« L’entreprise Total est un désastre pour l’écologie », introduit Maxime Prêcheur, doctorant en physique à l’Université de Strasbourg (Unistra) :
« Leur implication dans le dérèglement climatique est énorme. Ils ont longtemps nié les faits. Maintenant, Total se présente comme un sauveur en finançant des recherches. Ils peuvent décider des axes d’études. »
Maxime Prêcheur fait partie des membres de Scientifiques en rébellion Strasbourg, un collectif créé en février 2024. Il s’intéresse notamment à l’influence de cette multinationale sur l’enseignement et la recherche. En épluchant les rapports d’activité des différentes fondations de l’Université de Strasbourg, le collectif a compté 7,2 millions d’euros donnés par Total depuis 2014, avec des réductions d’impôts dans le cadre du mécénat. Le groupe pétrolier dément ce chiffre, assurant qu’il n’a versé que 1,5 millions d’euros dans cette période.
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Engagée contre les atteintes à l’environnement, la rédaction suit de près les enjeux écologiques et enquête sur les alertes qui lui sont transmises. Sans Rue89 Strasbourg, des projets comme un stade de biathlon dans les Vosges, ou une route sur la colline de Lorentzen seraient bien moins connus des Alsaciens.

Thibault Vetter suit les collectifs militants et les associations qui se mobilisent partout dans la région face aux projets écocides, comme de nouvelles zones d’activités sur des terres cultivables. Un travail de l’ombre, qui nécessite beaucoup de contacts et le décorticage de nombreuses alertes.
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