

Le créneau de nuit peut générer jusqu’à 70% du chiffre d’affaires d’un bar (Photo Space Ritual / Flickr / CC)
« Ville endormie » ou « ville trop bruyante » : on connaît les sempiternels reproches adressés au monde de la nuit à Strasbourg. Pour certains patrons des établissements de nuit, cet apparent paradoxe relève d’un particularisme strasbourgeois. Points de vue à l’intérieur de la profession.
Si Strasbourg a – à tort ou à raison – une réputation indécrottable de « ville endormie », les problèmes de nuisances sonores posent au moins autant de soucis aux patrons de bars que cette mauvaise réputation. Un paradoxe ? Pas si sûr, d’autant plus que cela ne se départit pas de certains enjeux économiques.
Ne pas confondre offre et animation nocturne
Quand on demande à Jacques Chomentowski, propriétaire du Coco Lobo, vice-président au plan national de L’Umih (Union des métiers des industries hôtelières) section Cben (cafés, brasseries et établissements de nuit) et vice-président du groupement des restaurateurs et des hôteliers délégué aux débits de boisson dans le Bas-Rhin, si Strasbourg est une « ville endormie », il s’agace un peu :
« Contre ça, je ne peux pas faire grand-chose. Les autorisations tardives concernent environ 80 établissements. Pour une ville intra-muros de 250 000 habitants, c’est beaucoup. Trouvez-moi une ville comparable en France pour le même nombre d’habitants… »
Une comparaison, Jacques Chomentowski en fait justement une avec Lyon. La ville aurait « 210 ouvertures tardives », soit « deux fois et demie plus que Strasbourg » mais pour une population « bien plus que deux fois et demie supérieure à Strasbourg » [1].
Les étudiants, clientèle insuffisante
Problème : l’offre, ce n’est pas le dynamisme. Sur ce point, Jacques Chomentowski concède que ses clients lui font remonter un manque d’activité à Strasbourg. Des établissements qui ont l’autorisation de fermer à 4 heures baissent même le rideau bien avant. L’explication ? Si le weekend tout le monde travaille, le nerf de la guerre, c’est en semaine. Et de ce point de vue, les étudiants semblent être la seule manne financière fiable pour le monde de la nuit, contrairement aux actifs installés. Cette seule clientèle n’est pas toujours suffisante :
« La problématique, c’est que les entrepreneurs ne sont pas complètement idiots. On est quelques-uns à avoir essayé de mettre en place des établissements chics, un peu lounge, etc. Aujourd’hui, quelqu’un qui ouvre un établissement en France doit avoir un retour sur investissement rapide et va dans une tranche de marché qui bouge. Or, ceux qui sortent toute la semaine, ce sont les jeunes. Dès que vous êtes en couple et qu’ensuite vous avez un enfant, vous sortez une semaine sur deux, puis une semaine sur quatre. Et avec la pression fiscale actuelle sur les ménages, même si on est dans une région un peu épargnée, une fois toutes les six semaines se transforme en une fois toutes les dix ou douze semaines. C’est une tranche de marché dans laquelle il est difficile d’investir. »
L’entrepreneur poursuit :
« Quelqu’un qui ouvre un établissement de nuit avec des intentions tournées vers une clientèle active, vous allez remarquer qu’il essaie pendant trois ou six mois, puis il voit que financièrement il ne peut plus attendre et change de cible. Ce n’est pas péjoratif, c’est la réalité économique. Pour le Coco Lobo, je dois accepter de ne pas être plein tous les weekends pour être au service de ce segment là [les actifs entre 25 et 50 ans, ndlr]. Si vous me mettez le challenge de remplir le Coco Lobo tous les weekends, en trois mois, je le fais, mais avec un autre produit et une autre clientèle. Et ça fera un autre endroit en moins pour les actifs. »
Un propos corroboré par Joseph Thomas, co-gérant, propriétaire de Jeannette et les Cycleux et par ailleurs représentant des établissements des bars de nuit de la charte pour la qualité de la vie nocturne, qui cite son propre cas :
« Tout le monde rêve de trentenaires ou de quarantenaires, aisés, mais on travaille avec les étudiants parce que ce sont eux qui viennent chez nous. »
A Strasbourg, les quadras installés ne sortent pas
Ce profil du client strasbourgeois, Franck Meunier (groupe FHB : Les Aviateurs, L’Atlantico, le Barco Latino, etc.) le contraste un peu. Estimant être « représentatif » du paysage strasbourgeois avec ses divers établissements, il perçoit sa clientèle comme étant composée à 50% d’étudiants, 40% de salariés et 10% de parlementaires. Quoiqu’il en soit, la conclusion est la même, ajoutant par ailleurs que Strasbourg, ville de province, ne peut pas se développer sur des secteurs de niche :
« Aujourd’hui on parle de Strasbourg comme une capitale européenne, mais quand on compare avec Paris, Lyon ou même Bordeaux ou Nantes, ce n’est pas le même dynamisme. Moi j’aime bien comparer avec Lille, parce que c’est aussi une ville du Nord, proche d’une frontière. Vous allez là-bas, vous revenez et vous avez tout de suite compris la différence. D’abord c’est une ville un peu plus grande, mais la demande n’est pas la même. À Strasbourg, ce n’est pas qu’il n’y a pas d’offre, c’est qu’il n’y a pas de demande ! »
Bref, si l’offre n’a rien à envier à d’autres villes, Strasbourg demeure bien calme.
Les patrons de bars se plient à la politique anti-bruit
« C’est dingue qu’une ville aussi calme fasse autant de bruit » ironise le patron du Fat Black Pussy Cat et du Phonographe, Alexandre Bureau, qui s’est depuis longtemps rendu compte « de cette contradiction ». Pourtant, pour Alexandre Bureau, les patrons de bar « montrent patte blanche » et se plient volontiers « à une politique sur le bruit qui est assez drastique ».
De nombreuses mesures ont été mises en place pour rassurer les riverains et lutter contre le bruit, comme la charte pour la qualité de la vie nocturne avec 56 signataires, une campagne de sensibilisation de la ville contre le bruit (avec des affiches, des médiateurs, des porteurs et même la police), ou encore l’arrêté anti-alcool, que de nombreux patrons de bar (mais pas tous) soutiennent, alors qu’ils se plaignent généralement de l’addition des contraintes, sans oublier l’application précoce des limiteurs.
Du coup, quand Franck Meunier explique que « les riverains appellent la police pour trois décibels d’émergence », on fait forcément attention. Joseph Thomas, en première ligne sur l’entente avec les riverains, a quand même dû faire quelques concessions :
« Moi, c’est par rapport aux gens qui habitent dans l’immeuble. Quand on a acheté le bar on a fait une étude phonique, on a eu des prescriptions, on a fait des travaux qui nous ont permis d’avoir un certain seuil de décibels. Quand on l’a pris, il était vide. Puis au-dessus, cela a été vendu puis racheté et les propriétaires se plaignaient du bruit que faisait le bar. Du coup, j’ai réalisé des travaux et j’ai arrêté les concerts. »
Du bruit ? C’est relatif
Pour autant, le problème du bruit n’a pas disparu à Strasbourg. Parmi les explications, l’une retient particulièrement l’attention, en ce sens qu’elle explique le paradoxe strasbourgeois. Jacques Chomentowski échafaude une théorie :
« On a fait de Strasbourg une ville entièrement piétonne. Cela a fait descendre le bruit à un seuil spectaculairement bas. Forcément, la tolérance au bruit devient compliquée. Strasbourg est une ville à la tranquillité impressionnante, on doit être à 40 ou 45 décibels la nuit. Dès qu’un groupe passe, même en parlant normalement, on entend que lui. »
Un propos repris et complété par Franck Meunier :
« Comme on a abaissé le niveau sonore moyen de la ville, les gens sont moins tolérants. Vous prenez une artère très bruyante comme l’avenue des Vosges, finalement les gens ne se plaignent pas du bruit, soit parce qu’ils y sont habitués, soit parce qu’ils ont fait des travaux pour ne pas être gênés. »
Le patron de FHB fait même une proposition qui risque de faire grincer des dents :
« Je pense qu’il faut plus de zones piétonnes, mais revoir leurs horaires. On devrait les ouvrir à la circulation à 20 heures pour remonter progressivement le niveau sonore et ça permettrait de créer des places de stationnement. »
À cela, s’ajoute la géographie particulière de Strasbourg, qui ne concentre aucun lieu dédié à la nuit, à dessein.
