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Sammy Decoster et Palatine à Django vendredi : une scène française amoureuse de l’Amérique

Deux groupes français se partagent l’affiche à Django ce vendredi. Entre chanson française et musique américaine, Palatine et Sammy Decoster installeront une ambiance vintage et incandescente pour présenter leurs nouveaux albums.

Son

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Sammy Decoster et Palatine à Django vendredi : une scène française amoureuse de l’Amérique

La chanson en français a actuellement le vent en poupe, au point de faire renaître le principe de « nouvelle scène française ». Eddy de Pretto, Thérapie Taxi, Clara Luciani, Roméo Elvis, Corine, The Pirouettes, Aloïse Sauvage,… Ils mixent les genres et sont matraqués sur les ondes, effaçant les frontières entre pop et hip-hop à grands coups de com’, sans pourtant s’aventurer très loin. D’autres, en revanche, on fait le choix de lorgner du côté de l’Amérique.

Des univers musicaux et visuels

Ceux-là puisent dans le rock, le folk, voire l’americana, et seront à l’espace Django le vendredi 30 novembre pour un co-plateau. Sammy Decoster et Palatine ont en commun de puiser leurs influences outre-Atlantique, dans une époque révolue, et de les mêler au français et au monde actuel. Un bel équilibre trouvé, qui montre leur talent d’équilibristes, car ils jonglent également dans leurs sets entre les énergies électrique et acoustiques, et dans leurs identités entre esthétique sonore et artworks affirmés.

C’est qu’au sein de Palatine, on trouve Vincent, le chanteur, guitariste, également pro de l’animation et du graphisme. C’est lui qui a construit l’identité visuelle du groupe, qu’il fait évoluer au même rythme que sa musique depuis la sortie de leur EP Baton Rouge il y a deux ans, jusqu’à Grand Paon de Nuit, le premier album. Avec Jean-Baptiste, Adrien et Toma, ils y construisent leurs morceaux comme autant de vagues musicales, un peu nonchalantes, un peu romantiques, qui toujours viennent séduire et faire planer.

L’évanescence vintage de Sammy Decoster

Sammy Decoster a émergé il y a un peu plus longtemps, puisque son premier album Tucumcari est sorti il y a déjà 9 ans chez Barclay. À l’époque, il se construit très vite une réputation de « troubadour de western français. » Malgré les attentes, il préfère alors prendre la tangente, aller à son rythme, s’installer dans les montagnes, faire deux enfants, avant de se replonger dans son projet. Un road trip dans le désert et voilà qu’il compose Sortie 21, un album doux, chaud, évanescent que plus personne n’attendait. Ça a l’apparente légèreté d’une bulle de savon qui virevolte au soleil, le grain d’un vieux film en super 8, l’odeur du sable chaud. Une échappée ensoleillée en plein mois de décembre.


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