
Plusieurs militants ont ouvert un squat au 91 route des Romains à Koenigshoffen. Le bâtiment, propriété de la Ville de Strasbourg, est vide depuis plusieurs années. Dans la matinée du mercredi 24 juillet, les policiers municipaux ont tenté d’entrer, sans succès.
« On voudrait à la fois accueillir des sans-abris, des réfugiés, mais aussi donner des bureaux aux associations qui n’en ont pas. » Jérôme (tous les prénoms ont été modifiés) voit grand pour ce squat tout juste ouvert au 91 route des Romains, dans le quartier de Koenigshoffen. Avec quelques militants, ils ont passé la nuit dans l’ancien siège de la brasserie Gruber. Ils appellent les acteurs du monde de la rue et les personnes en détresse à se réunir sur place mercredi 24 juillet à 19h. Des membres des associations La Roue Tourne et D’ailleurs nous sommes d’Ici étaient déjà présents sur les lieux dans la matinée.

Plus de quarante pièces vides
Vers 10 heures du matin, six policiers municipaux ont tenté d’entrer dans le bâtiment, sans succès. « On vient ici en repérage », a assuré l’un d’eux. Face à une porte fermée à clé, ils ont quitté les lieux après avoir constaté l’absence d’effraction. Une première victoire pour les militants. Ils espèrent accueillir un maximum de personnes dans ce bâtiment de deux étages. Le rez-de-chaussée comporte 18 pièces, pour la plupart d’anciens bureaux. Le plan du bâtiment indique 14 bureaux au premier étage et 10 pièces au second.
Les militants se réjouissent aussi de l’état du bâtiment. Jérôme fait visiter le lieu en souriant : « Il y a une arrivée d’eau, c’est juste la pression qui manque, mais sinon l’alimentation en électricité fonctionne. On a commencé à nettoyer hier, c’est pas si sale que ça. » « Il y a même la clim’ qui fonctionne », ajoute Paul.

« Nous étudions la question »
Devant le bâtiment, quelques jeunes passent des appels et discutent de la réunion à venir. Parmi eux, Camille fume une clope. Arrivé en France en février dernier, il a participé à l’ouverture de plusieurs dizaines de squats en Espagne avec le mouvement Okupa. Cet ancien SDF se dit « confiant dans l’idée qu’on va aboutir à quelque chose », comprendre une occupation pérenne.
Contactée par Rue89 Strasbourg, l’adjointe au maire en charge des solidarités, Marie-Dominique Dreyssé (EELV), n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet : « La position de la Ville est en train de mûrir. J’ai découvert ce squat ce matin et je ne pense pas être la seule. Nous étudions la question pour le moment. » Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, le Ville de Strasbourg prévoit de transformer ce bâtiment en maison des services publics.
Visite du bâtiment
Pour une idée plus précise de l’état du bâtiment, visionnez les photos et la vidéo ci-dessous, prises aux étages du squat.




Certains mots et concepts sont tabous, le seul fait d'y penser vous cataloguant d'office de raciste et de fasciste.
Pour vous le rappeller, il y aura toujours un Gromit, un Olas ou un Rivière...
Pour ce qui est de l'hôtel mentionné, hélas les migrants transitent parfois par des foyers infestés de punaises de lit, d'où le changement de meubles.
Les sans, n'ont pas besoin de Rue89, pour leurs actions.
Article simplement informatif (merci Rue89)
"Après tout les vieux qui sont partis vivre leur retraite ailleurs, on devrait aussi leur squatter leur maison."
Qu'ils les loues à pas chère, des travailleurs sont dans la galère, pendant que d'autres profitent encore des 30 glorieuses.
"Et puis subventions à ces associations. Bravo, on comprend mieux pourquoi la mairie a tant besoin de verbaliser. Qui sont les personnes logées ?!! Ont-ils le droit de rester ?!! Voilà où devraient aller les subventions."
Dites le franchement : répressions, marche ou crève, répressions, mais pas pour les gentils conducteurs de voitures
Il appartenait à la Ville de valoriser ou à minima d'utiliser pour l'intérêt général ce bâtiment....sans s'endormir sur un projet bien flou.
Autre bénéfice de l'opération, faire vivre à l'administration les affres que connaissent les particuliers subissant un squat : inertie des pouvoirs publics, délais interminables de justice, renversement du droit avec des squatteurs qui font condamner les propriétaires, dégradations des lieux, etc.
Une proposition en passant aux squatteurs : afficher un portrait de R.RIES à l'entrée (pas forcément en le décrochant ailleurs...).
On le reconnaît bien là, l'usurpateur réac.
Marre de ces intellectuels post-soixante huitard de salon qui donne des leçons de morale rivé à leur ordinateur !
Prose par ailleurs très semblable à l'usurpateur qui utilise mon pseudo depuis quelques mois.
SPF= sans pseudo fixe, la Carlotta!