La nuit, un enjeu économique capital
On s’étonnera du zèle avec lequel les patrons de bars font l’éloge de la municipalité malgré les restrictions, et à quel point ils sont prêts à faire des efforts contre le bruit dans une ville qui… ne fait pas de bruit. Sans qu’on puisse l’attester de façon factuelle, le « fort dégel » des autorisations de nuit, une vingtaine en cinq ans, pour une totalité de 75 à 80 établissements, pourraient peser dans la balance. Alexandre Bureau rapporte :
« Si vous vous arrêtez à une heure du matin, vous n’allez pas faire grand-chose. C’est donc effectivement primordial pour tout ce qui est bar dansant, discothèque et établissement à vocation de nuit. Faut pas se leurrer, c’est un gain essentiel. De minuit et demi, dans le meilleur des cas, jusqu’à 4 heures du matin, c’est 70% de votre chiffre d’affaires tout confondu. »
Un patron de bar qui préfère rester anonyme, propriétaire de quatre bars, deux fermant à 1h30 et deux à 4h, offre une vision désenchantée :
« Ce créneau est important dans des périodes comme maintenant où c’est dur et où l’on ne veut pas licencier tout le monde. Fermer à quatre heures du matin permet de réaliser un chiffre d’affaires pour maintenir ces emplois. Chez moi, c’est 4000€ de chiffre d’affaires [par mois, ndlr], soit à peu près un employé payé 1400€ plus les charges. »
Pour ce patron, pour survivre à Strasbourg quand on n’a pas « les reins solides » (en clair, ne pas appartenir à un groupe), il faut soit une terrasse, soit une autorisation d’ouverture tardive pour joindre les deux bouts :
« Place du Marché Gayot, c’est la terrasse qui fait votre chiffre d’affaires, donc l’autorisation d’ouvrir à quatre heures vous n’en avez rien à faire. Mais dès que vous êtes en périphérie, comme personne ne boit un café dans un caveau au milieu de l’après-midi, vous avez intérêt à ouvrir jusqu’à 4 heures. »
Pour ouvrir jusqu’à 4h, entre 5000 et 20 000€ de frais
Avoir une autorisation d’ouverture tardive, c’est un investissement. Et quand la situation économique d’un bar est déjà fragile, ce n’est pas toujours évident. Une étude phonique et la mise en place d’un limiteur, un appareil permettant de stopper la musique dès qu’un seuil de décibels est dépassé, coûte entre 5000 et 8000€, selon l’établissement. Pour le patron anonyme, cela a été 6000€. Trop quand il faut faire en plus des travaux avec un bénéfice net en recul depuis six ans, pour un chiffre d’affaires constant ou en légère augmentation :
« Déjà, l’étude d’impact phonique, des gens viennent et vous facturent 3000€, c’est du racket en France. Un limiteur, c’est un appareil qui coûte 3000€. Entre-temps, il faut faire des travaux et ça monte rapidement à des 15 ou 20 000€ ».
Et si d’un côté des patrons de bars expliquent que « si vous prouvez que vous faites des efforts dans le sens de la législation et du bien être dans les lieux communs » l’ouverture tardive finira par arriver, le patron anonyme adopte un ton dissonant : « J’ai des potes qui ont des bars à Strasbourg, ils ont attendu un an pour avoir l’autorisation de 4 heures du matin alors qu’ils avaient fait tous les travaux. Pour eux, cette ouverture était une question de survie ». Et elle n’est pas venue.
[1] Après vérifications, Lyon compterait 200 bars à ouverture tardives et 25 discothèques. Rapporté au nombre d’habitants intra-muros (environ 270 000 pour Strasbourg et 480 000 pour Lyon), la population lyonnaise n’est pas « largement deux fois supérieure ». Néanmoins, compte tenu de l’air urbaine lyonnaise, beaucoup plus grande (presque 500 000 pour la CUS contre près de 2 millions pour Lyon), on peut néanmoins estimer que l’offre strasbourgeoise est supérieure (ou équivalente avec la plus grande des sévérités) sur le seul plan comptable.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur la vie nocturne
Chacun a les soucis qu'il se créé!
vive le monde de la nuit.....
Il entrera lui aussi dans la documentation : il démontre on ne peut mieux la stupidité et la sotte méchanceté de ce que produisent tous ceux qui ne savent pas quoi dire d'autre.
Ce écrivant, vous ne desservez que vous-même.
Donc, à part ce défoulement d'impuissance, auriez-vous quelques contre-arguments sérieux , valablement documentés et étayés ?
PS : Mes enfants vont très bien, merci, et sont, eux, gens honorables.
Tes enfants sont...."eux".... honorables..... Ce qui signifient que les autres ne le sont pas....?...;-)... Bravo.....quel respect....;-)
Serais-tu piqué dans ton amour propre?
Tu devais avoir les mêmes messages "amicaux", "complices" et "rassurants" pendant ton enfance....
Il me semble t'avoir posé une question à laquelle tu n'as pas répondu : pourquoi n'as-tu jamais rien entrepris dans ta vie....???? Manque de confiance?
je comprend certains tenanciers mais que proposez vous? de la picole des DJ??, mais ou sont les artistes qui jouaient dans des bars... meunier tu dors ..meunier tu dors.. ton manège ton manège tournera! .
Heureusement il y a des endroits sympas mais chut on ne vous ne dira pas ou !
Bon, résumons un peu tout ça.
Si on peut, quoique difficilement admettre le choix délibéré de l’auteur de donner la parole aux seuls patrons de bars, il est cependant clair d’entrée quel’article est orienté pro-bars et anti-riverains. A preuve, l'expression " sempiternels reproches" utilisée dans le chapô.
Alexis Gross , si les reproches sont sempiternels, c'est que les saloperies de nuisances sont, elles, constantes. Vous confondez la cause et l'effet.
Ceci dit, si les interviews de l’article et ses commentaires révèlent ce qu'on savait déjà, il est jouissif de le voir écrit, répété, publié. A savoir :
1. Les patrons de bars ont des soucis, pauvres petits.
Des soucis d'argent. Ca ne rentre pas assez vite, et pas assez fort.
En clair, ils ne font pas assez de fric, qu'y disent.
Preuve s'il en fallait que le tiroir-caisse est leur seul et unique préoccupation. Logique, voire légitime.
Sauf que, jusqu'ici, la Mairie nous serinait sur tous les tons et par tous ses sbires que ces messieurs sont là pour nous Z'ANIMER, messieurs-dames; que sans eux, les Strasbourgeois, les z'étudiants, les touristes, les parlementaires s'emmerderaient comme des rats morts ; que les entreprises ne s’installeraient pas ici, que les futurs prix Nobel iraient boire leur vodka ailleurs.
2. L'énorme majorité des commentaires de leurs clients et clients potentiels se plaignent. Musique dégueu, décor dégueu, conso dégueu, service dégueu, imagination zéro, et tarifs maxi.
Tiens, tiens, intéressant.
Donc, pour l'argument animation dont on nous bassine depuis des années , toutes tendances politiques confondues, , c'est encore, donc, raté de chez raté. Pour l’émotion musicale, culturelle, festive, conviviale, on repassera.
=> non seulement ces vendeurs d’alcools emmerdent et compissent tous leurs voisins et voisinages, mais en plus, ce qu'ils vendent est de la merde et vaut mieux aller voir ailleurs.
Pour " l'image de la ville" dont la Municipalité par ses divers hérauts veut nous convaincre qu'elle passerait par les Gentils Z'Animateurs , c'est , donc, zéro pointé de tous les côtés.
3. Plusieurs commentaires de clients et noctambules à l’évidence patentés ne se gênent pas pour souligner les liens et fricotages ( sic) entre municipalité et patrons de bars.
