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The Legendary Tigerman à La Laiterie mardi : la preuve que le rock’n’roll n’est pas mort

Entre le reconnu The Legendary Tigerman et les jeunes pousses de Howlin’Jaws, la soirée de mardi à La Laiterie Club sera l’occasion de confronter deux visions du rock’n’roll. Sueur et énergie en perspective.

Son

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the legendary tigerman

Voilà des années maintenant que Paulo Furtado est l’un des derniers musiciens actuellement à nous rappeler que le rock’n’roll, c’est avant tout une histoire de sueur et de sexe. Sous le nom de « The Legendary Tigerman », le Portugais n’a eu de cesse, en 5 albums et des tas de concerts en one-man band, de défendre une musique brute, sauvage, pleine d’énergie, de défi, d’arrogance et d’impétuosité. Sorti de son rôle de meneur au sein des WrayGunn, il a pu développer sa propre vision du rock en mettant ses talents de musicien et ses talents de vidéaste en action. Le résultat : un blues rock inoubliable, qui n’a jamais faibli.

Un concept-album sur fond de désert californien

Également vidéaste, Paulo Furtado a décidé, pour son 6e disque, de creuser la voie visuelle. Avec « Misfit », soit littéralement « Marginal » ou « Inadapté », il monte un « concept album. » D’un côté, un trip de 12 jours dans le désert californien, avec la photographe Rita Lino et le réalisateur Pedro Maia pour le filmer en Super 8. De l’autre, la composition pendant la même période, de l’album racontant le voyage d’un personnage voué à se perdre dans le désert sans rencontrer personne. Le résultat : un album enregistré à Joshua Tree dans le studio fétiche de Queens Of The Stone Age. Du lourd, donc.

Sur scène, il faudra sûrement s’attendre à voir The Legendary Tigerman en formule groupe, avec une diffusion des vidéos du court-métrage « How To Become Nothing » en arrière-plan. L’occasion de découvrir autrement un artiste qui en cesse de se renouveler.

Gomina et contrebasse

En première partie, un autre groupe de rock mais moins sauvage et plus rétro, Howlin’Jaws. Après un album et une participation aux Inouïs du Printemps de Bourges, le trio parisien sort un EP 6 titres, « Burning House », s’éloignant un peu du rockabilly de leurs débuts pour avancer dans les sixties. En live, toute l’imagerie y passe, des jeans slims aux cheveux gominés, en passant par la contrebasse qui conduit l’ensemble. Le groupe sera donc un parfait moyen de s’échauffer avant le rugissement du tigre.


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