L’intersyndicale appelle à une neuvième grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 23 mars. À Strasbourg, une manifestation partira de l’avenue de la Liberté à 14 heures.
Malgré l’emploi de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote parlementaire le texte devant réformer le régime des retraites français par le gouvernement, les syndicats ne désarment pas et continuent de demander le retrait du texte.
Une nouvelle journée de mobilisation, la neuvième, est donc organisée jeudi 23 mars avec comme point d’orgue à Strasbourg une manifestation, dont le départ est prévu à 14h, avenue de la Liberté dans la Neustadt. Laurent Feisthauer, secrétaire général de la CGT du Bas-Rhin, détaille l’intention :
« Le gouvernement est en train de vaciller et nous pouvons l’emporter mais il faut être massivement présent. L’objectif ce n’est plus 30 000 manifestants comme les premiers jours, mais 50 ou 60 000. Il faut monter en puissance. L’utilisation du 49-3 a été un électrochoc, on est sûr que les gens viendront nombreux jeudi. »
La manifestation suivra un itinéraire différent puisqu’elle se terminera sur la place de l’Université, devant le palais universitaire :
Les cheminots, qui seront en grève jeudi, invitent leurs soutiens à les rejoindre pour un « barbecue des grévistes » la veille de la manifestation mercredi 22 mars à 17h sur la place de la Gare à Strasbourg.
Transports perturbés, cantines fermées…
Comme lors des éditions précédentes, des perturbations devraient réduire l’offre disponible des transports en commun. Les trains régionaux pourraient ne pas circuler du tout, tandis que les cadencements des bus et trams de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) devraient se réduire jeudi.
Dans un communiqué publié mardi soir, la CTS s’attend à des tram toutes les 10 à 15 minutes environ sur les lignes A, B, C et D, tandis que la cadence pourra aller jusqu’à 20 minutes sur les lignes E et F. Les cadences sur la ligne de bus G seront de 8 à 10 minutes, et de 10 à 12 minutes sur la ligne H. La ligne de bus L1 circulera toutes les 9 à 15 minutes, la ligne de bus L3 toutes les 10 à 17 minutes et la ligne de bus L6 toutes les 10 à 15 minutes entre Pont Phario et Fort Desaix. La Compagnie des transports strasbourgeois (CTBR) estime que son offre de jeudi s’établira à 60% de celle proposée habituellement.
Les parents d’enfants scolarisés à Strasbourg devront les récupérer à midi car toutes les cantines de la Ville seront fermées. Les accueils périscolaires du matin se maintiendront au cas par cas. Dans le cas où plus d’un quart des enseignants d’une école sont en grève, la Ville met en place un service minimum d’accueil dans une série d’écoles de rattachement.
https://mobile.twitter.com/collectifJF/status/1638533609387638787?cxt=HHwWhoC2wd3onr0tAAAA
En 2018, les CRS dénombrent 357 femmes en uniforme pour 11 039 fonctionnaires, selon le ministère de l'intérieur, soit 3,23%. On peut ajouter à ce nombre 895 femmes qui appartiennent aux CRS en tant que personnels administratifs, techniques et ouvriers d'état*
Le déséquilibre est partout : 210 000 femmes sont victimes de violences conjugales / en cas de séparation conjugale, les femmes s'appauvrissent ....et lors des manif " sauvages" , elles se font tabasser et gazer "légalement" par des robocops éloignés de leur domicile la moitié du temps et qui doivent connaitre de graves problèmes conjugaux eux-mêmes au retour dans leurs pénates...où c'est madame qui doit porter la culotte pour tenir le cap...
Les femmes de CRS avec nous....
Libération du 24 sept 2018
avec nous.*
Suffirait d'unifier les colères, non?
*https://www.politis.fr/articles/2023/03/policiers-magistrats-et-avocats-unis-contre-la-reforme-de-la-police/
Provoquer les forces de l’ordre et prolonger leurs heures de travail encore un peu plus?
Il est temps que les Français regardent la réalité en face et se rendent compte qu’il y a une guerre en cours, (pas seulement en Ukraine mais entre les systèmes démocratiques libérales et ceux autoritaires et opprimants) et qu’ils abusent leur système démocratique!
Ils rêvent de leurs retraites! Mais on vit à travers son travail.
La majorité des Français ne veulent pas ce chaos des bloquages et de vandalisme mais veulent s’exprimer aux urnes et avec des manifestations pacifiques. Et surtout s’engager pour un travail mieux organisé et justement payé!
Tout le monde paie les frais de ce vandalisme et du bloquage économique!
Sinon, même l'INSEE a sorti un rapport pour dire à quel point cette réforme était naze :
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/170323/l-insee-la-mobilisation-contre-la-reforme-des-retraites-s-organise-aussi
Vous vous effrayez bien beaucoup pour quelques feux de poubelles et vous ignorez bien vite le respect du droit de manifester, le droit de ne pas rentrer chez soi couvert de bleu ou pire.