Ce que tout riverain ayant les yeux forcément ouverts puisqu'on ne lui laisse pas fermer l'oeil, a vu et constaté ,
La p'tite dame de la Charte de la Nuit ( ma mémoire refuse obstinément de me livrer son nom, y'a qqe chose là-dessous) en est l'incarnation .
Et s'il n'y avait que la Municipalité...
C'est déjà pas mal, tout ça.
Et ça n'est pas à la gloire des distributeurs de tord-boyau , ni de la Municipalité .
Et c'est POUR ça, pour maintenir ça en place, ces machines à fric et cette nullité, que le Maire refuse aux habitants la protection qu'il leur DOIT ?
On pensait jadis cet homme intelligent, mais à l'évidence, il passe là à côté de ses responsabilités.
Passons maintenant à un commentaire plus détaillé des élucubrations de ces messieurs-soûleurs.
Ce sera dans le message suivant
1. Les tenanciers de beuglants veulent se faire plaindre parce que leur tiroir-caisse ne se remplit ni assez bien ni assez vite;
2. Or, leurs clients révèlent sut tous les tons que la soupe servie est de la merde à tous points de vue;
3., Et pourtant, la municipalité les soutient indéfectiblement, et ou car ces vendeurs d'alcoolémie fricotent (sic) avec elle ( Krutenau, Café des Anges ) et ses sbires, (parole de clients).
4. En conséquence de quoi, Meunier propose comme solution d'augmenter le bruit de fond général, pour cacher le vacarme qu'il produit.
Ca va comme ça ?
Salutations cordiales
On va dire les tenanciers de bouges, tiens, ça sera plus clair.
1. On sait déjà ( cf. supra), qu'ils ne se font pas assez de pépéttes, d'après eux, bien sûr.
Ce qui n'est d'ailleurs pas l'avis de leurs clients, qui trouvent chérote la mauvaise soupe qu'on leur sert.
- la clientèle serait insuffisante ( ah bon ? fait pourtant bien du ramdam, la petite clientèle, qu'est-ce que ça serait autrement );
- les travaux coûtent si cher, mon pôv' monsieur... ( doivent pourtant avoir du pèze en réserve, vu le nombre de bouteilles vides de 5 L de vodka qu'ils vont jeter dans les poubelles publiques, - ça évite de payer le ramassage pro prévu);
etc.
Leit-motiv : tiroir-caisse.
2. Chementovski dit lui-même que les gens qui travaillent ( donc ceux qui font la richesse et l'activité d'une ville) n'en ont rien à battre des bazars de nuit . Exact, merci M. Chementowski.
Donc, exit l'argument foireux avancé par certains qu'il faudrait tout ce foutoir pour attirer à Strasbourg .. ...les entreprises !
3. Par contre, on est sidéré d'apprendre que Strasbourg serait calme, et qu'il y aurait " une politique du bruit drastique". (A. Bureau). Ah bon ? Calme ? Politique drastique ? Ils se foutent de qui, là ?
Voir ce que même leurs clients pensent de l'attitude de la mairie ( "fricotage"), en matière de politique drastique .
Et que dire des complaisances ( terme soft) de la police municipale , et , pire, de celles ( re-soft) de la police nationale ?
Copinage et abreuvage sont les deux mamelles de etc... Choses vues et vécues.
Ah oui, au fait, les patrons de bar, dans un même élan, quoique contradictoire, dont ... l'éloge de la Municipalité. Logique. Vu la complaisance sans limite du maire, qui ne se souvient même pas avoir lui-même promulgué un arrêté anti-bruit , fort explicite d'ailleurs , lors de sa première mandature.
Texte à votre disposition.
Il est vrai que R. Ries avait fêté sa victoire électorale à ... la Salamandre, n'est-ce pas, Monsieur Meunier ? Ca ne s'invente pas.
4. Charte de la vie nocturne
Voir commentaires déjà faits ... dans les commentaires.
Du pipeau, et els tenanciers le savent mieux que personne, eux qui font plus que noyauter ce papier-chiffon.
Ils s'en fichent et s'en contrefichent; la p'tite dame " en charge de la charte" est leur meilleure copine et cliente , bisouillages à l'appui.
Les promesses que contient ce truc n'engagent que ceux qui y croient, pas les signataires. '
5. Le bouquet du bouquet
Le nommé Franck Meunier a la formidable idée de faire augmenter par divers moyens le niveau de bruit ambiant dans la ville, afin de mieux y habituer les gens, ce pour qu'ils supportent mieux les niveaux de bruit qu'il veut imposer , lui, comme normaux .
OK, on va dire aux industries de polluer plus, pour mieux y habituer le peuple; aux voitures de rouler plus vite, pour qu'on s'habitue plus aux accidents; aux voyous de sévir plus, pour qu'on s'habitue à être cambriolés.
Complètement ravagé, le gars Meunier.
C'est dire jusqu'à quel degré d'aberration peut mener l'appât du gain.
Au fait, Meunier, si ça rapporte si peu, vos boîtes , pourquoi en avez-vous acheté une supplémentaire, à la Krutenau encore ?
Conclusion : Et c'est ça que la Municipalité défend.
Soutient.
On marche sur la tête.
Allez, so long !
*
-
C'est aussi très aimable de votre part de bien souligner que le vice et l'ivrognerie abrutissent : puisque c'est vous qui le dites.................................................................................. :-))
Non, tous les bars ne se ressemblent pas à Strasbourg, si on cherche un peu. Comment mettre sur un pied d'égalité le fraîchement ouvert et original Wawa et un trou comme le Bunny's bar?
Sortir coûte cher, c'est une réalité. Et c'est aussi la crise pour les étudiants. Ce n'est donc pas étonnant que les bars aient du mal à maintenir leur fréquentation en semaine. De là à dire que la clientèle ne suit pas, il ne faut pas exagérer! Il faudrait peut être réadapter l'offre et proposer des animations un peu plus folichonnes qu'un écran de télé accroché pour les matchs de foot; Exemple: la salle de beer pong du Wawa, le quizz du dimanche soir de l'Irish, ou encore les concerts proposés au Mudd et au Grincheux, les jeux vidéos vintage proposés au Phono!
Il existe des bars originaux à Strasbourg! Oui Monsieur, Oui Madame!
Et pour la question du bruit, elle est en effet toute relative. Le centre ville de Strasbourg reste sacrément calme par rapport à celui d'autres villes (je pense notamment à celui de Bruxelles). Riverains du centre, arrêtez de vous insurger ou investissez dans des boules quiès dignes de ce nom.
En bref, chers patrons de bar: surprenez nous! Revoyez vos tarifs, n'ayez pas peur de l'original et la clientèle viendra.
Chers riverains aux oreilles délicates: investissez dans des bouchons d'oreilles, déménagez en campagne ou loin d'un bar.
Chère municipalité: encouragez la création de lieux de vie nocturne en dehors de la grande île: ne serait ce pas idéal de créer cela au Port du Rhin après le succès de l'Ososphère?
A bon entendeur!
Votre connaissance exhaustive des bars, cher Anorak, semble remarquable. A part ça, vous faites quoi, dans la vie ? Je veux dire, en journée ?
Par contre, il ne semble pas que vous connaissiez bien Bruxelles.
Subséquemment, je vous signale qu'ayant investi il y a belle lurette dans un logement en ville , il ne me reste plus un rond pour les Boules Quiès que vous préconisez si benoîtement.
Au fait, les patrons de bars, ils ont des royalties dans l'Entreprise Boules Quiès ?
De surcroît, les impôts que je paie en abondance à la Municipalité me laissent tout autant à plat, alors que les-dits impôts devraient servir entre autres à faire respecter la loi (*), l'arrêté anti-bruit du maire (*) , la tranquillité publique, l'ordre public, la sécurité publique et même l'hygiène publique.
Alors, vous voyez, avec tout ce que je paie, y'a plus rien pour les Boules Quiès.
(*) ben, oui, quoi, ça existe, et en principe c'est pas facultatif
Vous auriez du mal à vous adapter à mon langage, au vu de vos fautes de grammaire !
Alors, pour ce qui est du raisonnement ....
A part vos suppositions pitoyables et des insultes (*) , vous avez des contre-arguments intéressants, étayés ? Il ne semble pas.
