
Après deux années chaudes, la moitié des arbres de la région manque d’eau, plus qu’après la canicule de 2003. Une des pistes serait de changer les espèces qui peuplent les forêts.
Les arbres du Grand-Est se parent de couleurs d’automne. Seulement, en cet été 2019, ce phénomène n’a rien à voir avec un changement de saison. Les forêts meurent de soif. Selon Rodolphe Pierrat, adjoint au directeur territorial Grand Est de l’Office National des Forêts (ONF), « 50 à 60% de la surface des forêts du Grand Est est impactée, dont 20 à 30% durablement ».
Les arbres en “stress hydrique”
L’Office National des Forêts
L’Office National des Forêts (ONF) est un Etablissement public à caractère Industriel et Commercial (EPIC). Il gère les forêts publiques françaises pour l’État, soit 25% des forêts de France. Dans le Grand Est, la proportion est inversée : 58% des forêts sont publiques et même 75% en Alsace. Au total, l’ONF s’occupe ainsi d’un hectare sur 5 du territoire du Grand-Est La section Grand-Est représente un tiers de l’activité nationale.
Météo France indique qu’en 2018, la pluviométrie a été « déficitaire de 10 à 20% le long des frontières du Nord et du Nord-Est, et jusqu’à 25 à 30 % en Alsace, Lorraine et Franche-Comté qui ont connu une sécheresse record au cours de l’automne ».
Schématiquement, pour assurer son activité métabolique, l’arbre associe du dioxyde de carbone (CO2) à de l’eau pompée directement dans le sol avec ses racines. Pour gérer la chaleur, l’arbre fait comme nous : il transpire. Il absorbe de l’eau qu’il rejette dans l’atmosphère pour diminuer la température autour de lui. Mais si le sol vient à manquer d’eau, il va dans un premier temps cesser ses échanges avec l’atmosphère, explique Rodolphe Pierrat :
« Cet arrêt de la transpiration va poser problème s’il dure trop. Si on cumule sécheresse et canicule pendant trop longtemps, non seulement l’arbre ne pourra plus transpirer mais en plus il ne pourra plus évacuer la chaleur. Les feuilles vont d’abord bronzer et finir par brûler : elles vont complètement dessécher. »
Ce phénomène est appelé « stress hydrique ». Dans cet état, les arbres ne peuvent plus compenser le manque d’eau. Des ruptures vont se créer. « On appelle ça des embolies », précise Rodolphe Pierrat. Conséquence : des feuilles voire des branches de l’arbre vont sécher. En fonction des essences – selon si elles sont plus ou moins résistantes – cela peut entraîner la mort des spécimens les plus faibles, faute de pouvoir gérer l’excès de chaleur, l’absence d’eau et de pouvoir assurer son métabolisme primaire.
L’état des forêts du Grand-est est la conséquence directe du manque de pluie et de l’intense chaleur de l’année 2018. Des conditions qui se répètent en 2019 avec une canicule dès juin, « du jamais vu » aussi tôt dans l’année selon Rodolphe Pierrat. « On peut imaginer que des arbres qui ont déjà été frappés mais qui ont survécu en 2018, vont mourir cette année ». Pour l’ONF, le phénomène est encore plus marqué qu’en 2003. Si l’indice de canicule était fort, avec une sécheresse marquée, les années précédentes n’étaient pas « défavorables ». Le contexte actuel est différent :
« L’année 2018, sur les 60 dernières années, c’est celle qui combine le nombre de jours cumulés de sécheresse le plus important et l’intensité de chaleur la plus importante. Et à cela s’ajoutent les années 2015 et 2016 qui n’étaient pas favorables non plus. On est sur une succession d’années sèches. »

D’autres parasites pullulent
Le manque d’eau additionné à la chaleur entraine également la prolifération d’un champignon, qui menace particulièrement les pins :
« Le développement du sphaeropsis sapinea n’est pas lié à l’humidité, il prospère après une période de canicule. Ce champignon provoque le rougissement des aiguilles. D’habitude c’est sur une partie du feuillage et l’arbre s’en remet mais là, c’est la totalité du pied qui rougit ce qui va provoquer la mort de l’arbre. »
Un autre parasite, le scolyte, se complaît dans ce climat. Cet insecte s’attaque notamment aux épicéas. Il creuse des galeries sous l’écorce des conifères, empêchant la sève de circuler et pouvant entrainer la mort de l’arbre.
