Poète de la récup, Christian Voltz expose à Strasbourg

Des « bonhommes », des voitures, des trains, des vélos, des oiseaux et des avions. L’exposition de Christian Voltz n’est pas sans évoquer Prévert. Ou plutôt les images que suscitaient en nous les vers de l’autre grand Jacques lorsque nous les lisions enfants. Tout dans ce fatras a autrefois été utile, utilisé, utilitaire. Tout y est devenu artistique, sans autre but que celui de rendre heureux. La récup c’est souvent ça. Un écrou devient l’œil d’un oiseau, une cuillère le nez d’un gros homme, un baril de n’importe quoi se mue en une locomotive qui nous emmènera n’importe où et ailleurs de préférence.