(*) venant d'un pareil niveau, ça ne fait que démontrer le niveau , pitoyable en effet, de la clientèle de ces tire-fric. A ce titre, votre commentaire est très intéressant, et entre dans la documentation.
Ca passe ses journées à poster des commentaires tous plus méprisants les uns que les autres et ça voudrait ensuite donner des leçons de savoir-vivre?! La bonne blague...
Vous finirez au fond du trou, comme nous tous; y compris ceux qui font des fautes de grammaire et d'orthographe ou dont les arguments ne vous conviennent pas...
Tout le monde aura oublié à quel point vous pensiez être un esprit brillant, mais continuez : vomissez-nous vos commentaires pleins de certitudes et de condescendance, vous n'en devenez que plus abject à mes yeux, et à cela vous ne pouvez rien changer...
Mais allez-y, postez votre réponse pleine de haine, insultez-moi, ayez le dernier mot... Enfin!
Je serai déjà loin, je serai passé à autre chose...
"mettre vos tarif a la baise " !
Ca ça attirerait les gens !
C'est sain, c'est naturel, c'est jouissif !
Tout ce qu'il faut pour passer une bonne soirée !
Voire plus si entente... :-)
P.S. Mimi vous êtes du sexe féminin. ? Vous fréquentez quels bars ?
Inutile de porter un signe de reconnaissance. Quelqu'un qui manie l'ironie lexicale à ce point, ne peut être que quelqu'un d'exceptionnel.
Reconnaissable entre toutes ! Et comme la célèbre comédienne qui sévit parfois chez Ruquier, vous n'auriez pas un léger cheveu sur la langue, un zozotement mignon qui ravit les Zoms et vous donne un air espiègle ? Oh Mimi ! Vous charmez mon amphore !
A très bientôt ! Zou ! ;-)
Pas seulement regarder "chasse et pêche" sur TF1, non ?
Mais cela ne rapporte guère....
De derrière les épaisses bêtises que vous proférez, vous entrevoyez peut-être quand même un peu la logique de mon voeu, non ?
En matière de bar, il parlaient simplement des bistrots de quartiers il me semble qui effectivement disparaissent peu à peu du centre ville avec leur Stammtisch et tout..
Pas gratuit si le Heiliggrab et repris par la Ville qui y place une gérante pour perpétuer la légende...
Je crains que votre précipitation à juger ce que vous ne prenez pas la peine de comprendre, ne vous amène à des considérations non seulement qui n'ont pas le moindre sens ni le moindre rapport avec ce qui avait été écrit, mais qu'en plus vous incite à être bêtement insultatoire.
A dire tout d'abords que ce qui me reste de cheveux est effectivement blanc, que je n'insulterai personne qui mange des bretzels et ce quelque soit son âge, non seulement parce que c'est idiot (et je ne vois d'où vous tirez cette affirmation ridicule) mais parce que tout simple j'aime moi-même les bretzels sous toutes leurs formes.
Quand à votre allusion à je ne sais quel parti politique, vous devriez modérer votre imagination ou votre consommation de je ne sais quelles substances et prendre garde à l'effet que ces dernières peuvent avoir sur la première.
Quant à mourir jeune, sachez que j'apprécie à sa juste valeur la délicatesse du conseil, mais je crains qu'il ne vienne un peu tard tant il est vrai que j'ai atteint depuis longtemps et même dépassé ce que l'on appelle si respectueusement le statut de senior. De plus ayant vu dans ma vie pas mal de gens mourir jeunes, très jeunes, toujours trop jeunes et souvent dans d'atroces souffrances aussi bien des amis que des ennemis et, en tant que "vétéran" malheureusement de ma propre main, je ne partage en rien votre souhait non seulement me concernant, mais concernant quiconque. De ce fait, je mets au compte de votre jeunesse l'ignorance de l'obscénité qui vous proférez là.
Quant à entrevoir une "logique" quelconque dans vos propos, je suis au regret de vous annoncer que je ne vois qu'une grande inculture, un manque de politesse et d'éducation évidents.
Pour le reste je pense que Monsieur Diogène the Dog a parfaitement résumé la sens de mes propos.Mais je rajouterai sans doute ceci que les bistrots de quartier qui restent, fermant de plus en plus tôt, l'isolement du troisième âge en est d'autant plus courant. Mais il ne s'agit pas que de solitude ou de distraction. Un ami de 72 ans a récemment fait un malaise au bistrot : ce qui non seulement a permis une aide immédiate ce qui n'aurait sans doute pas été le cas si cela s'était passé chez lui. (Et qui sait comment cela aurait fini) mais a permis de lui découvrir un cancer naissant que les médecins ont pu commencer à soigner dans les temps.
En vous souhaitant, Monsieur, une agréable semaine, pour vous est les vôtres et que vous marquiez un peu plus de considérations pour vos anciens qui ont parfois vécu des choses dont vous n'avez peut-être pas idée.
permettez-moi de penser que nous nous sommes mal compris, et sans doute me suis-je en partie mal exprimé.
Car nous sommes fondamentalement d'accord !
Il s'agit d'un regrettable malentendu.
J'ignorais que Germain fût un retraité des PTT, et, vous prenais, Germain, pour un jeunot effronté qui se fichait des anciens : j'avais en conséquence compris votre mail, Germain, dans le sens contraire de celui que vous lui donniez ( que les gens d'un certain âge ne seraient pas à leur place dans un bar, que le msg les stigmatiserait en raison de leur âge, etc).
Il s'agit d'un malentendu, e présente pour cela mes excuses à Germain, et le prie de bien vouloir me pardonner.
Si vous voulez bien lire mon message incriminé avec une autre grille de lecture , vous verrez que, au contraire, je dis à mon faussement supposé jeune insolent : " vous qui traitez le Grand Age de (...) vous devriez respecter les Cheveux Blancs " .
Et c'est ce que je pense exactement, n'étant moi-même plus de la première jeunesse, et c'est ce que j'ai enseigné à mes enfants.
Quant à mourir, c'est un trait d'humour sardonique que j'utilise quand un réel jeune insolent me maltraite moi-même en raison de mon âge apparent . Je lui souhaite effectivement, à haute voix, et en face de mourir jeune selon son voeu, puisqu'il trouve idiot d'être vieux. Cette logique, d'habitude, laisse l'insolent désemparé et sans voix.
Pardonnez-moi encore de vous avoir compris de travers - et rajeuni ! - , ce qui fait que j'ai été comprise de travers : logique.
Je partage aussi votre vue, Germain, sur les bistrots de quartier qui disparaissent, souvent rachetés par ces messieurs des bars de nuit(*) .Dans mon quartier - la Krutenau - on en sait quelque chose : une catastrophe.
Et soyez assuré, Germain, de mon respect , et plus que ça, pour ce que vous avez vécu. Le respect et la mémoire de cela, je l'ai aussi enseigné à mes enfants. Cela a contribué à en faire des adultes et parents conscients, responsables, et respectueux des autres, tout en sachant généreusement fêter la vie.
Il est dommage qu'une partie de cette génération, ceux qui sévissent la nuit et dont il est question ici, soit imprégnée de la certitude du " tout m'est dû, tout m'est permis, je suis un enfant-roi; les autres, je m'en fous , ma liberté ne doit être limitée par rien, et surtout pas par les autres." Erreur tragique de notre société.
Germain,je serais content que vous me répondiez et me donniez l'absolution. Pareil pour DiogenestheDog.
Au plaisir de vous lire
(*) Si leurs affaires marchent si mal qu'ils le disent, où trouvent-ils l'argent pour ces rachats .....................?
Bonsoir Monsieur,
J'accepte bien entendu vos excuses !
Et d'ailleurs j'avais mis sur le compte de votre supposée par moi, jeunesse :-) (Mes petits cousins ont voulu m'apprendre les smileys, mais je ne me souviens que de deux ;-) :-) )
Vous avez bien entendu mon absolution, bien que ne crois pas être dans un ordre religieux habilité à la donner ;-)
C'est dont une absolution laïque que je m'autorise à vous donner !
Passez de bonnes fêtes avec vos enfants, au sein de votre famille, Monsieur !