D’ordinaire, les dégâts sont disséminés et les capacités de défense de l’arbre suffisent à combattre les scolytes. Mais si ces coléoptères sont particulièrement virulent, c’est parce que les arbres sont affaiblis et ne peuvent plus rivaliser face à leur nombre :
« Avec la sécheresse et l’affaiblissement des arbres, la population de scolyte va se développer jusqu’à un seuil épidémique. Elle va arriver à un tel niveau qu’elle va devenir capable d’attaquer des arbres sains. C’est ce qui s’est passé en 2018. On a eu trois générations des scolytes en même temps, ce qu’on avait jamais rencontré auparavant. »

L’ONF estime à 400 000 m3 le volume d’épicéas attaqués en 2018 dans le Grand Est. Fin avril 2019, le taux d’épicéas « scolytés » en France était estimé à 50%, contre un taux habituel de 15%.
L’épidémie de scolytes a gagné le quart Nord-Est des forêts françaises, ce qui inquiète particulièrement les producteurs du bois et leur filière. Les arbres scolytés sont abattus pour éviter la prolifération, mais le bois malade a moins de valeur et reste difficile à revendre sur un marché déjà saturé.

Une sélection naturelle accélérée
Rodolphe Pierrat désigne un phénomène « silencieux » par rapport à la tempête de 1999 où « d’un seul coup, 140 millions de m3 étaient tombés au niveau européen ». Or, la crise actuelle est comparable puisqu’en Europe, c’est 120 millions de m3 de bois vont devoir être abattus prématurément pour des raisons sanitaires. « C’est plus progressif mais on estime qu’on est quasiment au même niveau de dégâts », alerte-t-il.
« On se retrouve avec des surfaces en coupe rase ou avec des grosses éclaircies en forêt donc on aura besoin de reconstituer la forêt, permettre son renouvellement. »
Conséquence, l’ONF sélectionne les arbres ni malades, ni desséchés pour qu’ils se reproduisent grâce à leurs graines. Mais cela pourrait ne pas suffire :
« L’adaptation des forêts au changement climatique est une problématique. D’une part, on doit avoir conscience que les températures ont augmenté et vont encore continuer à augmenter. On est au-delà des scénarios les plus pessimistes. Pour autant, la forêt a des capacités d’adaptation. Les essences d’arbres en plaine d’Alsace ne sont pas les mêmes qu’en haut du massif des Vosges. Mais la question est : est-ce que cette capacité d’adaptation est aussi rapide que l’évolution des conditions climatiques ? »
L’ONF compte accélérer cette adaptation. Elle projette d’introduire de nouvelles essences provenant des forêts de l’Aude, de Corse, du versant espagnol des Pyrénées, voire des espèces venues de Turquie comme le sapin Bornmuller, plus adapté à la sécheresse que le sapin des Vosges. « C’est ce qu’on appelle la migration assistée : introduire de nouvelles provenances pour accélérer ce qui se ferait naturellement mais sur un pas de temps beaucoup plus long », explique Rodolphe Pierrat.
Mais l’inquiétude à long terme demeure, car un arbre planté aujourd’hui sera récolté au mieux dans 25 ans pour des peupliers, 50 ans pour certains sapins, et jusqu’à 200 ans pour un chêne Sessile. « Mais qui sait quelles seront les températures dans 200 ans ? », interroge le spécialiste.
Les forets de conifères évaporent deux fois moins d’eau donc apportent deux fois moins de pluies et donc brulent tous les étés …
On ne plante surtout pas de conifère en Afrique !
