
« Militants socialistes, nous refusons la division actuelle qui conduit à notre effacement »
Dans une tribune, une soixantaine de militants du PS du Bas-Rhin critiquent les choix stratégiques utilisés lors des scrutins 2021 et veulent reconstruire la fédération départementale « sur des bases saines ».
Les résultats des élections régionales et départementales s’inscrivent dans une spirale, enclenchée depuis 2015, de renoncements et d’échecs du Parti socialiste du Bas-Rhin. Le manque de démocratie au sein de notre fédération, le manque de dialogue avec nos partenaires de gauche ainsi que des prises de décision hasardeuses nous ont conduit vers un effacement progressif de l’échiquier politique local.
Le pari d’initier « l’Appel inédit », une démarche politique en dehors de nos instances démocratiques « s’appuyant sur des partis de gauche tout en voulant les dépasser », au mépris des militants socialistes, a conduit à la division du Parti socialiste dans le Grand Est et engendré une concurrence inutile et néfaste à gauche lors du scrutin des élections régionales.
Adhérer au Parti socialiste, c’est adhérer à ses valeurs, à son éthique et à son histoire. C’est aussi veiller au respect des principes démocratiques sur lequel il s’est construit. Adhérer au Parti socialiste, c’est agir collectivement pour l’intérêt général. C’est être uni avec les forces de progrès pour défendre les droits humains, le progrès social, la démocratie, le bien-être de tous, la sauvegarde des êtres humains et de la vie sur notre planète.

Comment se situent les instigateurs de la division ?
L’engagement individuel pour défendre ses convictions est respectable. Libre à chacune ou chacun de faire ce choix. Mais cet engagement doit se faire dans la clarté et en toute transparence. Pour un responsable socialiste, c’est un impératif. Force est de constater que ce ne fut pas le cas. La gauche est partie divisée aux élections régionales et le Parti socialiste du Bas-Rhin en a subi les conséquences, créant pour les concitoyens, la confusion quant à notre ligne politique, y compris pour les élections départementales où nous n’avions pas les mêmes alliances à Strasbourg et en Alsace.
Il appartient maintenant aux instigateurs de cette division d’en tirer toutes les conséquences et de s’interroger sur leurs rôles et responsabilités au sein du Parti socialiste. Ne se reconnaissent-ils plus dans nos valeurs ? Vont-ils poursuivre leur démarche expérimentale en dehors du Parti ? Il nous faut des explications.
Reconstruire notre parti
Militants socialistes, réunis au sein de la fédération du Bas-Rhin, nous souhaitons reconstruire notre fédération sur des bases saines, dans un cadre serein, où l’ensemble des territoires seront pleinement représentés, afin de proposer une nouvelle alternative à gauche et contribuer à l’élaboration d’une union pérenne, avec tous nos partenaires de la gauche et des écologistes. Nous entendons reconstruire un dialogue autour des marqueurs politiques du socialisme, de l’écologie et de la justice sociale pour offrir la vision d’une société répondant aux attentes de nos électeurs.
Cette approche implique pour les partis de faire fi de toute tendance hégémonique ou sectaire pour bâtir un contrat social qui tienne compte du nouveau contexte socio-économique et environnemental. Cela vaut pour nous, comme pour les autres formations. Les convergences qui se font jour doivent permettre de construire des ponts là où nous nous heurtions à des murs. Nous devons continuer à agir et poser les fondations d’une nouvelle gauche pour aujourd’hui et pour demain. Penser et réfléchir les futures alliances pour éviter la multitude de candidats à gauche doit marquer le point de départ d’une nouvelle ère.
