
Stocamine : malgré 98% d’avis négatifs, l’enquête publique donne un avis favorable au confinement
La préfecture du Haut-Rhin a publié mardi 7 juillet le rapport et la conclusion de la commission d’enquête publique sur le projet de confinement des déchets industriels ultimes de Stocamine. Elle donne un avis favorable avec réserve, malgré une très large majorité d’avis négatifs.
« Les avis favorables au projet se comptent sur les doigts de la main. » Cette phrase est écrite dans le rapport de la commission d’enquête publique du projet de confinement des déchets de Stocamine publié ce mardi 7 juillet sur le site de la préfecture du Haut-Rhin. L’État projette d’enfouir 42 000 tonnes de déchets industriels contaminés à l’arsenic, au cyanure ou encore à l’amiante dans cette décharge souterraine située à Wittelsheim, près de Mulhouse.
97,9% des 1 571 contributions à l’enquête étaient défavorables au projet. Parmi elles, 981 consistaient en la reprise d’une pétition contre Stocamine. Les opposants estiment que l’enfouissement est trop risqué puisque la décharge souterraine se trouve sous la plus grande nappe phréatique d’Europe occidentale, et que ce protocole amènera un jour à une pollution de la réserve d’eau potable. Mais la commission d’enquête a tout de même rendu un avis favorable au confinement, avec des réserves.
« L’état du site ne permet pas un déstockage »
Les commissaires enquêteurs, présidés par Thierry Tournier, ont reconnu que la meilleure solution serait « la suppression de la source de pollution », soit le déstockage des déchets que demandent les écologistes. Ils ont aussi souligné qu’ils « comprennent la défiance de la population » vu que le projet était présenté comme provisoire au départ.
Mais en se basant sur des observations réalisées par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) lors d’une visite le 10 février 2023, ils estiment que « l’état du site de stockage ne permet pas un déstockage des déchets dans un laps de temps compatible avec l’impérative nécessité de réaliser un confinement dans de bonnes conditions ».
Le BRGM a affirmé que les conditions n’étaient plus réunies pour un déstockage vu le niveau d’ennoyage des galeries et le résultat de « l’endoscopie des piliers », qui mettent en évidence une dégradation de la stabilité des ouvrages. C’est en partant du principe que le déstockage n’est plus faisable que les commissaires enquêteurs donnent un avis favorable et concluent que la meilleure solution est de limiter au maximum la source de pollution en réalisant le confinement.
De nombreuses réserves
Ils émettent tout de même des réserves et formulent six demandes dont « compléter le dispositif de mesure de l’ennoyage de la mine », « compléter les dispositions relatives aux restrictions d’usage » de l’eau et « à la mémoire du site ». En effet, Stocamine pourra polluer la nappe phréatique pendant des milliers d’années, ce qui nécessite que les générations futures connaissent cette source de pollution.
En se basant sur une modélisation mathématique de l’Ineris, l’État et les Mines de potasse d’Alsace (MDPA), gestionnaires de Stocamine, estiment que cette contamination sera très faible et ne menacera pas l’eau potable. Mais les opposants au projet, notamment des scientifiques, considèrent au contraire que de nombreuses lacunes persistent dans le dossier et prônent un déstockage le plus important possible des déchets pour préserver la nappe.
Résultat de recherche avec les deux itérations "Stocamine" + "bioaccumulation": Zéro occurence.
Et aucune des parties "pro" et "anti" sur ce dossier n'en parle. La raison est simple: C'est totalement HORS SUJET.
Pour ce qui est de comprendre le rapport avec le sujet : certains composés s'accumulent dans le corps, pouvant affecter à des degrés divers l'organisme. Ce phénomène est particulièrement important pour les espèces en haut de la chaîne trophique (exemple : vautour dans l'espace indo pakistanais qui se sont écroulé de 80% (99%?) du fait du diclofenac.
C'est un cas d'école, avec une molécule facilement identifiable.
L'effet peut être le même lorsque qu'une multitude de molécules (des déchets toxiques par exemple) s'ajoutent à la soupe qui existe déjà.
C'est le même principe que le fait de fumer si vous préférez. Il n'y a pas que la nicotine à prendre en considération.
Les seuils de toxicité sont régulièrement dépassés, y compris dans les nappes phréatiques. Lorsque cela devient ingérable légalement, les seuils sont rehaussés (que cela soit au niveau de l'agence européenne ou française).
Si vous avez envie de comprendre les mécanismes, vous pouvez apprendre ce qu'est une cellule, le fonctionnement de la chaîne mitochondriale et regarder quelques vidéos de vulgarisation scientifique sur ce qu'est une chaîne trophique et pourquoi cela se bioaccumule.
Risque = danger x exposition.
Même si l'eau souterraine était polluée, cela n'aura aucune influence sur les eaux de surface.
Faites le savant, curieusement, les opposants n'intègrent pas votre science. Il y a une bonne raison à cela.
Il n'y a rien de savant dans ce que je dis c'est accessible dès le bac ce que j'ai écrit !
Bon je vous laisse dans votre enfermement.
Si le sujet vous intéresse sérieusement un jour, faites un tour dans les laboratoires de recherche, le liec de Metz par exemple
Espérons qu'un jour une loi sérieuse sur l'ecocide frappée d'intérêt général supérieurs avec effet rétroactif soit votée.
Que les coupables payent.
Savez--vous de quoi vous parlez?
Quel rapport avec le sujet traité?
Il suffit pourtant d'une simple recherche avec le mot clé "bioaccumulation" dans Google avant de s'énerver pour rien pour comprendre le sens d'un commentaire.
D'autres questions ?
Argument d'autorité? Je sais quand même faire une recherche sur google.
Et si je vous demande le rapport avec le sujet traité, c'est parce je ne vois pas bien comment vous pouvez parler de bioaccumulation quand le risque de fuite concerne seulement les eaux souterraines (donc pas d'exposition de la flore et faune sauvage).
Pourquoi donc esquiver ainsi de répondre calmement à la question posée d'un ton si condescendant?
Ce sujet est un serpent de mer, chaque ministre accorde une enquête publique, non engageante, qui revient à un simulacre de démocratie, mais dans les faits la décision est prise depuis longtemps et a peu de chances de changer. D'autant que chaque mois qui passe donne malheureusement plus de crédit aux partisans de l'enfouissement définitif puisque oui, l'accès se complique...
Appeler ALsace-Nature, lutter !
Pitié...
Patricia
Honte par avance à cette frange minoritaire de décideurs nuisibles qui vont à présent, par un tampon et leur griffe, acter la mise en péril dramatique de la plus grande nappe phréatique d’Europe et les conditions de notre vie future.
L’humain est décidément la pire espèce vivante sur cette planète détruisant ses propres conditions de vie et celle de tout le vivant.
Une enquête publique n'a vocation qu'à recenser les différents avis, puis d'instruire un avis sur ceux-ci.
Ce n'est pas parce que 98% des participants disent blanc qu'ils ont forcément raison.
Aller à l'opposé de l'avis de 98% des participants est loin d'être une preuve de sagacité, en plus de transformer cette enquête en une infâme mascarade comme ce que devient l'ensemble du système politique.
Après nous le déluge!
Mystifier et
Dérouter la
Population à l'
Avenir