100 milliards d’euros par an pendant 20 ans. C’est le prix à payer pour les européens pour pouvoir débarrasser leur environnement des « polluants éternels », ces substances chimiques per- et polyfluoroalkylées (PFAS), selon une enquête publiée par Le Monde ce 14 janvier. Les responsables derrière cette pollution massive : les industriels qui utilisent des PFAS depuis les années 1950.
L’Alsace ne fait pas exception. La direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) a publié fin novembre le résultat de prélèvements réalisés dans les eaux rejetées par 116 entreprises alsaciennes appartenant aux Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
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Engagée contre les atteintes à l’environnement, la rédaction suit de près les enjeux écologiques et travaille sur les alertes qui lui sont transmises. Sans Rue89 Strasbourg, la pollution de l’eau potable par les pesticides et des projets comme un stade de biathlon dans les Vosges, ou une route sur la colline de Lorentzen seraient bien moins connus des Alsaciens.

Thibault Vetter suit les collectifs militants et les associations qui se mobilisent partout dans la région face aux projets écocides, comme de nouvelles zones d’activités sur des terres cultivables. Il enquête sur diverses sources de pollution, les pesticides, les usines, et leurs impacts sur la santé publique. Un travail de l’ombre, qui nécessite beaucoup de contacts et le décorticage de nombreuses alertes.
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