« Que faut-il faire pour que ça n’arrive pas chez nous ? » L’inquiétude est vive. Et la colère, sourde. Jean-Jacques Greiner est Mulhousien. Mais il a suivi l’explosion de Beyrouth le 4 août 2020 à la télévision avec émotion. Et crainte. Avec des amis et d’autres habitants de la région, ils ont fondé le Collectif du 26 septembre Sud Alsace, un an après l’incendie de Lubrizol, près de Rouen. Ils savent que près de chez eux, à Ottmarsheim, il y a aussi un risque explosif lié aux nitrates d’ammonium. Ils désespèrent de le voir pris au sérieux un jour.

À Beyrouth, l’explosion de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium pur, entreposées sans précaution dans un hangar du port, a tué 204 personnes et blessé 6 500 autres. À Ottmarsheim, le hangar de la Coopérative Agricole Céréalière (CAC) stocke jusqu’à 3 600 tonnes de nitrate d’ammonium azoté à 27%.
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