Aujourd'hui je lui téléphone. Il me dit que justement à 4h du matin samedi il a été réveillé par un bruit sourd et répétitif. Un truc de basses qui permet aux sourds de danser because vibrations.
Il ouvre la fenêtre. Personne dans la rue. Mais dans un appart pas dans son immeuble des gens qui probablement font une fête...
Alors le bruit c'est d'abord un truc subjectif !
Si vous avez des voisins qui pendent une crémaillère et l'inscrivent sur la boite aux lettres, vous vous dites OK ! Si en plus ils vous invitent (pour la forme) ou vous disent de gueuler s'ils font trop de bruit OK! OK!
S'ils ne disent rien, n'inscrivent rien, ne vous invitent pas (même si de toute façon vous n'y seriez pas allé) , ils vous frustrent : donc pas OK !
Et vous cherchez votre fusil à pompe.... Où ai-je pu le planquer ? A la fin vous vous endormez quand même. Avec du ressentiment qui prouve que vous êtes un con. Mais cela vous vous le dites après !
Tout est dans la manière ! Politesse !
Et puis le bruit c'est un truc objectif : d'après la loi un certain nombre de décibels mesurés à tant et tant de centimètres du sol au milieu de la rue et ce d'ailleurs à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, je crois.
Donc il est vrai que le bruit c'est relatif !
Il existe tout un arsenal de lois et règlements anti-bruit.
Il y a nuisance sonore dès qu'il y a trouble anormal, et que le bruit dérange.
Pas besoin de mesure de décibel.
On n'est pas sur le cas d'un chantier ou d'une usine.
1/ La perception du bruit est relative à l'individu et au contexte.
Un robinet qui goutte la nuit vous énervera au plus haut point alors que vous ne le remarquerez à peine le jour. Vous ne pouvez pas dire le contraire ! Un ami acouphène ne supporte aucun bar avec de la musique un peu forte
2/Révisez votre droit : La loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 (codifiée aux articles L.571.1 à L.571.26 du code de l'environnement), dite loi “Royal” ou loi “bruit” est la première loi loi qui codifie globalement le bruit. Ainsi pour des questions de santé publique le bruit a l'intérieur des établissements (bars, concerts) est-il limité à 105db.
Je vous conseille par ailleurs de lire le
Décret no 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires)
Outre les dispositions générales, il y a des données claires en décibels et en hertz. Et il ne s'agit nullement que des chantiers.
Si l'appréciation se fait à l'oreille (donc subjective) lors des premières interventions, dès qu'il y a conflit juridique les mesures se font de manière objectives
(cf : http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf//jopdf/2006/0901/joe_20060901_0202_0019.pdf)
Vous intéressera particulièrement la notion d'émergence spectrale du bruit :
"« Art. R. 1334-34. − L’émergence spectrale est définie par la différence entre le niveau de bruit ambiant dans une bande d’octave normalisée, comportant le bruit particulier en cause, et le niveau de bruit résiduel dans la même bande d’octave, constitué par l’ensemble des bruits habituels, extérieurs et intérieurs, correspondant à l’occupation normale des locaux mentionnés au deuxième alinéa de l’article R. 1334-32, en l’absence du bruit
particulier en cause.
« Les valeurs limites de l’émergence spectrale sont de 7 dB dans les bandes d’octave normalisées centrées
sur 125 Hz et 250 Hz et de 5 dB dans les bandes d’octave normalisées centrées sur 500 Hz, 1 000 Hz, 2 000 Hz
et 4 000 Hz."
Est même codifié la durée de cette émergence : Art. R. 1334-33
Alors un peu de culture juridique ne serait pas inutile avant de sortir des généralités vagues !
"Il existe tout un arsenal de lois et règlements anti-bruit."
"Pas besoin de mesure de décibel."
A signalez que l'arsenal vaut même pour un appartement ou une simple chambre à coucher en cas de conflit juridique de voisinage.
Vous dites que vous parlez de tapage et que celui-ci peut difficilement être chiffré. D'accord avec-vous, mais le terme "tapage" n'apparaît pas une seule fois dans le décret municipal que vous citez à l'appui de votre affirmation.
Lequel décret soit dit en passant ne fait de toute façon rien d'autre que de reprendre au niveau local et en gros les dispositions légales en vigueur au niveau national. Puisque vous prétendez vous y connaître en droit, vous n'êtes pas sans ignorer qu'il y a une hiérarchie des instances juridiques...Ce que rappelle la motivation par les "vu" de l'Arrêté. Lequel, comme vous le savez ne doit entrer en contradiction avec les textes nationaux...
Le "tapage" en matière de droit d'ailleurs ne concerne pas que les nuisances nocturnes (aucune législation ne distinguant les nuisances nocturnes des nuisances diurnes)
C'est en ce sens que le "tapage" intègre la notion "d'abus de droit" laquelle ne concerne d'ailleurs pas que le bruit et intègre la notion "d'intention de nuire", donc effectivement comme vous l'écrivez d' acte volontaire.
Cependant l'arrêté que citez ne limite pas l'infraction à la seule intention de nuire et en ce sens vous auriez au moins pu lire son article premier :
"Sont interdits de jour comme de nuit, sur le territoire de la commune de Strasbourg tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution ou de surveillance, susceptibles de porter atteinte à la santé des habitants ou au repos et à la tranquillité du voisinage."
Je souligne : " tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution ou de surveillance"
Il est en ce sens caractéristique que vous sautiez par exemple l'article sur les animaux :-)
Pour le "tapage" il n'y effectivement pas de prise en compte des décibels, pour la seule et bonne raison que de par sa brièveté il n'est pas possible de procéder à des mesures et que les voitures de patrouille ne sont pas équipées du matériel adéquat (quand on sait que le poste de police de la gare se voit parfois obligé d'emprunter du papier dans les bureaux de la SNCF....)
De plus, le tapage étant souvent accompagné de dégradation du matériel public et/ou privé ainsi que de violences physiques ou verbales, d'ébriété, etc...il ne constitue lorsqu'on a dépassé le simple stade de l'amende qu'une partie du coup souvent infime des chefs d'accusation.
Pour en revenir aux bars de nuits, le tapage intentionnel ou non (une simple conversation entre consommateurs qui s'attardent à la sortie d'un bar peut être perçu comme du tapage...) est très difficile à gérer. Les patrouilles ont des circuits de nuit spécifiques, mais la sommation de circuler n'est pas systématique. Et c'est heureux ! Car des arrêtés interdisant le simple regroupement d'individus, nous entraîneraient vers des dérives totalitaires.L'instauration d'un "couvre-feu" 10h comme au Moyen-Age ? minuit ? serait sans doute très mal accueilli. Et pas que par les tenanciers d'établissements.
Il est un fait que la vie en société génère des conflits, l' "insociable socialité" disait Kant, mais qu'il est du propre de la civilisation de chercher les compromis les meilleurs possibles.
La politesse et la civilité constituant la base individuelle de la vie en commun.
"La politesse et la civilité constituant la base individuelle de la vie en commun."
Vous apprécierez sans doute toute l'ironie qu'il y a à dire cela pour quelqu'un dont la philosophie : tout ce qui est naturel est bon ! choqua toute la Grèce non pas tant parce qu'il se masturbait sur la place du marché, mais surtout parce qu'il prônait le cru à une époque où l'une des marques de la civilisation consistait en la cuisson des aliments. (Voir le cru et le cuit de Vincent et Détienne)
Les deux versions de ma mort ne sont en ce sens pas dénuées d'ironie pour mes contemporains.Tué par l'ingestion d'un poulpe mort plus très frais que j'avais trouvé sur la plage ou égorgé par le chien qui me disputait le poulpe en question.
Eh oui, je connais votre histoire antique, Diogene. Mais, je vous en prie, puisque vous voilà revenu parmi la société de notre siècle,serait-ce au fond de votre tonneau-jarre-amphore, ne mourez pas tout de suite, restez encore parmi nous.
A part cela, le bruit est une notion objective...
(A part ça : Je vis à Strasbourg depuis trente ans, et je ne comprends toujours pas bien pourquoi on aurait tout le temps besoin de sortir de chez soi : ces gens sont-ils si mal logés, ou ont-ils un vie privée tellement ennuyeuse ?...)
les étudiants habitent pour beaucoup en cité U
Je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui mais c'est plus petit que mon amphore.
