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Le Parc du Petit Prince racheté par un groupe polonais

Le groupe polonais Ptak a acté, lundi 3 mars, le rachat du Parc du Petit Prince d’Ungersheim. L’entreprise est également propriétaire du parc d’attraction Mandoria situé en Pologne et ouvert en 2021 qui accueille 300 000 visiteurs par an.

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Le Parc du Petit Prince racheté par un groupe polonais
Parc du Petit Prince d’Ungersheim © Parc du Petit Prince / Creative Commons

Lundi 3 mars, Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, les propriétaires de la société Aéroprince, qui détenait les actifs du Parc du Petit Prince à Ungersheim, ont annoncé dans un communiqué le rachat de l’entreprise par le groupe polonais Ptak. Les quinze emplois permanents de ce parc spécialisé dans les ballons captifs et dédié à l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry seront conservés.

Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé mais le chiffre d’affaires du parc avoisine les six millions d’euros, pour des « résultats autour de l’équilibre depuis 2017 », selon Jérôme Giacomoni dans L’Alsace.

Le nouveau P-DG d’Aéroprince et directeur du pôle loisirs du groupe Ptak, Daniel Zieliński déclare vouloir faire du Parc du Petit Prince « un lieu encore plus reconnu qui attirera des touristes du monde entier ». Avant la crise sanitaire du Covid, le parc accueillait presque 200 000 visiteurs par an. Depuis 2022, il oscille autour de 160 000 visiteurs par an, avec 30 jours d’ouverture en moins sur l’année.

Le groupe Ptak a été choisi par les ancien propriétaires et prévoit « d’investir dans le développement et la modernisation » et d’ajouter « de nouvelles attractions », tout en conservant le thème du Petit Prince. Le ballon captif, l’attraction la plus célèbre du parc, devrait être de nouveau opérationnelle à l’ouverture de la saison 2025, après une rénovation de son enveloppe.

Le rachat ne concerne pas l’hôtel Les Loges et le restaurant La Taverne, situés sur le site de l’Écomusée d’Alsace voisin. Ces deux établissements dépendent toujours de la société Opéraprince, détenue par Jérôme Giacomoni. Ce dernier assure dans L’Alsace qu’il espère trouver un repreneur également pour ces activités.


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