Mars 2022. Moins d’un mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’État français mettait en place un vaste dispositif d’hébergement d’urgence pour Ukrainiens. À Strasbourg, la préfecture du Bas-Rhin a fait transformer la salle de la Bourse en centre d’accueil pour coordonner des centaines de mises à l’abri par des associations, des communes et des particuliers. L’efficacité du plan d’action avait choqué les associations, dans un contexte où le système d’hébergement d’urgence était saturé depuis plusieurs années, avec de nombreuses personnes d’autres nationalités obligées de dormir dehors.

Décembre 2024. Michel Barnier, alors Premier ministre, envoie une circulaire aux préfets demandant « une réduction progressive du parc d’hébergement » des Ukrainiens et Ukrainiennes, en passant de 9 000 à 4 000 places, fin décembre 2025, à l’échelle nationale. Il demande dans le même temps la poursuite « des efforts de formation et d’accompagnement vers l’emploi », pour autonomiser celles et ceux qui souhaitent rester en France.

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