Je n'ai jamais fait cette expérience mais à mon sens c'est même trop petit pour y travailler.
Alors pour y faire une fête ! On vous interdit même de pisser dans le couloir ! Non je rigole mais c'est l'histoire d'un copain qui assistait à une pièce à l'Artus ( ça existe toujours ?) et qui pissait contre le mur extérieur parce que les toilettes de la fac étaient fermées...
Pour nous qui avons dépassé l'âge bien entendu, il y a assez à faire chez soi.
Par exemple aujourd'hui j'ai à réparer 4 ordinateurs. Si je contrôle un tant soit peu deux de ces bestioles je serai heureux. Là durant que je vous parle il en un qui mouline un de mes programmes que j'ai appelé Amphore 2.1....et pas bêta ;-) et durant que je vous écris je surveille s'il fume parce que c'est un vieux XP à ré-aménager.
Juste une question : vous avez des enfants ?
Il y a environ 5000 chambres et studios crous... sur près de 45000 étudiants... doc le cliché de la chambre de cité u; De plus, ceux qui sont en chambres u ne vont pas sortir plusieurs fois par mois au bistrot... ça leur pique es yeux quand il retourne leurs poches...
Je pense pas que t'ais beaucoup vécu en cité u pour dire ça...
Oui mais l'un équilibre l'autre !
Les prix pour une chambre ou un appart à plusieurs en ville ne laisse guère plus de réserve.
"Je pense pas que t’ais beaucoup vécu en cité u pour dire ça…"
Bien sûr que non ! Comme tout le monde sait, je me suis toujours contenté d'un tonneau (en fait une amphore pour être précis, les tonneaux n'existant pas encore à mon époque)
Mais ce n'est qu'une sinistre pantalonnade.
- les patrons de bars qui l'ont signée s'en fichent comme de l'an quarante
- cela ne les engage rigoureusement à rien, puisqu'il n'est pas de sanction prévue
- ça leur permet de jouer les gentils garçons qui signent de bon coeur de jolis papiers
- ça permet à la Municipalité de se cacher derrière cet écran de fumée (!)
- y siègent essentiellement les-dits patrons, et peu de temps de parole est accordé aux autres personnes
- et quand on voit la da-dame ( conseillère municipale ! ) qui s'est " chargée" du truc bisouiller gentiment et longuement tous ses copains patrons de bar, on ne peut que comprendre qu'en fait, elle est là pour développer les bars et autres beuglants, puisque noctambule invétérée elle est.
Cherchez l'erreur.
pour ce qui est de la vie nocturne à strasbourg, premièrement quand on habite à côté d'un bar, on sait à quoi s'attendre, si on veut du calme on s'éloigne du centre ville. Deuxiemement, mais ou sont les transports en commun la nuit? un tram meem tte les 30 minutes suffirait. Tout le monde n'habite pas au centre ville. Alors certe c'est bien jolie d'agrandir le réseau tram de la cus, mais encore faudrait-il qu'il l'optimise un peu ne serait-ce que les soirs de we.
D'autre part, les lois sur le tapage s'appliquent quelque soit l'endroit.
Et la présence d'un bar ne devrait pas signifier nuisances pour autant, ou bien insinuez-vous que les clients des bars sont tous des ivrognes braillards incapables de se contrôler? J'eusse espérer que la majorité respecte leur environnement et leurs voisins en baissant le ton quand ils sortent de l'établissement, non?
Et pourquoi aussi ne pas ouvrir des établissements hors centre-ville pour régler la problème de la concentration des lieux de nuit et l'accès au centre?
Plus sérieusement, de nombreux riverains sont propriétaires, parfois depuis plusieurs générations.
Notez tout de même que l'argument de base "déménagez si vous n'êtes pas content" n'a aucune valeur, dans la mesure où les lois sur le tapage devraient minimiser les nuisances.
Je ne me prêt au jeu du "1er arrivé" que pour apporter une pierre supplémentaire au démontage de ce pseudo-argument, malheureusement très répandu.
Lorsque je suis arrivé dans un appart, rue de la course, j'avais bien vu que deux enseignes avaient fermées... mais aussi qu'il y a aurait une reprise! Bref un changement de proprio, ça compte pas!!!
A ce jeu nombre de bars, café des anges, elastic bar, péniches, zanzibar, aviat, hache, brandt, etc, étaient là avant les occupants des logements voisins; et le changement de génération ne compte pas non plus pour moi, puisqu'il vaut changement d'occupant... Bref, la géographie des bistrots, au centre, n'a pas temps changé que cela.et il n'y en a pas plus aujourd'hui qu'hier.. bien au contraire..
mauvaise foi, quand tu nous tiens...
Et comment, qu'y en a , des bars à côté de chez les habitants, non mais .
Ensuite : des restaus et brasseries, il y en a toujours eu, OK, mais j'atteste du poids de toutes mes années que ça ne foutait pas pour autant un pareil bordel.
Ensuite, vous voulez me dire au nom de quoi on déménagerait , locataires ou propriétaires, pour laisser la place aux fouteurs de merde, patrons et clients ?
Si vous réfléchissez DEUX secondes, seulement deux petites secondes, vous parviendcrez peut-être à réaliser que , si on vous suivait, ça VIDERAIT TOUT LE CENTRE VILLE DES GENS NORMAUX - j'assume entièrement le terme - . Donc, des gens qui travaillent, qui doivent conduire leur voiture avec les yeux à peu près en face des trous, qui ont des enfants pour lesquels il vaudrait mieux avoir assez dormi pour aller à l'école, etc.
On continue à filer l'hypothèse : Résultat des courses, un centre ville dégueulant de dégueulis, vidé de ses habitants, et donc de ses commerçants, fui par les touristes puisque vide, et livré aux seuls soiûlards et gueulards.
Bêtise, quand tu nous tiens....
Au fait, Polux, j'y pense :
"Vous en connaissez beaucoup des bars installés après les habitants au centre-ville????" demandez-vous.
Mais non, mais non Polux, vous avez tout à fait raison :
Les bars se sont installés au milieu de nulle part en plein no man's land préhistorique sur les rives de la rivière Ill aux temps des hommes de Cro-Magnon , alors que nul castrum romain n'y existait encore.
Leur rôle était déjà d'animer les sangliers des forêts et des marais environnants.
Et ce n'est qu'ensuite que Jules The Cesar décida d'installer ses légionnaires autour de ces ancestrales auberges qui auparavant vivaient , évidemment, de rien.
C'est sûr :les bars étaient installés avant que qui que ce soit soit là pour aller boire chez eux. C'est d'une logique aveuglante.
Vous ne croyez pas, Castor, pardon , Polux, que vous feriez bien de réfléchir un peu avant d'écrire des inepties pareilles ?
"l’habitant en colère"Qui a le sentiment que le monde de la nuit – fêtards et patrons d’établissements – bénéficie, en dépit des discours volontaristes, de la bienveillance des politiques."
La boucle est bouclée.
Manifestement les mandats ries et keller n'auront pas été favorable à la vie nocturne, bien au contraire...
Par contre que sur la gestion de ce dossier, la mairie ait décidée de sa politique nocturne avec un carteron de quelques patrons pour faire la loi dans le milieu... c'est certain et pas très sain
Ce problème de la vie nocturne à Strasbourg est très interessant, et à la fois assez desespérant, en tant que jeune :
- Tout d'abord, on peut résumer la chose ainsi. Le centre ville de Strasbourg est beaucoup trop bourgeois, et pas assez bohème. Comme je le répète souvent, la bourgeoisie strasbourgeoise actuelle est la plus méprisable de France, ringarde, vulgaire, sans gout, rien d'invite à une bohème, à une vrai ambiance à Strasbourg. MAis ça, c'est tout l'exceroquerie des pouvoirs publics UMPS, leur incapacité à faire de Strasbourg une ville vraiment européenne (ils ne pensent qu'idéologiquement...) avec un centre-ville élargie avec de nombreux "spots" noctures. Je ne parle même pas des clubs...Aucun restaurant digne de ce nom qui reste ouvert toute la nuit, aucun moyen de festoyer toute la nuit à table. Mention spéciale à l'Exil Bar qui reste pour moi l'un des meilleurs et des plus authentiques.
