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Trois mobilisations pour Gaza le week-end du 13 avril

Plus de six mois après le début des bombardements israéliens sur Gaza, les collectifs strasbourgeois continuent d’organiser des évènements de soutien à la population palestinienne le week-end du 13 avril.

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Trois mobilisations pour Gaza le week-end du 13 avril
Des manifestations en soutien à la Palestine ont lieu toutes les semaines depuis octobre à Strasbourg.

Malheureusement traditionnelles, les marches de soutien aux Palestiniens et Palestiniennes continuent samedi 13 avril. Depuis le 7 octobre 2023, l’État d’Israël bombarde la bande de Gaza dans laquelle sont bloqués plus de deux millions de palestiniens pour tenter d’éradiquer, selon sa communication, le mouvement Hamas, à l’origine de l’attaque en Israël. Depuis le 7 octobre, plus de 33 300 civils palestiniens ont été tués, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Deux marches, une vente d’art

À Strasbourg, deux marches sont organisées samedi 13 avril. La première, organisée par le collectif Palestine 67, partira de la place Dauphine à 14h. Les militants demandent un cessez-le-feu, l’arrêt de la vente d’armes et des sanctions contre l’État d’Israël. Surtout, ils dénoncent le « génocide » et le silence des autorités qui l’entourent.

La seconde, organisée par le collectif Strasbourg Palestine, partira de la place Kléber à 15h, samedi 13 avril. Elle prendra la forme d’une « marche blanche », sous-titrée « Gaza : Silence, on tue ! »

Le Syndicat Potentiel, une galerie située dans le quartier de Neudorf, propose une expo-vente d’art dont les bénéfices seront reversés à des structures qui se mobilisent pour les enfants de Gaza. L’organisation Culture de Palestine annonce un vernissage vendredi 12 avril à 18h. La galerie sera ensuite ouverte tout le week-end, de 10h à 18h.

Des débuts de voix contre la vente d’armes

Jeudi 10 avril, l’État d’Israël a contesté le volume de l’aide humanitaire accordée aux Gazaouis, selon un pointage des Nations Unies. Par ailleurs, l’enquête est encore en cours pour déterminer l’origine d’une frappe sur un hôpital, le 17 octobre 2023. Mardi 9 avril, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, à la tête d’une coalition avec l’extrême droite, a affirmé qu’aucune « force au monde » n’empêchera son pays d’éradiquer le Hamas, même à Rafah, à la frontière égyptienne, où sont entassés plus d’un million de personnes qui ont tout perdu dans les bombardements.

Longtemps silencieux sur les attaques israéliennes, le président des États-Unis Joe Biden a finalement appelé à un cessez-le-feu mardi 9 avril 2024. Le pays a bloqué plusieurs tentatives de résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU en faveur d’en cessez-le-feu, jusqu’au 25 mars où il s’est résolu à voter pour.

Parallèlement, la Cour de justice internationale, basée à La Haye aux Pays-Bas, auditionne des représentants du gouvernement allemand. Le Nicaragua accuse l’Allemagne de violer le droit international et la Convention contre le Génocide (dont la France est également signataire) étant donné le soutien militaire, politique et financier qu’elle apporte à l’État d’Israël. Saisie fin 2023 par l’Afrique du Sud, l’instance internationale a déjà enjoint Israël à « prévenir et punir » l’incitation au « génocide » à Gaza, le 26 janvier.

Le 5 avril, 115 députés et députées françaises ont demandé à Emmanuel Macron de cesser de vendre des armes à l’État d’Israël – après qu’une enquête du collectif de journalistes indépendants Disclose ait révélé que la France leur a vendu discrètement des équipements de mitrailleuses, fin 2023.


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