Huit véhicules de la police nationale sont stationnés devant le lycée Fustel-de-Coulanges de Strasbourg jeudi 11 septembre. Cinq des agents présents sur place s’approchent d’un groupe d’une vingtaine de jeunes. « On est là pour les dissuader. Il ne faut pas qu’ils retentent de mettre des barrières devant les portes », lâche un policier. Le matin même, les forces de l’ordre étaient intervenues avant le début des cours pour empêcher un blocage. Deux personnes, une lycéenne et une étudiante, ont été interpellées et placées en garde à vue.
La veille, mercredi 10 septembre, journée d’actions du mouvement Bloquons tout, la police a également empêché trois blocages, aux lycées Fustel-de-Coulanges, Pontonniers et Marie Curie. Face à des jeunes qui n’ont pas accepté de se pousser devant le lycée des Pontonniers, un agent a fait usage de gaz lacrymogène. Des jeunes filles et garçons se sont retrouvés à terre à ce moment là, sans parvenir à bouger et à ouvrir les yeux, avant de se relever péniblement, aidés par leurs amis. Au total, dans la matinée du 10 septembre, quatre élèves ont été interpellés et placés en garde à vue.


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