- Comment est- il possible que dans une ville qui se targue d'accueillir 40000 étudiants chaque année, il y ait des problèmes de remplissage des bars ?
- De fait, beaucoup de gens notamment entre 20 et 30 ans, qu'ils viennent de Stras ou du dehors, ne supportent plus de venir en ville pour se voir regarder de haut par les portiers des clubs prétenduement hype du centre-ville. Comme dit plus bas, les gens préfèrent alors largement aller en Allemagne, où c'est beaucoup moins cher, plus divertissant, meilleur service, grosse ambiance et surtout, aucune ou peu de discriminination sociale ou raciale à l'entrée.
- Sachez que dans des bars comme le Barco, le Live ou le Café pour ne citer qu'eux, (pourtant ces bars n'ont rien de très interessant au final) les consignes des videurs sont clairement basées sur des appréciations "douteuses" pour rester poli. Et puis une fois que vous vous êtes faits refoulé alors que vous êtes très bien habillé entre copains, tandis qu'une bande de semi-racailles beaufs entrent bruyamment et sans problèmes parce qu'ils font de la muscu dans le même club que les videurs, vous vous dites c'est bon , je ne mettrai plus le pied ici.
- Certains patrons interrogés dans le papier sont de beaux hypocrites, pour ceux qui connaissent un peu. Je pense notamment à deux tenanciers d'endroits très fréquentés par la jeunesse hip du dimanche à la Krutenau.Ces patrons sont dans les petits papiers de la petite mafia politicienne locale, de quoi viennent ils se plaindre ?
- D'ailleurs, il y a des inégalités graves entre les situations. COmment expliquer l'incroyable tolérance dont bénéficie le Café des Anges qui ouvre pourtant jusqu'à pas d'heure avec un bordel pas possible dans toute la rue ? Tout le monde sait qu'il y a quelque chose de pas très orthodoxe là dedans.
- Mention très bien pour le Black Pussy Cat qui pour moi est le grand miracle de cette année, mais qui est injustement bridé par des horaires trop stricts et cette politique de bruit débile, et par un batiment hélas trop petit.
Bref, ce monde de la nuit est sans doute encore trop pourri par une génération de ringards (patrons comme élus) et attend de nouveaux talents, comme ceux du Blackpussycat qui ont su créer une ambiance qui fait immédiatement penser à Londres ou Berlin, quand les autres boites prétenduement hype font plus penser aux plus méprisables et hautains clubs parisiens. Juste rédibitoire.
Tout n'est pas perdu, mais il faudra plus de Pussycat et moins de Live Club et Seven du même genre. Quant au Café, n'en parlons même pas, au risque d'etre méchants. Quant aux bars dansants de Monsieur Meunier, ils iront eux aussi d'échecs en échecs, car les formules décos flamboyantes sont bonne pour les touristes et les cosmopolites de passage, mais pour les gens du coin, ces endroits apparaissent très synthétique, artificiels et très antipathiques ((vu la connerie des videurs), donc perte conséquente de fréquentation.
Toujours la même chose, pas assez d'authenticité là dedans.
Parce que le bruit ils le fond en sortant à 32,3,4 h du matin restant dans la rue non loin de ces établissements.
Faudrait penser aussi aux prix pratiqués.
Happy Hours Yes ! Mais seulement pour les boissons alcoolisées !
j'ai jamais compris à quoi ça servait.
Si on veut être entre amis et discuter autant aller dans un restau ou ailleurs.
Je ne m'y rends que pour des concerts et (pour moi) c'est nettement suffisant.
Ca sert aux têtes vides à se la vider plus encore, comme dirait Coluche.
Ca sert aux tenanciers à s'en mettre plein les poches, quoi qu'(ils en disent.
Ca sert aux politiciens à se croire chébrans
On peut difficilement considérer que " Strasbourg, ne concentre aucun lieu dédié à la nuit".
Aujourd'hui, le secteur Quai des pêcheurs est devenu une véritable concentration de lieux de vie nocturne, et forme un ensemble nocturne assez animé, avec le secteur St Etienne - Rue des Frères proche, lui aussi assez dense en lieux nocturnes (bien que moins "alignés" que sur le quai).
Certes, il y a d'autres bars dispersés, ainsi que d'autres concentrations de moindre importance (Autour de Gutenberg, de la Krutenau notamment autour de Place d'Austerlitz, de Zurich, de Rue St Hélène/Vox, au Finkwiller, ou encore autour du Pont de l'abattoir à la Petite-France/Gare).
Mais c'est quand même la moindre des choses d'avoir plusieurs "spots" de sortie, pour une ville tout de même plus grande que Rennes et sa célèbre "rue de la soif" (d'ailleurs parait-il en voie de disparition, sous le coup d'une politique de découragement des commerçants).
Arrêtez de présenter ça tel un sens commun merde!
Après tout, certains quartiers de la première couronne pourraient accueillir un ou deux bars implantés dans les faubourgs et proches de parking relais...
Comme si tous les consommateurs voulaient absolument se concentrer sur la seule grande ile (pas assez dense en bar et d'une grande superficie???)
Beaucoup de gens raisonnent en stras-bourgeois.... comme si la clientèle se réduisait aux habitants du centre et aux touristes, et que la zone de chalandise ne pouvait en aucun s'élargir... je constate aussi que dans cet article on réduit la vie nocture au seuls bars commerciaux... Beaucoup de commentaires vont dans ce sens
Encore une illustration d'un point de vue très ethnocentré de bourgeois libéral de centre ville, et de l'opposition de ce groupe social au reste du Bas-Rhin.
Lorsque je constate que les étudiants installés parfois depuis plus de trois ans n'ont jamais dépassé les voies sncf de la CUS il y a de quoi se poser des questions...
Il viendront nous expliquer qu'il sont ouverts d'esprit car font des séjours eurolines dans les capitales européennes, contrairement aux "bouseux de ruraux", la blague
A Grenoble, vous constaterez qu'il est parfaitement possible de faire venir des étudiants à la périphérie de l'agglo pour faire la fête...
Allez rempli le pré'o à Oberhausbergen, bon courage...
On à la vie nocturne que la population strasbourgeoise mérite, c'est à dire:
qu'elle se limite à des bars formatés
Que les concerts sont devenus impossibles en dehors d'une laiterie chère, et d'un molodoi ou j'ai peur de mourir dans un incendie électrique
L'espace d'activité nocturne se concentre dans le centre ville, et ça ne s'arrangera pas car les stras-bourgeois de l'ile veulent rester dans l'entresoi.
La mairie, les notables et professionnels feront tout pour qu'une offre émergente et alternative ne voit pas le jour sans au préalable avoir fait un chantage aux subventions. Des collectifs réellement indépendants étant nuisibles et dangereux aux yeux des élus fussent-ils PS.
Même que ça déconcentre sacrément mon sommeil et mon réveil du matin.
Juste une correction : L'aire Urbaine de Lyon et l'Aire Urbaine de Strasbourg n'ont pas une telle différence de peuplement (500 000/2 000 000)
Selon l'INSEE (www.insee.fr) celle de Strasbourg compte 761 000 habitants en 2010, celle de Lyon 2 165 000.
Et encore, faudrait-il considérer que celle de Strasbourg ne vaut que pour la seule "partie française", la partie "allemande" n'étant pas évaluée par l'Insee.On peut estimer que la "chalandise" commerciale de Strasbourg côté allemand se situe autour de 300 à 400 000 habitants (si on prend un rayon de distance équivalent à la partie française).
On est donc plutôt sur un facteur 2, également en terme d'aire urbaine, et non un facteur 4. Strasbourg n'est donc pas "suréquipé" en bars et autres lieux de vie nocturne.
Une aire urbaine est la zone dans laquelle 20% des actifs travaillent dans le centre urbain (Strasbourg). De fait, Saverne et Haguenau sont donc dans l'aire urbaine de Strasbourg...
