Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Une réforme pousse des jeunes à l’errance entre orthophonistes et centres médico-psychologiques

Une réforme de la sécurité sociale a remis en cause la prise en charge par des orthophonistes libéraux de milliers d’enfants suivis dans des centres médico-psychologiques. Exemple à Sélestat avec une famille qui doit choisir entre un accompagnement psychologique et une rééducation du langage.

,
Édition abonnés
Une réforme pousse des jeunes à l’errance entre orthophonistes et centres médico-psychologiques
Un enfant est suivi par son orthophoniste à Sélestat, mais doit renoncer au reste de sa prise en charge au CMP.

Au mois de juin, Myriam Fonteneau, orthophoniste libérale à Sélestat, a demandé à ses patients suivis en centre médico-psychologique (CMP) de choisir : soit ils réussisent à trouver des séances d’orthophonie au CMP, soit ils viennent chez elle. Mais dans ce dernier cas, ils ne seront pas remboursés par la Sécurité sociale. Jusqu’à présent, Myriam Fonteneau accueillait des patients du centre ayant besoin de suivi en orthophonie, étant donné que le CMP est incapable d’en fournir. Mais la Sécurité sociale estime qu’il s’agit d’un dévoiement de l’enveloppe de fonctionnement du CMP et qu’elle paie deux fois pour la même prise en charge.

Lisez la suite pour 1€ seulement

  • Accédez à nos enquêtes et révélations exclusives
  • Soutenez une rédaction locale qui appartient à ses journalistes
  • Maintenez une vigie citoyenne sur les pouvoirs locaux

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#Santé

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options