
Environ 3 000 personnes se sont rassemblées place Kléber dans la soirée du lundi 20 mars. Malgré un important dispositif policier, une manifestation sauvage a provoqué des dégradations. Des opposants à la réforme des retraites ont occupé un bâtiment universitaire, avant d’être évacués sans violence par les forces de l’ordre.
« Et nous, aussi, on va passer en force ! » Place Kléber, lundi 20 mars. La foule réagit à l’annonce du résultat de la motion de censure du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT). D’abord le silence de la déception. Mais très vite, le slogan principal des dernières manifestations reprend, pour répondre à ce « passage en force » du gouvernement. Le recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour adopter la réforme des retraites ne passe pas. Environ 3 000 personnes sont venues l’exprimer une nouvelle fois ce soir.

Dans le cortège qui s’élance vers la rue des grandes Arcades, une étudiante exprime sa colère :
« Notre génération n’a pas d’avenir. C’est ce qu’on n’arrête pas de nous dire. Déjà ça, ça me donne la rage. Et pour la réforme des retraites, je pense à mon père qui a 54 ans. Il est ouvrier, il trime et se casse le corps. S’il doit continuer pendant 10 ans, c’est juste dégueulasse. On a été pacifiste au début. Macron s’en foutait complètement. Le 49-3, c’est ça qui est radical. Donc nous aussi on devient radicaux. »
Un bâtiment universitaire bloqué
Prise de court par la manifestation sauvage du vendredi 17 mars, avec son lot de tags, de poubelles brûlées et ses vitrines brisées, la préfecture a cette fois déployé un dispositif policier plus important.


Les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises. Ils ont d’abord coupé le cortège en deux quai des bateliers, et tenté de disperser la foule avec de nombreuses grenades lacrymogènes. Mais les opposants, déterminés, ont continué à protester plusieurs heures dans les rues de Strasbourg, malgré de nombreuses utilisations de gaz lacrymogène.
Selon la journaliste indépendante Camille Balzinger, un manifestant a été pris de convulsions après l’utilisation de gaz lacrymogène dans l’étroite rue des dentelles bloquée par la police.
Devantures de banques taguées, vitres d’arrêts de tram et de panneaux publicitaires brisées, poubelles incendiées. Les dégradations de la troisième manifestation sauvage depuis l’annonce du recours au 49-3 sont moins importantes que celles du vendredi 17 mars, pendant laquelle les forces de l’ordre étaient moins nombreuses. Le cortège s’est dispersé aux alentours de 21h30, après une charge de la police près de la place du Corbeau.
Profitant de la manifestation en cours, des étudiants mobilisés contre la réforme des retraites ont occupé le bâtiment universitaire Escarpe sur le campus central de l’Université.

Interviewés de l’extérieur, ils affirmaient être une centaine après avoir voté en assemblée générale « pour l’occupation permanente et illimitée d’un bâtiment, jour et nuit, en autogestion, pour organiser des projections, des débats, et surtout avoir un lieu pour organiser la mobilisation ».
Évacuation par la police
Vers 23h, la police a évacué le site. L’union départementale CGT du Bas-Rhin a envoyé dans la foulée un communiqué dénonçant « l’inadmissible répression policière dont ont été victimes les manifestant.e.s ». Le syndicat exige « des explications de l’université et de son Président, sur le recours à la répression policière dans l’enceinte de l’université ». Selon l’une des étudiantes mobilisées dans le bâtiment Escarpe, les forces de l’ordre ont laissé les occupants sortir : « Il n’y a pas eu de gaz lacrymo, ni de charge ni de nasse. »
Selon la préfecture du Bas-Rhin, six personnes ont été interpellées dans la soirée du lundi 20 mars. Sur Twitter, la préfète Josiane Chevalier a condamné « avec la plus grande fermeté les nombreuses dégradations commises à Strasbourg et nombreux jets de projectiles dont ont été victimes les policiers ».
Monsieur DENEKEN agresse nos enfants, qui se fout complètement des étudiants, qui est prêt à faire détruire des salles de cours, qui envoie des brutes armées contre des enfants et qui par la suite se moque allègrement des étudiants choqués par son attitude violente et autoritaire, il s'est ouvertement moqué de l'étudiant qui l'a interpelé à ce sujet : "Oui, il y a même des morts !" a-t-il dit d'un ton narquois.
C'est maintenant au rôle des professeurs de s'unir avec les élèves et de dégager se dangereux sociopathe autoritaire qui ne supporte pas le dialogue. Au final, exactement ce qu'est un dogmaticien de base, prêt à tout pour avoir raison, se faire passer pour une personne droite (qui aurait autorité pour dicter aux autres SA morale) et surtout à masquer la vérité.
Michel DENEKEN ne veut pas le bien de nos enfants, il ne fait que se repaitre d'être président d'Université et de se sentir important.
Hier soir encore, il a montré qu'il n'est qu'une petite personne dénuée d'empathie. Le contraire d'un chrétien dans l'imitatio deo ! (lui comprendra ;) ).
Le vandalisme des installations publiques? Non, merci!
Qui paye? Nous tous!
Et pour le non respect du droit de manifester, de 99,99999% des personnes qui manifestent pacifiquement ?
Et pour le respect du travail des journalistes ?
https://mobile.twitter.com/RSF_inter/status/1638140197966626819?cxt=HHwWhoC2gZb167stAAAA
Ce processus de demander le recul des manifestants puis de gazer et / ou charger avec coups de matraque pendant le recul a été plusieurs fois opéré durant la manifestation, y compris dans des ruelles.
Il va falloir emmener des parapluies pour se protéger des projectiles envoyés par les FDO maintenant et éviter de rentrer chez soi avec le visage noirci.
C'est l'expression d'une véritable haine de classe.
"Ils sèment le vent, ils récolteront la tempête" ( sociale et inter-générationnelle) (Traduction Œcumènique de la Bible, VIIIe siècle avant J.-C)
le Livre d’Osée 8,7