Les forets utilisent 70% des pluies et en infiltrent seulement 30%, comme on a défriché pour cultiver on a coupé ce cycle l’été : pas d’évaporation = pas de pluie ! En végétalisant un maximum de surfaces l’été on va rétablir le cycle ! A surface égale, un champs irrigué l’été évapore autant d’eau qu’une foret de feuillus et champs irrigué ne pourra JAMAIS utiliser plus d’eau l’été qu’il n’a reçu l’hiver !
l'IRSTEA vient d'admettre une erreur qui prête à confusion dans la représentation du cycle de l'eau (https://www.irstea.fr/fr/toutes-les-actualites/eaux/nouvelle-representation-cycle-eau)
« Hormis les activités humaines, d’autres importantes inexactitudes existent sur ces représentations, poursuit Gilles Pinay. Notamment, la plupart des pluies que l’on reçoit sur Terre ne vient pas directement de la mer, comme le laissent croire les représentations actuelles. Les deux-tiers sont en fait dues à de l’évapotranspiration par les plantes et les sols, ce qui génère de la vapeur qui est poussée par le vent vers d’autres bassins versants où l’eau retombe. Il est important de comprendre que l’eau pompée par les arbres n’est pas « perdue » mais en partie redistribuée. Cela peut avoir une influence sur la manière dont sont appréhendés les enjeux d’utilisation des terres ».
Le bilan hydrique de la végétation est toujours positif, mais il est proportionnel : moins vos plantes vont évaporer d'eau moins vous aurez de pluie … On a besoin de pluie régulière l'été donc il faut une végétation vivante et massive l'été sur un maximum de surfaces (villes et campagnes) .Présenté comme cela, l'irrigation n'est plus un problème mais devient la solution, quand vous donnez 2 litres d'eau à une plante vous en récupérez 3 sous formes de pluie, vous évacuez la chaleur et vous pompez du carbone ... exactement ce dont nous avons besoin ...
Prenez les chiffres de de l' ONF, de l'INRA et de la FAO, à surface égale une foret de feuillus consomme 5000 m3 à l'hectare (500mm de pluie, 70% des pluies) ,
Il est urgent de changer de point de vue, les plantes ne consomment pas d'eau elles apportent des pluies dans un rapport 2/3 1/3.
Puis je garantir le fléau sécheresse pour ma sapinière et mon bois.
Avec mes remerciements
L’ONF a toujours privilégié la plantation d’arbres « à rendement », d’où la présence de sapins douglas en France alors qu’il s’agit d’une espèce originaire de la côte pacifique d’Amérique du Nord, où il pleut abondamment. Un douglas a besoin, idéalement, de 800 à 1200 ml de précipitation annuelle. Sachant que la moyenne française se situe autour de 450 ml et que même les vallées vosgiennes se situent autour de 800ml, pas étonnant qu’ils souffrent de la sécheresse. C’est avant tout un choix économique qui a ses conséquences, quelques générations plus tard (rappelez-vous qu’un arbre planté arrivera à maturité à peu près quand les enfants de vos enfants seront à peine nés).
Pour ce qui est de l'exploitation des forêts : après la pollution de l'air, des océans, la merde dans nos assiettes, le prochain scandale environnemental à venir concerne peut-être nos forêts (je parle de la France, il est vrai que c’est déjà pire dans certains autres pays) avec l’industrialisation sylvicole et après les Landes, le Morvan et les Ardennes, le massif des Vosges est le prochain sur la liste. Pourquoi?
Aspect environnemental : on croit qu'on se balade en forêt mais non, il s'agit de plus en plus d'un "désert vert" soumis à la monoculture industrielle puis à la coupe rase. Une grande partie des forêts française est constituée...d'une seule essence d'arbres qu'on plante et qu'on abat d’un coup au bout de 35 ans, soit à peine le temps de "l'adolescence" des arbres, qui ont bouffé du CO2 pour grandir mais qui qui sont trop jeunes pour le restituer correctement. Et bien sûr la biodiversité disparaît car il faut que tout ça soit « propre ». Voilà pour l'intox du marketing du genre "pour chaque rouleau de PQ acheté nous plantons un arbre". Vous plantez du bois, pas de la biodiversité.
