Décidément, le groupe belge Punch est le chevalier blanc de l’économie alsacienne ! Après avoir repris début 2013 l’ancienne usine General Motors de Strasbourg, et maintenu un millier d’emplois industriels, Punch annonce ce mardi la reprise d’un autre fleuron alsacien en péril, l’usine de Steelcase à Wisches. Fin juin, le groupe américain d’ameublement des entreprises avait annoncé vouloir se défaire de sa dernière usine alsacienne pour réorienter sa production vers des filiales en République Tchèque et en Espagne, provoquant la stupeur puis la colère parmi les familles des 211 employés et de la cinquantaine d’intérimaires qui en dépendent. Ces derniers ont d’ailleurs créé une page Facebook pour rendre compte des événements.
Dans son communiqué, Punch annonce qu’il garantit l’emploi et l’ancienneté des 211 salariés concernés et qu’il proposerait “sur la base du volontariat” à une partie d’entre eux d’intégrer son usine de fabrication de boîtes de vitesses automatiques à Strasbourg. De son côté, Steelcase précise que le groupe s’engage à rester client de l’usine de Wisches pendant “une période transitoire” et à octroyer à Punch une aide financière de 20 millions d’euros. Steelcase espère économiser 10 millions de dollars par an après cette fermeture. Le groupe a fermé son usine historique de Strasbourg (Strafor) en 2005 et son site de Marlenheim en 2010.
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