« Depuis le 18 mars, Israël a repris les frappes aériennes et les interventions au sol dans la bande de Gaza. » C’est ainsi que commence le tract de l’appel à manifester du collectif Palestine 67 pour samedi 19 avril à Strasbourg, avant une description de la situation sur place :
« L’aide humanitaire est totalement bloquée. L’accès à l’eau est impossible. Chaque jour des dizaines de nouveaux civils sont tués : hommes, femmes, enfants. […] Les soignants sont particulièrement visés (1 192 tués), comme ces 15 secouristes ciblés et jetés dans une fosse commune le 31 mars. Les journalistes sont aussi ciblés, comme Youssef Al-Faqawi, tué et neuf de ses confrères blessés par une frappe israélienne sur leur tente. Les criminels ne veulent pas de témoins. »
Le collectif a donc fixé le rendez-vous du départ de la manifestation samedi 19 avril à 14h place Kléber, pour un parcours au centre-ville afin de dire « Stop au génocide à Gaza » et demander un cessez-le-feu immédiat. Il rappelle que « les rapporteurs de l’ONU sont clairs, Israël bafoue le droit international en Palestine ».
Les grévistes de la faim de passage
Parallèlement, la caravane des grévistes de la faim pour la Palestine passera par la capitale alsacienne, du 18 au 19 avril mais ils ne pourront pas participer à la manifestation puisqu’ils se rendront vers leur prochaine étape dès le samedi.
Ce mouvement de jeûne lancé le 31 mars compte deux strasbourgeois, Leïla Sihabi et Georges Yoram Federmann. Il intègre « trois soignants témoins à Gaza ». L’objectif est également de faire pression sur les décideurs politiques pour « l’application du droit international » dans les territoires occupés.
Chargement des commentaires…