Habib, réfugié afghan de 21 ans, s’est suicidé dans la nuit du 24 au 25 mai. Il vivait sous une tente près de la gare. Cette tragédie est intervenue quelques semaines après la publication d’un arrêté anti-mendicité controversé. Certes les deux sujets sont différents. Mais ils se sont télescopés et répondent à une même logique : repousser la pauvreté à des endroits moins visibles de la ville.
Une manifestation pour les migrants et contre l’arrêté doivent converger samedi 8 juin à 14h, place Kléber. À l’approche des élections municipales, la question de l’accueil des migrants s’installe ainsi dans le débat public local. Gabriel Cardoen, du collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici », explique la mobilisation montante sur cette thématique : « Pour améliorer la situation, il faut d’abord la rendre visible. »
Un consensus fragile autour de l’accueil
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