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À Schiltigheim, manifestation des salariés de Bio-Rad vendredi 23 avril

Les salariés du site de Bio-Rad à Schiltigheim appellent à manifester devant la mairie de la ville, vendredi 23 avril à 14 heures. Ils plaident pour de meilleures conditions de départ après l’annonce de la fermeture du site.

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À Schiltigheim, manifestation des salariés de Bio-Rad vendredi 23 avril

Les salariés de Bio-Rad appellent au rassemblement devant la mairie de Schiltigheim, ce vendredi à 14 heures. Ils protestent contre les conditions de départ après la fermeture du site de Bio-Rad, installé depuis le début des années 2000. Les manifestants arpenteront les rues de Schiltigheim, de la place de la mairie jusqu’au jardin de la Résistance.

Cette manifestation intervient plus de deux mois après l’annonce du plan social. Par cette action, les salariés espèrent provoquer le soutien des représentants politiques locaux. Rien que dans la ville alsacienne, 110 personnes vont perdre leur emploi courant 2022.

Résignés quant à leurs chances de sauver le site alsacien, les salariés se mobilisent pour un plan social plus favorable. « La direction nous propose 1500 euros par années d’ancienneté, en plus de l’indemnité légale », se désole Franck Muller. L’élu au conseil social et économique de l’entreprise poursuit : « Nous ce que l’on demande, c’est l’équivalent de 0,6 mois de salaire par année d’ancienneté ». Franck Muller garde espoir : « Tout doucement, la direction à l’air de glisser vers des indemnités de départ plus généreuses. »

Plan de délocalisation d’ampleur

La recherche et développement représente un tiers des salariés de Bio-Rad à Schiltigheim. Cette partie de l’activité du groupe américain sera délocalisée à Hercules, près de San Francisco. La ligne de production qui représente deux tiers des postes schilikois sera transférée à Singapour.

Bio-Rad produit des équipements pour les professionnels de santé. L’entreprise s’est lancée en 2021 dans un vaste plan de délocalisation qui ne concerne pas que l’Alsace. L’usine de production de Roanne (Loire) et les services de management de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) figurent aussi parmi les sites menacés. Au total : 280 personnes sont susceptibles de perdre leur emploi en France.


#plan social

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