À partir du 1er décembre, il sera possible de payer son stationnement en voirie à Strasbourg en utilisant son téléphone mobile. Mais vraiment cette fois. Car, contrairement à la technologie NFC déjà utilisée à Strasbourg, ce nouveau système sera compatible avec tous les téléphones mobiles (Android ou Apple), quel que soit l’opérateur téléphonique des utilisateurs.
Parcus, délégataire de la Ville de Strasbourg pour les 12 602 places sur la chaussée, a choisi l’application Whoosh de Parkeon pour dématérialiser le paiement. Chaque année, la recette brute du stationnement représente quand même 7,5 millions d’euros.
Une nouvelle application à télécharger
Pour payer son stationnement, l’automobiliste strasbourgeois peut désormais télécharger cette nouvelle application sur son téléphone (à télécharger ici sur Android, ici sur Apple) et se créer un compte. Puis il enregistre son véhicule en renseignant sa plaque d’immatriculation. Une fois garé, il paie en renseignant son numéro de carte bancaire dans l’application, après avoir choisi sa durée de stationnement.
Tout est parfaitement expliqué dans la vidéo ci-dessous :
7 centimes pour Parkeon mais des tonnes en moins pour Parcus
Avantages pour l’utilisateur : pas besoin de monnaie, la possibilité de payer sans avoir à se rendre jusqu’à l’horodateur, surtout utile pour étendre la durée de son stationnement en cas de besoin, un historique des stationnements loués, avec des justificatifs tout prêts si nécessaire. Une notification prévient l’utilisateur 10 minutes avant la fin de son stationnement autorisé. Le prix à payer pour garer un véhicule est inchangé, et dépend des zones habituelles. Dans une future version, les abonnés « résident » pourront également utiliser cette application.
Avantages pour Parcus : moins de fraude et surtout moins de monnaie à collecter. Lorsque la carte bancaire a été acceptée dans les horodateurs, le poids de la collecte annuelle de Parcus s’est allégé de 10 tonnes quand même.
Avantages pour la Ville : disposer d’une infrastructure technique sur le paiement du stationnement, sur laquelle d’autres outils viendront se brancher, dont ceux que la Ville prévoit d’ajouter à son service personnalisé « mon.strasbourg ». En outre, la Ville aura accès aux données d’utilisation, horodateurs surutilisés ou au contraire délaissés, durées effectives des stationnements, etc., ce qui lui permet de faire un pas vers l’autonomisation du stationnement, prévu en 2018.
Avantages pour Parkeon : la société basée à Besançon prélève une commission, autour de 7 centimes, sur chaque ticket numérique généré. Elle ajoute aussi une ville à son réseau et noue des contacts avec les élus de Strasbourg, la société dispose d’une batterie d’autres services autour de la « smart city » à leur proposer…
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