« En voyant l’article sur la ferme à Hatten, je me suis dit qu’il fallait que je parle de mon projet ». Architecte strasbourgeois, Guy Schneider se dit préoccupé par « la disparition de nos terres arables » et pense avoir trouvé une solution en s’appuyant sur les autoroutes. Le rendez-vous est fixé dans ses élégants bureaux, près du parc des Contades.
À une grande table, cartes de Strasbourg à l’appui, Guy Schneider raconte son processus de réflexion. Il travaillait d’abord sur les sorties d’autoroutes de l’A35, pour y transformer les entrées dans la ville. Puis, en les voyant se multiplier sur la carte, une autre idée survient : « Pourquoi ne pas tout recouvrir ? » Ainsi, est née l’idée de « la nef », un mot « qui parle plus qu’un tunnel ».
En clair, il s’agit de construire une structure en étages, au-dessus de l’autoroute actuelle, pour y installer des activités humaines. Une façon de lutter contre la prolifération des zones économiques sur les sols d’Alsace. Hyper moderne, voire futuriste, l’infrastructure aspirerait l’énergie du passage des véhicules en sous-sol et serait alimentée par des panneaux solaires.
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