Les 62 signataires
1. Eric Abbaye
2. Fabrice Abenin
3. Gianfranco Alberelli
4. Julien Altenburger
5. Khelifa Ayadi
6. Moussa Azirar
7. Martine Barber
8. François Bodein
9. Patrick Boutet
10. Perihan Can
11. Alec Cerf
12. Paul Damany
13. Ariane De Montlibert
14. Gabriel Derais
15. Nathalie Deriano
16. Angel Fabielle
17. Adrien Fischer
18. Jean-Jacques Fix
19. Camille Gangloff
20. Véronique Garsia
21. Victor Gasia
22. Jamel Hamzaoui
23. Stéphane Husson
24. Linda Ibiem
25. Nathalie Jampoc Bertrand
26. Eddy Jost
27. Djamel Kabroua
28. Françoise Kracher
29. Jean Kracher
30. Elisabeth Koonja
31. Nadir Ladouze
32. Tanguy Lars
33. Aliénor Laurent
34. Pierre Leleu
35. Nicolas Logel
36. Séverine Magdelaine
37. Jérôme Mai
38. Laurent Mai
39. Odevie Malonga
40. Aymeric Meister
41. Marie Meyer
42. Olivier Muller
43. Ali Naimi
44. Alpha Oumar Barry
45. Guillaume Parent
46. Anne Pelletier
47. Ambroise Perrin
48. Emilie Poirot
49. Mina Ratbi
50. Anais Rostaqi
51. Samantha Rudloff
52. Marc Ruhlmann
53. Edouard Steegmann
54. Olivier Terrien
55. Liliane Tetsi
56. Henri Turot
57. Volkan Tutuman
58. Marie-Odile Van de Weghe
59. Nathalie Verneau
60. Bénédicte Vogel
61. Nathalie Wald
62. Anselme Ngalatchni
Bravo à ces 62 signataires courageux. Je doute toutefois que leur initiative débouche sur des changements.
Quarante ans après, le socialisme n'est plus qu'une utopie qui s'est méchamment cassé les dents sur le capitalisme sauvage et le libéralisme. Le parti qui s'en revendique s'est éloigné de ses bases depuis belle lurette et n'est plus socialiste que de nom, gangréné par son embourgeoisement et quelques figures politiques qui ont précipité sa chute. Oui, vous savez, les cadors de cette gauche caviar plus préoccupée par le pouvoir et la façon de s'y maintenir que du sort des classes populaires, et qui régulièrement et sans vergogne viennent donner des leçons aux autres, sans jamais rien faire pour réduire la fracture, que dis-je, le fossé...social !
Flanby n'a peut être pas été le fossoyeur du PS, mais il l'aura bien enfoncé. On comprend le désarroi et l'écoeurement des vrais militants qui y croient encore et veulent se relever.
Bon courage à eux, parce que la rose et la main qui la tient sentent la merde depuis longtemps...
Quand on voit que des DSK, Royal, Hollande, Lang et consort y ont longtemps été les leaders d'opinion (et certains y sont encore), on s'interroge sur la pertinence de vouloir s'acharner à sauver un tel corbillard du naufrage.
Reposez en paix, et que la terre vous soit légère.
On sais ou cela a mené a une vengeance de la part de Syamak et d'autres vis a vis de M.Cahn et de P.Richardot avec un P.Bies qui comptais les points car il n'a pas supporté qu'on le désavoue de son association de facto avec les soit disants écolos mènés par le 1 adjoint en cours il faut dire une vérité qui gêne c'est a dire que la rancoeur la vengeance a gagné le dernières élections les régionales n'ont servi qu'a achevé le PS
https://www.dna.fr/sante/2020/03/31/6-ambroise-67-ans-retraite-on-devient-tres-vite-paresseux
ps: j'ai en mémoire la parole d'un Maire qui se montrait en photo sur son profil FB avec François Hollande et qui osa dire un jour en conseil municipal face à l'opposition qui s'était vu interdire son droit de parole dans le journal local: "vous allez arrêter maintenant avec ces histoires d'indemnités, je suis écrêté à 8 200€ net par mois, ce n'est même pas le salaire d'un cadre moyen alors..." souvenir triste d'un maire condamné 5 fois durant son seul et unique mandat !