Ils attendent toujours une réponse de l’administration. Depuis novembre 2019, trois étudiants de l’Université de Strasbourg ont successivement tenté d’alerter la présidence sur le comportement autoritaire et les propos sexistes et discriminatoires d’un professeur. Près de deux ans après avoir écrit pour la première fois à la vice-présidente en charge des ressources humaines, Marie, Sophie et Evan (tous les prénoms ont été modifiés) dénoncent avant tout le mépris de l’administration face à leur engagement pour améliorer les conditions d’études de leurs camarades : « Je n’ai plus confiance en l’Université, dès l’année prochaine j’étudierai ailleurs. Ici, la présidence se fout des étudiants », estime Evan, représentant des étudiants de licence au conseil de faculté.
Un premier témoignage collectif, une oreille sourde
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