Lorsqu’au début des années 90, Catherine Trautmann, tout récemment élue maire de Strasbourg, lance la construction d’une première ligne de tramway, elle n’a pas attendu pour piétonniser le centre-ville à cette occasion (voir cette archive de l’INA). À la place des voitures qui lui tournaient tout autour, voilà la place Kléber réservée aux piétons. En remplacement des bouchons permanents, la rue des Francs-Bourgeois se couvre de pavés et de larges trottoirs.
Hurlements des conservateurs de l’époque, menés par l’ancien maire Marcel Rudloff, qui auraient plutôt construit un métro léger, afin de superposer les moyens de transports sans toucher aux voies de circulation en surface. Depuis cette date, la voiture a graduellement perdu du terrain à Strasbourg, même durant le mandat de la droite entre 2001 et 2008. Aucune voie n’a cependant plus été fermée à la circulation automobile depuis la construction de la ligne B en 2000.

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