Les discussions sur l’extension du tramway vers le nord de l’agglomération peuvent rapidement devenir picrocholines sur le nombre de virages ou la vitesse d’exploitation. Pourtant, le projet vise plutôt à réunir Strasbourg à Schiltigheim, tout en créant trois espaces de vie : l’avenue des Vosges, le parc de la place de Haguenau et la route de Bischwiller à Schiltigheim.
Car ce qui est en débat n’est pas tant le coût au kilomètre mais la place de la voiture en ville, l’espace accordé aux piétons, aux cyclistes et aux espaces à vivre. En charge du projet pour l’Eurométropole, Alain Jund (EE-LV) défend « une transformation de l’urbanité de cette agglomération ». Un vocabulaire d’urbaniste, ce qui n’est pas surprenant pour Alain Jund, mais qui révèle un choix politique : empêcher le trafic de transit entre Schiltigheim et l’avenue de la Paix à Strasbourg, c’est à dire faire disparaître les voitures avenue des Vosges.
Cette ambition, transformatrice pour cette portion du tissu urbain, a bien été comprise par les oppositions, ce qui explique leur intense mobilisation depuis que le projet est entré dans une phase concrète.
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