Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) désignent des zones où se concentrent les problématiques liées à la pauvreté des ménages. Après bien des tâtonnements, c’est d’ailleurs le seul critère qui a été retenu pour les créer : une certaine concentration de foyers aux revenus inférieurs à 11 250 euros par an (12 800€ dans l’Eurométropole), dans des quartiers de plus de 1 000 habitants, eux-mêmes dans des agglomérations de plus de 10 000 habitants.
Une fois identifiés, ces quartiers qui remplacent les anciennes Zones urbaines sensibles et Quartiers en contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) bénéficient de toute une série d’aides publiques, en provenance des collectivités locales mais surtout de l’État : exemptions de charges et d’impôts pour les entreprises qui s’y établissent, crédits supplémentaires pour les programmes d’insertion et d’éducation, etc. Le « contrat de ville 2030 » de la Ville de Strasbourg réunit 42 partenaires, dont l’Éducation nationale, la Direction régionale des affaires culturelles, la Caisse d’allocations familiales, tous appelés à faire plus d’efforts dans ces quartiers.
Tous les QPV strasbourgeois conservés
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