Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Municipales : Borloo lance la campagne de Loos, une « évidence » pour Strasbourg

Ce jeudi 10 avril, le patron national de l’UDI a inauguré le local de campagne du candidat centriste aux municipales de 2014 à Strasbourg, l’ex-ministre François Loos, dans le quartier des Halles. Pour Jean-Louis Borloo, la capitale européenne a besoin d’un leader « très solide », aux antipodes de son maire actuel, qui n’a pas pris position sur la fusion des collectivités.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.

Jean-Louis Borloo (UDI) inaugure le local de campagne de François Loos - avril 2013 (Photo MM / Rue89 Strasbourg)

Jean-Louis Borloo (UDI) inaugure le local de campagne de François Loos - avril 2013 (Photo MM / Rue89 Strasbourg)
Jean-Louis Borloo (UDI) inaugure le local de campagne de François Loos – avril 2013 (Photo MM / Rue89 Strasbourg)

L’angle d’attaque était clair : Roland Ries, sénateur-maire socialiste de Strasbourg, n’est pas un homme à poigne. Il n’est pas capable de jouer des coudes pour défendre sa ville, « qui régresse face à Bruxelles », d’ailleurs, il n’a même pas pris position pour ou contre le Conseil unique d’Alsace. Pour Jean-Louis Borloo, président de l’Union des démocrates indépendants (UDI), l’attitude de Roland Ries n’a pas « l’envergure » requise.

Jean-Louis Borloo critique le vote blanc de Roland Ries au référendum

Devant un parterre d’une trentaine de fidèles – les mêmes peu ou prou que lors de son entrée en campagne fin janvier – François Loos, vice-président du conseil régional d’Alsace, ancien ministre, ancien président de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), a chauffé la salle :

« Le maire sortant n’a pas de vision et un bilan à trous. (…) Le maître mot de ma campagne sera le respect. Nous sommes encore dans la phase de préparation, notre programme sera présenté à l’automne. Nos amis se rassemblent, les disputes n’existent pas, nous sommes dans la clarté et la détermination. »

Fabienne Keller « a laissé un mauvais souvenir »

Avant de voguer vers d’autres cieux (Epernay demain), Jean-Louis Borloo n’a pas manqué de faire la promo de son candidat local :

« À Strasbourg, il faut quelqu’un qui ait de l’autorité, de l’expérience et de l’humilité, quelqu’un qui soit un chef d’équipe. Et je suis navré de te le dire, François, mais tu corresponds au profil. Notre pays a besoin d’un grand maire de Strasbourg, quelqu’un de très solide sur ses pattes arrière, sur ses valeurs. (…) Et puis les anciennes maires de Strasbourg vont au Parlement européen, c’est une tradition. »

Rires dans la salle. Et voilà Fabienne Keller, pourtant « prête à reconquérir Strasbourg », rhabillée pour l’hiver. Un peu plus tard, interrogé sur la suite de la campagne et les primaires ouvertes avec l’UMP, le patron de l’UDI glisse :

« Les choses vont se faire toutes seules, il va y avoir une dynamique. François Loos est un homme de consensus alors qu’elle (Fabienne Keller) a laissé un mauvais souvenir de son passage à la mairie. François va à son rythme, il s’organise. Il a un petit déficit de notoriété qu’il va combler. Il est méthodique. Je crois aux évidences, les municipales ne sont pas une affaire d’appareils (parisiens). »

Y aller

Local de campagne de François Loos, 3 rue du Marais-Vert, dans le quartier des Halles à Strasbourg.


#élections municipales 2014

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

#françois loos#Jean-Louis Borloo#politique#UDI
Plus d'options