Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Après les émeutes, le blues des élus de quartiers

La période d’émeutes urbaines qui a suivi la mort de Nahel a mobilisé les élus référents de quartiers. Mais elle a aussi mis en évidence les limites cruelles de leurs fonctions.

,
Édition abonnés
Après les émeutes, le blues des élus de quartiers

« Élu de quartier, c’est vraiment un truc bizarre quand même. » Au bout d’une heure d’entretien à la terrasse d’un café, le commentaire d’Hervé Polesi sonne comme un aveu. Souvent perçu comme secondaire, voire anecdotique pour les plus cyniques, la fonction d’élu référent de quartier n’est pas exactement le mandat le plus séduisant à raconter. L’adjoint à la maire de Strasbourg chargé de coordonner ces derniers le reconnaît lui-même : 

« C’est une fonction qui peut être assez ingrate, on est l’élu à portée de baffes. Mais ça peut aussi être très satisfaisant, parce que mine de rien on peut parfois changer le quotidien des gens avec des micro-actions. »

Hervé Polesi, l’adjoint chargé de la coordination des élus de quartiers. Photo : Roni Gocer / Rue89 Strasbourg / cc

Lisez la suite pour 1€ seulement

  • Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique
  • Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives
  • Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#politique

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options