Perturbations limitées pour le début de grève à la CTS les 24 et 25 décembre
L’Unsa, principal syndicat des conducteurs de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), a déposé un préavis de grève pour la période du 24 décembre au 5 janvier.
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Pierre France
Publié le ·
Imprimé le 1er novembre 2024 à 01h09 ·
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L’Unsa, principal syndicat des conducteurs de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), a déposé un préavis de grève pour la période du 24 décembre au 5 janvier pour des raisons internes à l’entreprise (voir ci-dessous).
Le , les lignes débuteront un peu plus tard qu’à l’accoutumée (6h pile) et le service se terminera à 19h comme chaque année pour le réveillon de Noël. Les lignes de tramway auront ensuite leurs fréquences habituelles d’un jour de vacances, contrairement à plusieurs lignes de bus qui verront leurs rythmes diminués (voir le tableau en fin d’article).
Le mercredi 25 décembre, jour férié en raison de Noël, le service sera limité de 6h à 20h. Les impacts seront plus fort puisque les tram E et F ne circuleront pas du tout. Trois bus qui circulent les jours fériés verront leur desserte diminuée en cours de journée (10, 15 et 70) voire annulée.
Le syndicat estime que le « contrat de performance », qui contraint la CTS à réaliser six millions d’économies en deux ans sur 127 millions de budget, pèse trop sur les conditions de travail des salariés et des conducteurs en particulier.
Le syndicat dénonce que l’organisation de la charge de travail augmente les amplitudes horaires, empêche les salariés de connaître leur planning suffisamment à l’avance et de prendre leurs congés.
L’Unsa indique avoir déjà fait remonter à la direction ces faits lors de six alertes en deux ans. Il s’en est suivi des « groupes de travail » mais dont les conclusions et les effets se font attendre, selon le syndicat qui met en avant des épuisements et des découragements parmi les salariés.
La direction réplique, en affirmant que les conducteurs ont déjà pu prendre « la quasi-totalité des congés auxquels ils ont droit », soit un nombre moyen de 32,1 jours de congés par personne. « La pose de jours supplémentaires et ponctuels est, certes, rendue difficile par le niveau actuellement élevé de l’absentéisme », reconnait un communiqué.
La direction estime que ce mouvement vise en fait à « prendre des « congés » supplémentaires au détriment [des] clients », ce qu’elle « refuse de cautionner ».
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