Cela se passe en ce moment en France
Grenade sur la tête d'un manifestant : https://mobile.twitter.com/blast_france/status/1638280855113158657
Gazage d'un journaliste qui filme une femme traînée par les cheveux :
https://mobile.twitter.com/JulesRavel1/status/1638280648237502468?cxt=HHwWiMC-ibrkq7wtAAAA
Les voltigeurs qui tentent visiblement de rouler sur des manifestants :
https://mobile.twitter.com/ClovisDaguerre/status/1638321701137129473
Nasse illégale à Strasbourg dans une ruelle avec gazage conduisant à des hospitalisations :
https://twitter.com/hashtag/Strasbourg?src=hashtag_click
Des rafles aveugles qui atteignent le paroxysme du ridicule avec 2 adolescents de 15 ans, Autrichiens, qui étaient là en voyage scolaire :
https://www.liberation.fr/checknews/arrestations-lors-de-la-manifestation-a-concorde-lambassade-dautriche-intervient-pour-la-liberation-de-deux-ados-20230321_BLKEGCCVENAN7IASFUCQ66F2SE/?utm_medium=Social&xtor=CS7-51-&utm_source=Twitter#Echobox=1679414310-1
Atteintes multiples au droit de la presse comme ici :
https://twitter.com/violencespolice/status/1638300772059209732?cxt=HHwWiICznej3tLwtAAAA
Ce qu'en pense la Ligue des droits de l'Homme :
https://twitter.com/RMCInfo/status/1638431656720695296?cxt=HHwWgIC8-aa68LwtAAAA
Cela ne justifie pas les débordements que vous notez mais il faut regarder les deux côtés de des choses !
https://www.mediapart.fr/journal/france/180323/nantes-quatre-etudiantes-qui-manifestaient-accusent-la-police-de-violences-sexuelles
La liste est tellement longue qu'elle nécessite un fil dédié pour tout répertorier au sein des journaux.
Alors vos vitres et les poubelles... Comment dire ?
C'est sûr c'est plus facile et ça fait les choux gras de BFM ou autres, qui se feront un plaisir de montrer les images d'affrontement et de faire monter la sauce...
Pendant qu'on joue sur les peurs des uns et des autres, on ne parle pas du fond et rien n'avance alors que le monde change autour de nous. ...
Bon courage aux manifestants, en espérant qu'ils puissent se faire entendre sans violence, plutôt qu'on en reste au bilan des dégradations qui ne manquera pas d'être fait.
Et vous?
C'est bien simple : la plupart des victimes de violences policières n'entament aucune démarche car elles savent que c'est peine perdue.
Actuellement, des personnes sont interdites de manifestations à titre préventif sans même qu'il n'y ait de condamnation.
Le mythe du casseur se dégonfle :
https://www.mediapart.fr/journal/france/220323/au-tribunal-de-paris-le-mythe-du-casseur-se-degonfle
@jfk : je ne suis pas moi-même adepte des dégradations.
Néanmoins, manifester pacifiquement a de toute évidence été un échec cuisant : 2 à 3 millions de personnes dans les rues et le texte n'a même pas été débattu par les représentants du peuple à l'assemblée nationale.
La résultante de ce déni de démocratie, de ces violences disproportionnées par rapport aux actes, ce sont ces dégradations.
Je préfère amplement défendre les personnes qui tentent de résister en fonction des moyens qu'il leur reste que de défendre ce régime aux dérives de plus en plus autoritaires.
« Confidence falters, but far-right motions fail in Spain and France
Confidence falters, but far-right motions fail in Spain and France
In an odd piece of legislative symmetry, both the French and the Spanish governments have faced, and survived, no-confidence votes this week. But despite the coincidence and the broadly similar outcomes, the situations on either side of the Pyrenees are very, very different.
The French votes – there were two – were tabled in response to Emmanuel Macron’s controversial decision to use executive powers to push through an unpopular rise in the pension age from 62 to 64. The vote of no confidence in the administration of Spain’s prime minister, Pedro Sánchez, was a carefully calculated, if counterproductive, political gamble from the far-right Vox party, which is stalling in the polls.
Although the French prime minister, Élisabeth Borne, avoided having to resign, the first no-confidence vote just fell short of the required absolute majority, attracting 278 of the 287 votes needed to pass. And while the second motion, brought by the far-right National Rally, garnered only 94 votes in the chamber, public anger remains palpable and the government’s position fraught.
While Macron’s pension plans are likely to become law, their path into legislation will be neither quiet nor smooth. The French president stands accused of arrogance, sidestepping democracy and of badly misjudging the mood in the streets – there have been more than 1,500 protests in cities including Marseille, Lyon, Lille and Paris over recent days. The spectre of the gilets jaunes (yellow vests) anti-government protest movement four years ago looms large and tensions remain high.
“There has been a denial of democracy,” one trade unionist told Angelique Chrisafis. “Macron thinks of himself as a kind of king, Jupiter up high looking down on us. We’ve got to hold out until he listens.”
Events in Spain’s congress of deputies on Tuesday and Wednesday were less life-or-death – and a good deal more surreal. Vox’s candidate to challenge and replace Sánchez was Ramón Tamames, an 89-year-old economist, writer and former communist who enjoyed his moment in the spotlight but failed to topple the socialist-led minority government.
Vox had hoped that the motion would capitalise on public anger over issues such as Sánchez’s controversial overhaul of Spain’s sedition law, and his government’s botched sexual offences reforms, whose sentencing revisions have allowed hundreds of sex offenders to have their sentences reduced on appeal.
That was not to be. With Spain heading to the polls for municipal and regional elections at the end of May – and a general election at the end of the year – its big political players refused to take the bait. Wary of being seen to cuddle up to the far-right, the conservative People’s party (PP) chose to abstain from the vote, accusing Vox of “handing Sánchez a smokescreen for his scandals”.
Sánchez, meanwhile, embraced the opportunity to highlight his government’s achievements and to blast his opponents for their endless nostalgia. “This is a motion to stop Spain moving forwards; to make it go backwards,” said the prime minister. “In the PP’s case, that’s 10 years. In Vox’s case, that’s half a century.”
As anticipated, Vox’s attempt to bring down the government failed when the motion was put to the vote early on Wednesday afternoon. Fifty-three MPs voted in favour, 201 against and 91 abstained. »
(From the Guardian)