Ça commence par la note aiguë d’une notification. Les écrans s’allument sur les portables, la nouvelle tombe : Recep Tayyip Erdoğan (AKP) a été réélu, ce dimanche 29 mai, avec 52,14% des voix au second tour de l’élection présidentielle. Une victoire de plus, pour le « Reis », le « Poutine du Bosphore », le « nouveau Sultan » – tous les poncifs orientalistes y passent dans la presse française. Son opposant, le candidat de l’opposition coalisée – l’Alliance de la Nation – Kemal Kılıçdaroğlu (CHP), n’a obtenu que 47,86% des voix.
Ça se finit par une fanfare de klaxons, qui s’improvise dans les rues strasbourgeoises. Drapées de rouge et blanc, les voitures des partisans de l’AKP déboulent sur l’avenue des Vosges et paradent en liesse vers le centre-ville, alors que les opposants de gauche restent atones.


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