En dehors de Strasbourg, la gauche a traditionnellement du mal en Alsace. Sa victoire aux élections municipales de 2026 n’est pourtant pas impossible à Sélestat. Après un règne sans partage du maire Les Républicains Marcel Bauer depuis 2001, une telle issue serait un évènement. Encore faut il rappeler que le maire de droite avait succédé à un exécutif socialiste, élu en 1989 et 1995, ce qui faisait de Sélestat la troisième grande commune alsacienne de gauche à l’époque, avec Strasbourg et Mulhouse.
En 2024 : « Ça s’est joué à 600 voix »
« Il y a eu une vraie dynamique aux dernières législatives », se souvient Caroline Reys (Les Écologistes), tête de liste de l’union de la gauche nommée Réinventer Sélestat ensemble. Au premier tour, le Nouveau front populaire avait recueilli 26,6% des suffrages, soit 2 289 voix. C’est encore loin d’être gagné puisque le macroniste Charles Sitzenstuhl et le candidat RN Thomas Esteve étaient devant avec respectivement 2 881 et 2 692 bulletins.
« Ça s’est joué à 600 voix, constate Caroline Reys. Ce résultat n’a pas quitté notre esprit depuis un an. » D’autant plus que l’extrême droite s’en sort globalement moins bien aux élections municipales. Face à une gauche unie, quatre autres candidats se sont déclarés, l’agriculteur Denis Digel, le commerçant et viticulteur Édouard Faller, l’entrepreneur Patrice Armusieaux, tous les trois sans étiquette, et Thomas Esteve pour le Rassemblement national.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€.
Contribuez à consolider un média indépendant à Strasbourg, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous


Chargement des commentaires…