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En mars à Strasbourg, des festivals de danse, de théâtre et… de musiques de films

Les scènes de Strasbourg refleurissent en mars. Le centre chorégraphique Pôle Sud est ouvert presque tous les soirs, le Maillon propose un « temps fort » avec une dizaine de rendez-vous… L’Espace Django programme quatre concerts. C’est bouillonnant, mais voici tout de même une sélection.

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En mars à Strasbourg, des festivals de danse, de théâtre et… de musiques de films

Pôle Sud en feu

Le retour du printemps donne des ailes à Pôle Sud. Le centre chorégraphique accueille pas moins de sept spectacles en mars, qui permettent de se confronter au dynamisme et à la pluralité de la création contemporaine. Citons par exemple Tamanegi d’Ikue Nakagawa vendredi 7 et samedi 8 mars, un spectacle sur les liens familiaux et qui mêle la danse avec le théâtre d’objets, en intégrant cinq marionnettes à taille humaine.

Le teaser de Tamanegi.

Au programme de ce festival du printemps, citons également l’irruption dans cette vénérable institution qu’est Pôle Sud de la chorégraphe et breakeuse strasbourgeoise Noémie Cordier, professeur d’EPS au collège Jean Sturm. Avec la Compagnie Watt, Noémie Cordier propose une création, Guest, où elle explore les frontières des danses hip hop avec celles d’autres univers, comme la capoeira.

Un teaser de Guest.

Du folklore de l’Est au jazz débridé

Quatre musiciens vivant en France et d’origines turque, moldave, ukrainienne et arménienne proposent une exploration des origines avec Racines. Inspirés par des thèmes traditionnels, ce quartet de clarinettes, de violoncelle et de contrebasse propose une interprétation d’une musique folklorique fantasmée et débridée.

Présentation de Racines.

L’appropriation des corps au théâtre

Le Maillon débute son « temps fort » du printemps, titré Corps politiques – entre assignation et résistance. Cinq spectacles sont proposés dans cette thématique, dont une reconstitution du procès historique de Bobigny. En 1972, Marie-Claire Chevalier, jeune fille de 16 ans, ayant choisi d’avorter après avoir été violée, est défendue par Gisèle Halimi, qui a transformé l’audience en plaidoyer contre la pénalisation de l’avortement.

Le procès de Bobigny, plongée en 1972.

La création émergente au Taps

Du 11 au 15 mars, la scène du Taps Laiterie accueille le festival Actuelles, dédié à aux écritures théâtrales émergentes. Cinq séances uniques ont été créées à partir d’une sélection de textes reçus, chacun confié ensuite à une équipe chargée d’en assurer la lecture, la partition musicale et la mise en scène. Les auteurs et autrices sont dans la salle, et seront présents pour échanger à l’issue des représentations.

La soul toute en douceur d’Enchantée Julia

L’Espace Django est bien occupé en mars avec pas moins de quatre concerts programmés. La structure du Neuhof accueille par exemple Enchantée Julia jeudi 13 mars. Cette chanteuse française travaille sur la douceur de sa voix pour proposer une musique soul pop et raffinée. Après son deuxième album, Onze, particulièrement léché, Enchantée Julia a confirmé sa stature d’artiste française majeure. Celles et ceux qui apprécient de voir les artistes de près n’ont donc plus beaucoup d’occasion de la voir… En première partie de cette soirée, Django a programmé Lara Issa, un perfect match pour cette chanteuse strasbourgeoise dont les accents vocaux rappellent ceux d’Amy Winehouse et qui propose une soul plus electro.

Save me d’Enchantée Julia.

Rencontres de l’illustration et Central Vapeur

À partir du 19 mars, les Rencontres de l’illustration et Central Vapeur proposent des expositions, des rencontres et d’autres rendez-vous autour du monde des livres, de l’image et de l’édition. Pour une deuxième et dernière fois, ces deux festivals bénéficient de l’attention portée à la Capitale mondiale du livre. Les deux festivals explorent cette année le lien entre peinture et illustration, avec des programmes foisonnants, 40 rendez-vous pour le premier dans les médiathèques et les musées de Strasbourg ainsi qu’au 5e Lieu, une vingtaine pour le second essentiellement autour de la Coop, auxquels s’ajoutent ceux du Salon des (éditeurs) indépendants, programmé samedi 29 et dimanche 30 mars au Garage Coop !

Un premier festival de musiques de jeux vidéos et de films

Du vendredi 21 au dimanche 23 mars, le No Limit Orchestra s’installe au Point d’Eau à Ostwald pour un festival appelé le… No Limit Festival. Dédié aux musiques de films et de jeux vidéos, ce festival propose des concerts, des masterclass, des tournois de jeux vidéos et le palmarès européen de la bande originale en ouverture. Le No Limit Orchestra, spécialisé dans les spectacles hybrides, interprétera trois des quatre concerts dont deux qui devront coller aux développements d’une compétition de jeux vidéos en direct samedi et dimanche soir et une interprétation de Les supers pouvoirs du vivant en support de la série d’animation dimanche matin.

Vendredi, le No Limit Orchestra a invité la compositrice et musicienne Julie Roué et la comédienne et musicienne Louise Belmas à proposer un spectacle visuel sur un film muet italien de 1917, Malomba. Titré Pourquoi les héroïnes meurent à la fin ?, le spectacle questionne la place de la femme dans un cinéma dominé par les hommes sur fond d’électro-dark, de pop et de chant.

À noter également en les 22, 23, 25, 26 et 27 mars, Le Temps des Féminismes, le festival des Bibliothèques idéales dédié aux combats pour les droits des femmes et dont Rue89 Strasbourg est partenaire.

Vous avez repéré une date intéressante en mars ? Proposez la en commentaires, avec un lien direct vers la présentation si possible.


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