Aspect sanitaire : monoculture industrielle signifie propagation des parasites et épandages à tout-va, notamment avec l’augmentation des périodes de sécheresse. Les insecticides interdits ou suspects dans l'agriculture sont encore massivement répandus dans nos forêts: "Round-up", "Gaucho", etc, avec par endroits six fois plus de produits toxiques par hectare que dans un champ de maïs ou de tournesol (source : livre mentionné plus bas).
Aspect économique de la « mondialisation heureuse » : d'une part la France exporte du bois de chêne et de hêtre en Chine (qui nous les revend après plus-values sous forme de meubles...) mais elle continue de construire des centrales électriques et de gigantesques usines à pellets qui dévorent des millions de tonnes de bois au point qu'on importe du bois du Canada (forêt boréale!) ou du Brésil (forêt primaire!). La centrale de Gardanne (13) brûle 55% de bois canadien et en Angleterre une centrale "consomme" chaque année l'équivalent de 120% de la forêt britannique.
Aspect énergétique : produire des forêts entières puis les couper et les brûler sous forme de pellets pour en faire de l'énergie est absurde, il y a plus d’énergie grise dépensée dans le processus que de rendement final ! C’est comme l’intox du « bio-carburant » à l’éthanol, avatar de l’agrobusiness. Ici c’est pas bio non plus et c’est le « sylvo-business » à l’œuvre.
Aspect social : ces dix dernières années il y a eu proportionnellement plus de suicides de bûcherons que chez France Télécom. Les salariés de l'ONF disparaissent pour laisser la place à des "autoentrepreneurs" qui doivent parfois acheter eux-mêmes leur matériel. La surexploitation des forêts se fait maintenant au joystick avec d'énormes engins qui détruisent tout sur leur passage ou dans d'énormes scieries déshumanisées.
Et bien sûr aspect esthétique :certes il n’y a plus de forêts originelles en France depuis longtemps, mais ça vous plairait de vous balader dans un "champ d'arbres" industriel ? Pensez-y la prochaine fois que vous irez randonner…. et quand vous irez voter. Et non je ne m’égare pas par rapport à l’article: y pas que le climat, les problèmes sanitaires de la forêt en tant que milieu sont forcément liés au mode d’exploitation commerciale des arbres qui y poussent.
Et si vous voulez lire un magnifique roman à ce sujet, vite, courez acheter le dernier Prix Pulitzer, « The Overworld » de l’écrivain américain Richard Powers, traduit en français sous le joli titre de « L’Arbre-Monde ». Vous ne regarderez plus les forêts de la même façon !
[Sources de mes commentaires, à lire "Main basse sur nos forêts", voir ci-dessous, lien sur France Cul]"
https://www.franceculture.fr/oeuvre/main-basse-sur-nos-forets
Les espèces qui souffrent actuellement de la sécheresse sont l'épicéa, le sapin pectiné, le hêtre, le pin sylvestre, le charme. Ce sont des espèces dites autochtones, c'est à dire naturellement présente depuis longtemps. Le douglas ou sapin de douglas dont vous parlez est en effet une espèce nord-américaine introduite en Europe depuis plus de deux siècles mais de manière plus importante sur les dernières décennies. Cet espèce résiste mieux à la sécheresse que le sapin pectiné et est moins impactée. Sa présence est minoritaire dans les forêts publiques du massif vosgien hormis quelques secteurs reboisés avec cette espèce en lien avec la déprise agricole le plus souvent. Comme pour le sapin pectiné, il existe différentes provenances car l'aire du Douglas est très grande allant de secteurs très arrosé (Façade pacifique du Nord des Etats-Unis) à des secteurs plus secs (Californie 500-600mm).