Rares seront les gens de Saverne ou de Haguenau à aller faire la fête à Strasbourg... il s'arrêteront dans une boîte de nuit moins éloignée que Strasbourg dans le meilleur des cas, iront faire un booling ou un ciné à Haguenau-Brumath, et préféreront toujours les établissements de nuits allemands... désolé mais Strasbourg n'est même pas un challenger de ce point de vue.
Et puis faut être cons quand on habite à la campagne pour aller à Strasbourg et devoir souffler dans le ballon à coup sur... On reparlera de ce sujet lorsqu'il y aura un ter de nuit, on peur rêver!
Lorsque les stras-bourgeois se prennent pour le nombril de l'Alsace
L'ostracisme existe au sein même de Strasbourg où les quartiers de Cronenbourg et Neudorf ne semble pas être à Strasbourg ... et encore moins le Port du Rhin qui pour ma part est promis à grand avenir (cachez moi cette activité portuaire je ne serai voir).
La seule greffe qui semble avoir prise c'est la "Neustadt" considérée comme la ville de Strasbourg.
La neustadt reste aussi un faubourg sous-exploité...
Je me souviens du temps où il y avait ce vrai rade, le sébastopol, qui proposait des concerts de musique tzigane et de super petits déj le matin à des tarifs hyper compétitifs...
D'accord avec vous sur tout le reste :-)
Des bus de nuit !!!!
A quel prix ? Parce qu'il faudra des équipes de nettoyage pour les rendre à nouveau propres le matin. Des chauffeurs près à se coltiner des braillards. Des équipes de recherches pour retrouver les mecs qui sont descendus au mauvais arrêt ;-), etc...
Sans compter que du coup, il y aura de nouveau des article du style "Haguenau, ville morte"
Seul avantage sans doute : moins d'accidents de voitures, plus de bus :-)
Des bus de nuit, ça va pas la tête ?
Tout ça pour amener des clients à ces pôôôvres vendeurs de tord-boyau ?
Tout ça pour favoriser l'alcoolisme , le tabagisme, les planantes etc?
Croyez pas qu'y aurait autre chose à faire des sous publics ?
Non mais, faut atterrir !
Resultat, personne n'a envie de sortir parce que c'est toujours la meme chose, ce qui renforce ce sentiment de ville morte le soir.
Aussi le fait que tout soit éparpiller et pas regrouper au meme endroit.
Ou simplement espérer qu'ils se rendent compte que ce n’est pas l’ offre qui fera la demande.
Entre des rades qui semblent figés dans ce qu’ils étaient, déjà, il y a 20 ans et pas mal d’autres qui ne ressemblent à rien, le quadra que je suis zappe plus, que régulièrement, la case bar de nuit…
Et ce n’est ni par pingrerie (même si faire assassiner sur le prix d’un mauvais cocktail ou d’un verre de vin blanc tiède n’est jamais très agréable), ni à cause d’une narcolepsie me faisant préférer Thalassa au Strasbourg by Night, c’est tout simplement parce que des Aviat’ au Coco Lobo ou de l’Elastic au Phono’, je m’ennuie royalement.
mieux à faire que de vous ennuyer dans les boîtes de nuit, vous êtes vraiment à plaindre ... ou à secouer !
Moi je dis offre inexistante...
Le prix est aussi un sérieux problème : 8.50 pour un mojito avec 90% de glaçon une gorgée de rhum bcp de sucre et 3 feuilles de menthe.
A partir d'une certaine heure plus de monde dehors que dedans, des conditions de sécurité problématiques ( à moins que l'escalier qui descend au sous-sol ait été réparé...) et quand cela ferme cela continue plus loin dans la rue ou sur la place Saint-Etienne et vers les quais Un ami qui habite là m'a dit que même avec des fenêtres anti-bruit doublées, les conversations bruyantes le réveillent parfois, souvent même. Surtout les vendredi, samedi matin.
Pour moi je suis très content dans mon amphore. Il n'y a que les Alexandre qui me troublent.
Je devrais peut-être adopter un chien de la SPA mais comme je le suis déjà (Cynique ;-) )
La Blague, l'émigration se fait en sens inverse... t'as pas du beaucoup traverser le rhin de nuit pour dire ça!
Vive les rues de la soif ! Man, I miss Rennes so much !!
Ensuite, il y a clairement une fuite en avant, plus les bars ouvrent tard, plus la clientèle vient tard sans que le chiffre d'affaire n'augmentent mais les charges salariales grimpent. Encore un effort, et on reviendra au café-calva dans les café-bars à 7h du matin avant d'aller travailler ;).
Seulement, il faut s'intéresser un peu à quelque chose d'autre qu'à la pente de son gosier .
Et là, il y a une offre phénoménale à Strasbourg et dans la région.
Faut ouvrir ses mirettes et ses écoutilles, et sortir un peu de l'adolescence, mon gars.
"Que des étudiants, des personnes âgées, ou des CSP+++" (???) ?
Ben vous ne regardez pas beaucoup autour de vous, Thomas. Moi e vois aussi des écoles, des collèges, des lycées, des crèches ( pas assez) , des centre socio-culturels avec des tas de familles et de gosses dedans.
Et qui ... aimeraient bien que ce soit calme, justement, alors que ça ne 'lest pas !
Faut vous bouger un peu
A part ça, j'aime bien bruxeller, et encore à part ça, DiogenestheDog, il a bien raison.
quand à le proposition de faire du bruit de fond pour couvrir les beuglement aviné de leur clientèles.....
c'est un article sur les nouveaux comiques strasbourgeois cet article en fait.
ah finalement il y a des voiture à strasbourg ........
les riverains ne se plaignent pas, pas du bruit de la vie nocturne c'est sur, il n'y en a pas! quel rigolo franck meunier .....
Il n'y a plus de bistrots !
Plus que des banques !
Chaque fois que je passe devant la banque qui a remplacé "La Chambre des Métiers" j'ai envie d'acheter un RPG7 ou un Stinger !
oui c'est cela ......
et l'auteur laisse dire ..........
Je ne vais pas me plaindre de ce calme car j'ai passé l'âge des bordées , mais je suis étonné que des gens se plaignent des nuisances: on ne peut pas mettre les jeunes dans un bocal!
Je ne sais pas dans quel coin de la Krutenau vous habitez, mais certainement pas dans la région de la Salamandre, du Rock City, du Living Room ou du Café des Anges. A proximité de ces anges déchus, c'est carrément l'enfer, et aiutour du Living Room, c'est pas mal non plus, rixes en tous genres et bagarres assurées.
Ou alors vous êtes affecté d'une surdité sévère, on ne vous a pas encore enfoncé la ^porte, pas encore tenté de voler votre voiture, pas encore dégueulé et/ou pissé juste devant chez vous, et aucune péripatéticienne en attente de la sortie des clients n'a encore pris ses quartiers sous votre porche !
- La sélection devant certains bars, outrancière, arbitraire et faite par des videurs incompétents (je citerais le barco latino ou la passerelle par exemple)
- L'ambiance générale dans certains bars, déco minable, sale, voir pire aseptisation de certains lieux conviviaux ( exemple: ancien Jimmy's Pub devenu repère à tepu et bobo politisé qui n'a pas eu de place à la nouvelle poste en face)
- Les conso servies ne sont pas de bonne qualité (cocktails à 8€ tout juste digne d'un mutifruit Aldi)
Finalement, les bars et pub gardant des prix "corrects" ayant une âme et ne voulant pas sélectionner à l'entrée se portent plutôt bien financièrement ...
Je serais très heureux si les endroits minables comme barco latino, rafiot, passerelle et autres ferment leurs portes, ça eviterait aussi pas mal de grossesses indésirables. Le taux de vulgarité de leur clientèle baisserait aussi(je l'espère).
C'est où ces bars pour le vulgus ?
Et autour aussi. Même à même le macadam, quand la météo s'y prête, et que les filles ululent .
C'est en tout cas à la Krutenau.
Même que les péripatéticiennes commencent à s'intéresser au quartier.
Entièrement d'accord pour un bon couscous chez Ben ou une excellente pizza au Bocaccio et si tu descends la rue derrière la caserne des pompiers tu pourras découvrir un club sympa (LeVog) pour y passer une bonne soirée, bonne musique, bon accueil et l'intérieur est top...enfin c'est mon avis