Dans le monde calme et courtois du diocèse, le départ fracassant de Luc Ravel faisait mauvais genre. Après une période de tensions internes, l’annonce d’une visite apostolique par le Saint-Siège et les appels répétés à sa démission, l’ancien archevêque de Strasbourg a fini par rendre la crosse en mai 2023. Presque un an plus tard, en avril 2024, l’évêque de Saint-Denis, Pascal Delannoy, prend sa succession et marque vite sa différence.
À rebours du style de Luc Ravel, auquel le Saint-Siège reprochait une gouvernance autoritaire, le nouvel archevêque répète comme un mantra son souhait « d’apaisement » et d’écoute. Contrairement à son prédécesseur, qui fut évêque aux armées, Mgr Delannoy a essentiellement connu des paroisses populaires, en officiant à Roubaix puis en Seine-Saint-Denis. Dans ses prises de paroles, il aborde très vite la doctrine sociale de l’Église, évoque le contexte économique, le taux de chômage, mentionne des films sociaux comme Les Misérables de Ladj Ly, ou Billy Eliott de Stephen Daldry.
Rencontré à l’archevêché le 31 octobre, le 107e archevêque de Strasbourg, Pascal Delannoy, expose ses combats et les priorités qu’il fixe à son diocèse.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous


Chargement des commentaires…