Dommage de demander le seul point de vue de l'ONF, et pas des naturalistes de terrain comme Alsace Nature. Ce que ne vous dit pas ce monsieur, c'est que l'ONF a de moins en moins de pouvoir sur les forêts, ce qu'on a pu voir cette semaine avec les articles sur les schémas départementaux sur la gestion cynégétique. Ces schémas sont essentiellement définis par les chasseurs, l'ONF et les naturalistes étant en minorité dans les instances décisionnels. Du coup, les chasseurs favorisent l'engrainage, qui en nourrissant les animaux, fait exploser leur natalité, ce qui nuit au bon développement des forêts alsaciennes, dont les sols sont labourés par les sangliers et les jeunes pousses dévorés par les chevreuils. Et comme leur natalité explose, les chasseurs sont légitimés dans leur rôle et sont renforcés dans leur pouvoir de déterminer l'avenir (ou plutôt l'effondrement) des forêts alsaciennes.
Je confirme que la baisse des densités de grands herbivores et des populations de sanglier est nécessaire et prioritaire pour favoriser l'adaptation des forêts au changement climatique. En effet pour pouvoir s'adapter, la sélection naturelle doit s'opérer parmi les jeunes individus avec ces conditions climatiques changeantes. Hors cette sélection ne s'opère pas sur une grande partie du massif faute de candidat puisque l'excès de sanglier et de grands herbivores ne permet plus à la végétation naturelle de s'exprimer pleinement.
https://www.youtube.com/watch?v=ohU1tEwxOSE
Encore du catastrophisme à la Greta Thunberg ? Phénomène irreversible ? Qu'est ce qu'on en sait ?!
Je pense simplement qu'il tente d'alerte sur les conséquences de comportements humains irresponsables.
Je fais du vélo, je voyage en avion et je consomme des produits manufacturés sur toute la planète. Je mange bio parfois et j'ai autre chose à faire que de me préoccuper de la planète. Lorsque des libéraux ont décidé un jour que pour faire plus de profits qu'il fallait que la masse consomme plus et augmenter les marges pour plus de profits en produisant au plus offrant, je n'ai rien demandé. Lorsqu'ils ont encouragé l'immigration pour faciliter le dumping social et détourné les regards de leur pratique, on ne m'a pas consulté.
Donc que des gens "élus" s'occupent de relocaliser et encourager le télétravail ca sera déjà un bon début (je n'y crois pas du tout alors rêvons...). Mais comme dit l’article, « On est au-delà des scénarios les plus pessimistes », catastrophisme à la greta Thunberg qui ne mène à rien. Ca fait 20 ans qu’on nous rabâche que si on fait rien dans les 5 ans, c’est irrémédiable. Bon ben ca y’est c’est acté, c’est irrémédiable ? c’est ca ?
Vous croyez aussi au père noël peut etre ?
Sinon le libre de pablo Servigne. "Comment tout peut s’effondrer : petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes"
Sinon une de ses dernière interviews.
https://www.youtube.com/watch?v=gJckUccWZ9Y
Mais tout va bien, continuons à voyager en avion, acheter des SUV, acheter des produits qui viennent de l'autre bout du monde, construire un GCO, ...
Nous sommes tous dans un TGV qui va foncer dans un mur. Même si cette réalité fait peur, il faut l'accepter.
À défaut d'avoir à vos côtés un correcteur professionnel, ce qui il y a quelques années encore était une évidence dès qu'on produit de l'écrit (je suppose que vous avez l'aide de techniciens informatiques, n'est-ce pas ? Et que vous payez vos ordinateurs ! Mais payer un correcteur, ça non, c'est bien trop cher !), vous ne pourriez pas au moins vous offrir un logiciel ?
Ce n'est pas pareil, ça ne fait pas le même travail loin de là, mais au moins ça vous éviterait ce genre de fautes grossières, et qui ont tendance à se multiplier ! Pas seulement chez vous, un peu partout, mais aussi chez vous.
Par contre, votre long commentaire moralisateur l'est un peu moins. Surtout sachant que vous n'apportez aucune contribution financière à Rue89... qui permettrait peut-être financer l'achat d'un logiciel. ;-)