, au Camionneur ou au Snooker ainsi qu’une prestation le 1er juillet 2015 en ouverture des Eurockéennes de Belfort, Caesaria cherchera aussi à franchir progressivement la Manche en tablant sur quelques dates anglaises en 2016 et 2017.

Un nouveau clip devrait voir le jour à l’automne prochain pour le très remuant et addictif Wavin’ Goodbye, extrait de l’EP Bring my Ears Back. Mais avant tout cela, Caesaria aura l’occasion d’enflammer la grande scène de la Laiterie, juste avant la folie débridée du trio parisien Naïve New Beaters. Rendez-vous jeudi prochain le 26 mai pour cette déferlante de décibels heureux.


#culture

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Plus d'options