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Des opposants aux partenariats avec les universités israéliennes reprennent les blocages

Lundi 24 février, des étudiants et étudiantes opposées aux partenariats avec des universités israéliennes bloquent le campus de Sciences Po et le bâtiment du Patio.

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Des opposants aux partenariats avec les universités israéliennes reprennent les blocages
Un blocage a repris devant l’entrée du Cardo.

Les vacances universitaires ont à peine pris fin. Lundi 24 février, les collectifs Sciences Pro Palestine et Palestine Unistras ont annoncé deux blocages entamés aux aurores. Le bâtiment de Sciences Po Strasbourg – Le Cardo – est concerné, de même que le bâtiment du Patio, qui accueille les enseignements de sciences humaines.

« Suite à l’arrêt des discussions par la direction, la tentative d’externalisation, les insultes et surtout le refus de l’organisation d’une assemblée générale des personnels, le Cardo est bloqué pour ce jour de rentrée », a indiqué Simon Levan, l’un des porte-parole de la mobilisation contre le partenariat de Sciences Po Strasbourg avec l’université Reichman à Tel Aviv. Les étudiants mobilisés se réuniront en assemblée générale lundi 24 février à midi devant le Cardo.

Un « blocage inter fac »

Sur sa page Instagram, le comité Palestine Unistras annonce un « blocage inter fac (…) contre la répression des étudiants et des étudiantes mobilisées pour la Palestine et contre le rétablissement et le maintien du partenariat avec l’université Reichman, soutien du génocide à Gaza ».

Les précédents blocages du campus de Sciences Po Strasbourg ont été évacués par les forces de l’ordre sur demande du président de l’Université de Strasbourg, Michel Deneken. Un étudiant blessé à la tête avait été admis aux urgences.

Directeur de Sciences Po Strasbourg, Jean-Philippe Heurtin ne parvient pas à résoudre cette crise au sein de son établissement, qui dure depuis la rentrée 2024. La direction de l’établissement a rencontré une délégation d’étudiants mobilisés contre le partenariat de l’institut avec l’université israélienne Reichman jeudi 13 février. Mais aucune sortie de crise n’a pu être trouvée. Au journal Le Parisien, Jean-Philippe Heurtin a indiqué que l’idée de démissionner lui avait déjà « traversé l’esprit ».


#Palestine

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